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Le présent amendement du groupe Écologiste – NUPES a pour objet de faire de l'espérance de vie en bonne santé un objectif de la politique de santé de la nation. Cette priorité doit guider l'ensemble des politiques de prévention, pour faire de l'horizon du bien vieillir un horizon désirable. Vivre dignement, c'est pouvoir vivre dignement chez soi ou en établissement, mais aussi en bonne santé, le plus longtemps possible, le mieux possible. Cet impératif devrait guider l'ensemble des ...
Cet amendement vise à bâtir réellement une société du bien vieillir en France – j'insiste sur le mot « bien » – en faisant de l'espérance de vie en bonne santé un objectif de la politique de santé de la nation, tant votre proposition de loi est très loin de traiter en profondeur les questions liées au bien vieillir et à la santé des personnes âgées. Surtout, vous soumettez à notre examen ce texte accessoire en pleine mobilisation contre le projet de loi sur les retraites, comme pour vous faire pardonner une réforme aussi néfaste p...
…parce que bien vieillir, c'est avant tout vieillir en bonne santé, donc sans avoir le dos cassé, sans développer de problèmes psychologiques dus à une maladie professionnelle, sans développer des handicaps qui auraient pu être évités. Faites donc de l'espérance de vie en bonne santé un objectif politique de la nation et votez ces amendements. Surtout, je le répète, retirez cette réforme des retraites.
Je pense que nous nous écartons du sujet. Je reviens sur les chiffres que vous avez mentionnés. L'espérance de vie en bonne santé des Français est inférieure à la moyenne européenne – cette précision figure dans l'exposé des motifs de la proposition de loi, dont le titre Ier porte en partie sur la perte d'autonomie. Le rapport de Dominique Libault indique qu'à l'âge de 65 ans une femme française peut espérer vivre encore près de 23,7 années, pour dix ans sans incapacité contre seize dans d'autres pays ...
Nous ne nous éloignons pas du sujet, madame la rapporteure. Votre proposition de loi vise à « bâtir la société du bien vieillir en France » : c'est votre titre, pas le mien. Pour ma part, je cherche à préciser que le bien vieillir doit s'envisager avec une espérance de vie en bonne santé. En quoi nous éloignerions-nous du sujet ?
Par surcroît, vous émettez des avis défavorables. Vous voulez donc bâtir la société du bien vieillir en France, mais surtout pas avec une espérance de vie en bonne santé : il ne faudrait pas exagérer ! Par ailleurs, j'entends des soupirs dès que nous parlons des retraites, mais il s'agit bien d'un sujet connexe. J'ai fait mes calculs : je partirai à la retraite à 67 ans. Je n'engage personne à aller dans l'hôpital où je serai aide-soignante à cet âge-là. Si vous trouvez déjà que je suis pénible à 46 ans, imaginez comment je serai à 67 ans !...
Ainsi, soit vous êtes pour l'espérance de vie en bonne santé et vous votez ces amendements identiques, nous prouvant au passage que nous avions tort de vous accuser, soit votre conception de la société du bien vieillir en France va de pair avec le fait de travailler plus longtemps et donc certainement pas avec une espérance de vie en bonne santé. Franchement, vous ne relevez pas le niveau !
Je souhaite nuancer les différents chiffres que nous avons été amenés à entendre, tous les chiffres étant interprétables. Pour ma part, j'évoquerai l'espérance de vie sans incapacité quand on atteint l'âge de 65 ans, soit un an après l'âge légal de départ à la retraite que nous souhaitons instaurer.
Cette espérance de vie s'élève à plus de douze années pour les femmes, et même à dix-huit années sans incapacité sévère. Pour les hommes, ce chiffre s'établit à onze années, et à quinze ans sans incapacité sévère.
Pour avoir une espérance de vie en bonne santé, les consultations de prévention constituent un très bon outil. S'agissant des personnes âgées, les chutes sont l'une des premières causes d'hospitalisation. Cet amendement de ma collègue Justine Gruet vise donc à ce que leur médecin généraliste les informe qu'elles peuvent demander un bilan de désadaptation psychomotrice – bilan souvent méconnu des praticiens. Ce bilan co...
Nous voterons évidemment en faveur de cet amendement, mais souhaitons à nouveau élargir le débat à l'espérance de vie en bonne santé, dont nous parlions précédemment. Voici ce que dit l'exposé des motifs – ce n'est pas moi qui l'ai écrit, c'est vous – de la proposition de loi : « Personne ne peut tolérer que l'espérance de vie en bonne santé en France, quoiqu'en progrès, reste inférieure à la moyenne européenne, avec des écarts pouvant aller, pour les femmes, jusqu'à dix ou douze ans avec un pays comme l...
Je vous remercie, monsieur Léaument, d'avoir cité l'exposé des motifs et l'exemple des pays scandinaves, où l'espérance de vie en bonne santé est supérieure à la nôtre.
Dans ces pays, la culture de la prévention et de la sécurité au travail est autrement plus développée dans chez nous. Vous avez à juste titre évoqué les accidents graves et mortels du travail, qui se sont multipliés chez les travailleurs âgés, notamment chez les femmes travaillant dans le domaine des services à la personne. J'estime qu'il faut arrêter de connecter la question de l'espérance de vie en bonne santé à celle de l'âge de départ à la retraite. Le vrai sujet, sur lequel nous devons tous travailler de manière transpartisane, est celui de la sécurité et de la prévention au travail. S'agissant par exemple des aides-soignantes, métier pratiqué à l'identique quel que soit le pays, le nombre d'accidents du travail dans les Ehpad est en effet trois ou quatre fois supérieur en Fran...
Cet amendement nous permet de rester au cœur de notre discussion essentielle sur l'espérance de vie en bonne santé. Je ferai deux remarques. Premièrement, je vous invite à consulter plus souvent les sites de l'Insee et de l'Ined – Institut national d'études démographiques – : les acronymes sont proches, mais leurs URL sont différentes. En effet, sur le site de l'Ined, vous pourrez lire que, pour chaque âge à partir de 60 ans, 7 500 Français décèdent chaque année. Ainsi, le nombre de per...
Il ne faut pas mélanger espérance de vie et retraite à 60 ou 64 ans : selon moi, cela n'a rien à voir. Nous parlons ici de métiers en tension, sachant que d'autres fonctions seront à créer, s'agissant notamment de l'accompagnement des personnes à domicile ou au sein des Ehpad, dans les domaines de l'animation ou de la coordination. Par exemple, au sein de la résidence autonomie dotée d'une branche médicalisée de la commune dont ...
...travailler. Je pense à deux cas emblématiques : celui des égoutiers et celui des éboueurs. Ces derniers, dont la lutte a été la plus visible dans les rues de notre belle capitale, ont été très mobilisés et ils ne l'ont pas été seulement par solidarité avec les autres travailleurs, mais aussi parce que, la réforme s'appliquant dans le privé, ils vont devoir travailler jusqu'à 64 ans alors que leur espérance de vie – de vie tout court, pas seulement de vie en bonne santé – est inférieure de dix à douze ans à celle des autres travailleurs. Nous voyons bien ici qu'un problème structurel se pose.
Je ne vois pas pourquoi vous ne voteriez pas cet amendement, qui vise à fixer comme objectif de santé publique une progression de deux années de l'espérance de vie en bonne santé – c'est-à-dire sans incapacité – de nos concitoyens. Vu que vous obligez les Français à travailler deux ans de plus,…
Monsieur Léaument, vous ne pouvez pas nous accuser de ne pas partager l'objectif d'un allongement de l'espérance de vie sans incapacité de nos concitoyens. Vous mélangez tout et n'êtes pas à la hauteur de l'enjeu.
Je rappelle qu'aux termes de son intitulé, le présent texte vise à « bâtir la société du bien vieillir en France ». Pourtant, tout à l'heure, quand nous avons proposé de tout mettre en œuvre pour allonger l'espérance de vie en bonne santé de nos concitoyens, vous nous avez accusés d'être à côté de la plaque, hors sujet. Vous nous accusez de nouveau de l'être avec le présent amendement, qui permettrait de tous s'engager pour que nos concitoyens vivent deux ans de plus en bonne santé d'ici à 2030. Nous nous amuserons bien lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale ! Qui se moque du ...