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Regardez la situation en face, madame la Première ministre : il faut un débat à l'Assemblée nationale.
Ma question s'adresse au garde des sceaux. Il y a un an, vous nous disiez que ce serait Emmanuel Macron ou le chaos. Aujourd'hui c'est : Emmanuel Macron et le chaos. Vous nous parliez du « vivre-ensemble », aujourd'hui c'est le « vivre avec ». Nous, députés du Rassemblement national, voulons exprimer notre reconnaissance et notre gratitude aux forces de l'ordre, des polices municipales aux gendarmes en passant par les pompier...
Nous savons cependant qu'il n'y a pas d'ordre sans justice. Voilà pourquoi l'heure des réponses politiques devra venir sans attendre. Un pays dans lequel des milliers de jeunes personnes, souvent mineures, se lancent pendant des jours et des nuits dans de telles équipées, est un pays qui va mal. Notre responsabilité, collective et individuelle, est de regarder la vérité en face et d'en tirer toutes les conséquences. Ghettoïsation de certains de nos quartiers, pauvreté ,
...question s'adresse à la Première ministre. Dans son immense majorité, le pays a exprimé son indignation devant la mort du jeune Nahel, et depuis mercredi, je ne cesse de croiser des gens en colère devant les violences et les destructions inacceptables. L'heure doit être à l'apaisement. Mais les appels à l'unité et à la fermeté ne suffiront pas, aussi indispensables soient-ils. Il ne faudra pas regarder ailleurs une fois le calme revenu. Je veux d'abord rétablir une vérité : non, il n'y a pas de territoires perdus de la République ;…
Monsieur le garde des sceaux, ces derniers jours, partout en France, d'importantes émeutes ont suivi la mort de Nahel. Je veux bien sûr ici redire mon soutien à sa famille. Une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été ouverte et la justice est saisie. Ce drame, aussi grave soit-il, ne peut servir de prétexte à l'incendie que nous avons constaté. Je salue, à cet égard, l'attitude respons...
Ce que nos concitoyens attendent aujourd'hui, c'est de la justesse dans le prononcé de la justice. Monsieur le garde des sceaux, en moins d'une semaine, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 3 000 interpellations ; les prévenus ont été déférés devant les juridictions et ont fait l'objet de procédures de comparution immédiate. Compte tenu de la gravité des faits, pouvez-vous nous faire connaître les instructions que vous avez données aux procureurs afin qu'ils soient intraitables dans leurs réquisitions ? ...
Monsieur le garde des sceaux, ces émeutiers sont jeunes, souvent mineurs ; ils ont parfois 17, 14, voire 12 ans. Vous avez, à raison, posé la question de l'autorité parentale : la médiation parentale dans les quartiers populaires méritera à ce titre d'être renforcée.
...les parents ne laissent pas traîner leurs fils ? Enfin, comme le Président de la République, vous avez pointé la responsabilité des réseaux sociaux. Derrière les écrans, trop de jeunes – ou des moins jeunes, d'ailleurs – se pensent surhumains, intouchables. Ils disent n'importe quoi, attisent la colère et appellent à la haine. Nous n'en pouvons plus de tant d'irresponsabilité. Aussi, monsieur le garde des sceaux, nous voulons savoir comment vous allez mettre en œuvre la promesse de démasquer les émeutiers qui se cachent derrière leur téléphone. Comment les identifier, les déférer devant la justice et, surtout, supprimer sans délai les insupportables contenus qu'ils publient ?
C'est bien ce qu'ont rappelé le Président de la République, la Première ministre, le garde des sceaux et le ministre de l'intérieur. Car, n'en déplaise à certains, nous sommes bel et bien dans un État de droit – et dans un État de droit, c'est ainsi que les choses fonctionnent !