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Interventions sur "dette"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... l'électricité pour les ménages, les collectivités et les entreprises. Du point de vue des finances publiques, nous nous trouvons à un moment décisif et l'avenir de notre pays – je pèse mes mots – est en jeu. En effet, les politiques publiques massives qui ont été mises en place depuis 2020 pour protéger les Français et les entreprises, et que personne ici ne conteste vraiment, ont accru notre endettement de près de 15 points de PIB, comme le rappelait le ministre Bruno Le Maire. Et même si la force de notre économie facilite la réalisation de nos objectifs de redressement, avec des rentrées fiscales et sociales plus importantes que prévu – les résultats obtenus en 2022 le prouvent –, cela ne suffit pas. La politique monétaire se resserre pour juguler l'inflation, les taux grimpent et la char...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

...oujours sur une croissance solide, comme en témoigne l'année 2022, meilleure que prévu. Naturellement, le scénario pour 2023 est encore empreint d'incertitudes mais il se distingue déjà par le maintien de la croissance et la poursuite des créations d'emploi, à un niveau déjà largement supérieur à celui qui précédait la crise sanitaire. L'effort ambitieux que nous nous fixons pour réduire notre endettement s'inscrit pleinement dans ce cadre. Pour continuer à nous financer à moindre coût, dans un contexte où les taux d'intérêt ont sensiblement augmenté, nous n'avons pas d'autre choix que de réduire notre dépendance à l'emprunt. La possibilité de nous projeter face aux défis des décennies à venir en dépend. La sécurité sociale n'y fait pas exception. Ce programme de stabilité confirme d'abord un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

...ouvernement d'accélérer la cure. L'objectif est simple : se conformer de nouveau aux critères désuets de Maastricht. Probablement ébranlés par la dégradation de la note française, vous entendez y aller encore plus fort. C'est ainsi que pour le déficit, vous visez désormais 2,7 % en 2027 contre 2,9 % dans le projet de loi de programmation des finances publiques, rejeté en première lecture. Pour la dette, la cible sera 108,3 %, soit 4 points de moins que ce qui était prévu il y a un an. Dans ce cadre, l'objectif que vous visez pour les dépenses publiques s'annonce des plus violents. Les effets le seront d'autant plus que, de manière dogmatique, vous n'actionnerez que ce seul levier. Après avoir, depuis 2017, diminué les impôts de près de 60 milliards chaque année, aucune mesure nouvelle n'est pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

Accélérer le désendettement de la France dans la période actuelle est un non-sens. Transformer notre pays dans une perspective écologique, sociale et solidaire impose de ne pas reproduire les erreurs du passé et de nous détourner des potions amères que préconise le dogme de l'austérité. C'est tout le contraire que vous faites avec ce programme de stabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ncadrer la croissance des dépenses de l'État. Sage orientation ! Nous savons désormais dans quels postes se situeront les dépenses nouvelles : dans les programmations thématiques comme la défense, l'aide publique au développement (APD), la justice ou l'intérieur. Mais ce chiffre augmente sans cesse. Nous savons également que ces nouvelles dépenses seront affectées par la hausse de la charge de la dette. À ce sujet, vous pariez qu'en 2027 les taux d'intérêt d'emprunt de la France seront d'environ 3,4 %, alors que les autres prévisionnistes prévoient au moins 4 %. La prochaine émission de l'Agence France Trésor (AFT) est prévue à la fin du mois à 3 %, soit une augmentation de 1 point du taux d'intérêt d'ici cinq ans. Or une telle variation reviendrait à augmenter la charge de la dette de 2,4 mill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Par ailleurs, vous savez que cette politique de réduction des recettes accentue l'effort à faire sur les dépenses : réduire les recettes sans réduire auparavant les dépenses, c'est financer les baisses d'impôt par la dette ! C'est d'ailleurs ce que vous avez fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Avec une dette publique de 111,6 % du PIB et un déficit structurel de 4 % en 2022, vous comprendrez que nous restions très sceptiques quant à la future loi de programmation des finances publiques que vous nous proposerez prochainement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Entendre Charles de Courson critiquer l'augmentation de la dette et de la dépense publique et, dans le même temps, savoir qu'il rejette la réforme des retraites ne manque pas de sel ! Le programme de stabilité démontre combien cette majorité est à la fois du côté de la protection des Français, de la liberté d'entreprendre, mais aussi du sérieux budgétaire qu'incarne notre rapporteur général, à rebours de la double impasse de l'austérité et du laxisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

À crise majeure, réponse majeure. Évidemment, cette politique a eu des conséquences sur l'endettement de la France et son niveau de dépenses publiques, mais ceux qui en critiquent l'augmentation sont les premiers à proposer des solutions bien plus onéreuses et bien moins efficaces pour les Français, à l'instar de la baisse de la TVA ou du blocage des prix ; les mêmes sont encore les premiers sinon à se féliciter, du moins à se satisfaire des conditions dans lesquelles notre économie a pu être...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Nous reprocher l'endettement de crise, comme le fait le Rassemblement national, c'est considérer qu'il eût mieux valu mettre notre économie à genoux pendant la crise sanitaire et les Français à terre pendant la crise inflationniste. Telle n'est pas notre conception de l'économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Nous refusons la fatalité de ce « toujours plus ». Ce redressement doit être poursuivi, non pas pour répondre aux diktats des fonds de pension mais, au contraire, dans le but de ne pas leur verser un euro de plus au titre du service des intérêts de la dette,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

C'est pourquoi le groupe Renaissance salue l'accélération du désendettement que traduit le programme de stabilité. C'est pourquoi nous nous réjouissons également de soutenir une politique sérieuse, qui refuse les mirages d'une dépense facile à diminuer en général mais si difficile à réduire en particulier. Pour y parvenir, nous soutiendrons les mesures qui réduisent les dépenses défavorables à l'environnement, comme l'a proposé la Première ministre, qu'elles soient b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

...érons, contrairement à vous, qu'un euro gagné est un euro durement gagné et que solidarité rime avec exemplarité. Nous considérons aussi que les Français doivent en avoir pour leur impôt, comme l'a annoncé le ministre délégué Gabriel Attal. Voilà, mes chers collègues, les raisons pour lesquelles le groupe Renaissance se réjouit du coup d'envoi de la saison budgétaire, refusant la fatalité d'un endettement qui n'a de limite que l'imagination taxatrice et la démagogie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

...iscours que vous avez tenu n'est pas sans me faire penser au Candide de Voltaire et à ce brave Pangloss répétant à qui veut l'entendre que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». C'est, en tout cas, ce que vous tentez de vendre aux Français, mais force est de constater que cette réalité est bien loin de ce que vivent une large partie d'entre eux. Qu'on en juge plutôt. La dette française frôle, fin 2022, les 3 000 milliards d'euros, en progression de 732 milliards depuis fin 2017 – et ce n'est pas fini. La charge de la dette a évolué en 2022 de 33 %, pour dépasser 50 milliards ; ce sera pire encore en 2023, en raison de l'effet de la hausse des taux d'intérêt, effet renforcé par la souscription d'emprunts indexés que nous dénonçons d'ailleurs. Le solde des administrati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Si je gagnais 1 euro chaque fois qu'un libéral me parle de la dette pour justifier la privatisation totale de notre économie, je serais déjà millionnaire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Aujourd'hui encore, vous nous servez le même refrain. J'aimerais m'éloigner quelques instants de ce débat qui a certes son importance, celui de l'utilité de la dette pour un État qui veut investir, protéger, éduquer ou soigner sa population, mais sur lequel M. le président Coquerel s'est déjà exprimé. La charge de la dette augmente, dites-vous. C'est terrible !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Douze pour cent de notre dette totale sont calibrés sur l'inflation. Cela signifie qu'à chaque augmentation des prix, la charge de la dette, passée à 43 milliards d'euros de 2017 à 2022, s'accroît. Si l'inflation augmente de 1 point en France et dans la zone euro sur un an, l'État doit débourser 2,5 milliards de plus. Savez-vous combien nous coûte cette indexation ? Quinze milliards en 2022, et autant en 2023. Au fait, à combi...