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Déposé par M. Chenu, il vise à étendre la période de l'enquête : en effet, les manifestations contre le projet de réforme des retraites ont commencé non pas le 16 mars, mais le 19 janvier. Des black blocs se sont constitués dès le 19 janvier à Paris, Nantes, Rennes, Bordeaux et Toulouse, et des violences se sont produites dès cette date.
Il est vrai que la NUPES connaît bien les black blocs ! Je le répète : des violences graves ont été commises contre les forces de l'ordre bien avant le 16 mars. Nous proposons donc que l'enquête porte sur les manifestations contre la réforme des retraites à compter du 19 janvier.
J'espérais que la représentation nationale adopterait une position unie, voire unanime pour dénoncer les violences commises à l'occasion des manifestations et des rassemblements, et pour défendre nos institutions ainsi que la liberté constitutionnelle de manifester.
J'en viens à l'amendement de M. Taverne. Je ne suis pas en désaccord avec votre constat, monsieur le député, mais la réalité matérielle est la suivante : une manifestation a eu lieu le 16 mars, place de la Concorde et dans plusieurs rues de Paris, suivie, quelques jours plus tard, d'une manifestation à Sainte-Soline n'ayant rien à voir avec la réforme des retraites. Puis sont survenus les événements du 6 avril ou du 1er mai. Nous avons ainsi constaté une accélération et une volonté systémique de s'en prendre à la fois au droit de manifester et aux forces de l'ordre...
Nous ne vous avons jamais vus dans les manifestations contre la réforme des retraites, pas plus que nous ne vous avons vus soutenir les manifestations contre cette réforme. En revanche, nous vous avons entendus, aux côtés des macronistes, avoir des mots uniquement pour les policiers blessés.
Entre le 19 janvier et le 15 mars, seuls se sont produits une trentaine d'atteintes aux biens et environ 200 incendies. En revanche, à partir du 16 mars, 400 atteintes aux biens et plus de 3 500 incendies ont été recensés. La commission d'enquête n'a pas vocation à traiter de l'organisation et du déroulement de toutes les manifestations dans le pays, mais de la perpétration systématique de violences organisées et préméditées à l'occasion de manifestations.
C'est à ce stade qu'elles sont vulnérables, qu'elles ont commis des erreurs et que nous pouvons prendre un temps d'avance. Si l'enquête commence le 19 janvier, elle pourra mieux identifier les auteurs de ces actes violents. Collègues de la NUPES, heureusement que les policiers sont là pour assurer la sécurité des manifestants ! La priorité des policiers est que toute manifestation se déroule dans de bonnes conditions, mais vous ne l'avez toujours pas compris.
...veulent sincèrement les défendre. J'évoquais tout à l'heure Tartuffe au sujet de la proposition de résolution : à la lire, elle donne l'impression suivante : « Cachez cette extrême droite que nous ne saurions voir ! » Dans votre analyse de la période que nous vivons, vous omettez sciemment, délibérément la menace qu'exerce l'extrême droite raciste, nationaliste et violente, dont nous avons vu une manifestation il y a deux jours en plein cœur de Paris. Nous vous offrons la possibilité de vous racheter par cet amendement, en intégrant au texte la question des milices d'extrême droite qui défilent dans nos rues, avec la complaisance, voire le soutien de la préfecture de police. Nous vous permettons aussi de vous racheter après le sabotage que vous avez opéré de la proposition de loi de notre collègue Aur...
Monsieur le rapporteur, vous affirmez ne pas trier les violences. Pourtant, quel vide dans cette proposition de résolution ! Pas un mot sur les violences policières, ni sur le cheminot qui a été éborgné, ni sur l'accompagnante d'élèves en situation de handicap (AESH) qui a perdu un pouce lors d'une manifestation à Rouen.
Pas un mot sur les milices d'extrême droite et les manifestations honteuses qui se déroulent à Paris. Effectivement, il y a une certaine gêne sur certains bancs de cet hémicycle, en observant qui était dans les cortèges de l'extrême droite ce week-end : Paul-Alexis Husak, un ancien des Zouaves Paris qui a fait la sécurité du raciste Éric Zemmour et qui est salarié d'une société appartenant à Axel Loustau, un des trésoriers proches de Marine Le Pen, qui était a...
Vous avez choisi de commencer votre enquête le 16 mars, ce qui prouve que vous avez compris. Vous avez compris que dans une société qui doit purger pacifiquement les conflits politiques, il faut être démocrate ! Il faut écouter les syndicats ! Il faut écouter la majorité des citoyens lorsqu'elle s'exprime par la manifestation ! Il faut laisser voter les députés, même lorsqu'ils s'opposent au président Macron !
Il y a eu des mouvements sociaux et des manifestations qui se sont très bien passés et qui, organisés par les syndicats, n'ont donné lieu à aucune violence.
Si vous ne voyez pas que, week-end après week-end, ce sont des groupuscules, peut-être proches de vos idées politiques, madame, qui instrumentalisent ces manifestations …
Le 13 avril dernier, nous avons été quatre membres de la commission des lois appartenant au groupe LFI – NUPES à nous insérer dans une manifestation contre la réforme des retraites pour observer comment s'appliquait la doctrine du maintien de l'ordre dans notre pays, de part et d'autre du cortège, entre brigades de répression de l'action violente motorisées (Brav-M) et CRS.
Nulle volonté de provocation dans notre démarche. Vous auriez pu vous joindre à nous, collègues du groupe RE, vous auriez été les bienvenus. Où étiez-vous donc ? Il faut venir dans les manifestations pour voir comment les choses se passent !
C'est un peu daté, périmé même, d'en faire ainsi des tonnes dans notre hémicycle. J'aimerais revenir sur les propos de Jean-François Coulomme, dans un silence qui, je l'espère, peu à peu va se faire, et souligner son sens inné de la litote. Vous avez dit précisément qu'à l'occasion de ces manifestations, des objets avaient été échangés.