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La loi Egalim dispose que l'offre des cantines doit comporter 20 % de produits bio, mais elle n'est pas respectée. Acceptez donc au moins, par honnêteté et pour respecter votre engagement auprès des agriculteurs, de faire contrôler l'application de la loi que vous avez vous-mêmes votée !
Il concerne un sujet essentiel pour les familles des milliers d'enfants végétariens ou végans à qui les cantines ne proposent aucun repas adéquat. En effet, l'alternative se résume pour elles à retirer leur enfant de la cantine ou à lui donner un repas confectionné à la maison. Dans ce deuxième cas, l'école – ou la crèche – exige de ces familles la remise d'un projet d'accueil individualisé (PAI), destiné en principe à permettre à un enfant souffrant d'allergies ou d'autres problèmes de santé d'apporter à ...
...de porter à 50 % les produits durables et de qualité dans la restauration collective, dont 20 % de produits biologiques à l'horizon 2022. Les résultats ne sont pas à la hauteur. Le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire estime que la part de produits durables varie entre 10 % et 20 % dans la restauration collective et que celle des produits bio atteint seulement 6 % dans les cantines scolaires. Outre qu'il est difficile d'identifier les produits durables et de qualité en raison de la multiplication des labels, la part des produits issus de l'agriculture biologique dans l'alimentation collective reste très insuffisante. Il est donc urgent de l'augmenter, tant pour la santé des consommateurs que pour le maintien des filières. Trois milliards de repas sont servis tous les ans ...
...ctuel des choses, 100 % de bio d'ici 2025, c'est un objectif inaccessible. Quant à l'amendement suivant, celui de Mme Galzy, le ministre a répondu en partie : les produits régionaux sont déjà présents dans la restauration collective. Au-delà, si on veut faire avancer les choses – et les faire avancer dans votre sens –, la priorité serait de réinstaller partout des régies autonomes pour gérer les cantines scolaires. Si c'était le cas, les responsables concernés pourraient faire ce que vous proposez. Vous demandez à la restauration collective de faire des choses qu'elle ne peut pas faire, ou alors en se fournissant chez des transformateurs dont les produits ne seront pas forcément de très bonne qualité pour nos enfants.
Ensuite, nous faisons confiance au savoir-faire de ceux qui travaillent dans les cuisines des cantines : nous savons qu'ils aiment cuisiner et qu'ils veulent que les enfants se régalent, et nous pensons que c'est possible. Enfin, vous évoquiez la question de l'agro-industrie. Mais si vous voulez enfoncer un coin dans l'agro-industrie, je vous invite à voter l'ensemble des amendements visant à interdire les nitrites.