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Deux études récentes montrent que la consommation de viande ne baisse plus en France. Pourtant, 57 % des Français affirment l'avoir réduite, tandis que 39 % souhaitent le faire. Il y a donc une véritable attente de la société en cette direction, pour plusieurs raisons. D'abord, pour des raisons économiques et sanitaires : en l'occurrence, une option végétarienne dans les cantines, c'est une baisse des coûts et une hausse de la qualité des menus. Ensuite, pour des raisons écologiques : la production de protéines animales est l'une des causes majeures de la déforestation – car on déforeste pour planter des cultures destinées à l'alimentation animale. Les scénarios de neutralité carbone impliquent tous une réduction de la consommation de protéines animale...
Elle permettrait notamment de découvrir et d'apprendre une autre façon de s'alimenter. Aussi, par cet amendement, nous proposons d'étendre à l'ensemble de la restauration collective l'obligation de proposer une option végétarienne à tous les repas ou, à défaut, 40 % de repas végétariens par semaine.
Nous proposons l'instauration d'un menu végétarien quotidien dans les établissements de restauration collective où un choix de menu existe. Il ne s'agit pas d'une obligation ; nous entendons simplement offrir un choix de menus équilibré qui respecte toutes les préférences alimentaires. Cette proposition favorise aussi la prévention sanitaire, la lutte contre le réchauffement climatique et l'achat de viande et de fruits et légumes locaux. Contrai...
Je le rappelle, un repas végétalien, c'est un repas sans produits d'origine animale : sans viande ni poisson, comme pour les repas végétariens, mais aussi sans beurre, ni lait, ni œufs.
Il vise à rétablir l'article 2, qui prévoit l'instauration de deux repas végétariens par semaine ou une option alternative végétarienne quotidienne. Nous souhaitons y apporter quelques précisions. Premièrement, la présence de produits transformés dans le menu végétarien doit être limitée. Nous préférons en effet les produits bruts, délestés des additifs, d'autant que leur emploi est tout à fait possible. Deuxièmement, nous proposons d'étendre le dispositif existant à la restaura...
Cet amendement vise à rétablir l'article 2, supprimé lors de l'examen du texte en commission. Développer les menus végétariens dans les écoles est un levier fondamental pour répondre à la triple exigence environnementale, sanitaire et sociétale. Notre dispositif est simple et équilibré : à compter de 2025, un menu végétarien devrait être proposé aux enfants, deux fois par semaine, sans autre choix ; à défaut, une option végétarienne, tous les jours. D'après l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'alimentation r...
En outre, développer les menus végétariens dans les écoles n'est en rien une mesure anti-élevage : il s'agit au contraire d'encourager une consommation carnée certes plus faible, mais de meilleure qualité, issue de filières françaises durables.
Enfin, cet amendement prévoit qu'un décret fixe la proportion maximale de produits transformés pouvant être utilisés dans les menus végétariens, cette préoccupation ayant été exprimée par un certain nombre d'acteurs que nous avons entendus lors de nos auditions.
Par l'amendement n° 62, les écolos veulent rétablir l'article 2, supprimé en commission. Or cet article est purement idéologique, sinon dogmatique. Il vise à imposer soit une option végétarienne à tous les repas, soit deux menus végétariens par semaine sans autre choix possible. Nous connaissons la finalité de cette disposition ; personne n'est dupe. C'est la stratégie des petits pas : vous voulez supprimer, à terme, la consommation de protéines animales ; vous voulez supprimer la viande dans les cantines : vous voulez tuer les filières d'élevage dans notre pays.
Rappelons que les produits végétariens peuvent être ultratransformés. Le présent sous-amendement vise donc à imposer aux gestionnaires publics et privés un taux minimal d'utilisation de produits bruts dans les recettes proposées.
À l'instar de l'amendement n° 47, il vise à ce qu'un menu végétarien quotidien soit proposé lorsqu'un choix de plats existe. Il s'agit cependant d'un amendement de repli, dans la mesure où il s'appliquerait aux services de restauration collective des seuls collèges et lycées. Les enfants consomment actuellement deux fois plus de protéines que ne le recommande l'Anses. Ils sont néanmoins plus végétariens que leurs aînés et expriment de plus en plus le souhait de r...
…pour expliquer pourquoi il importe de donner la liberté de choisir une alimentation végétarienne et en quoi c'est bon à la fois pour l'élevage, pour l'environnement, pour la nutrition et pour la santé. Le dogmatisme, c'est persister à défendre une position en recourant aux mêmes éléments de langage et sans apporter aucun élément scientifique. Le dogmatisme, c'est vous. L'amendement n° 90 est un amendement de repli, par lequel nous demandons que les services de restauration collective scol...
Pendant dix-sept ans, j'ai diffusé dans les cantines scolaires un journal pour enfants, dont le tirage était de 600 000 à 1 million d'exemplaires par mois. Je souscris en grande partie à vos propos, mais je vous alerte sur un point : n'allons pas trop vite vers le repas végétarien. Sinon, ce sont les industriels qui fabriqueront les produits. Si nous augmentons progressivement le nombre de repas végétariens, il sera possible de recourir aux produits locaux. Si nous imposons des repas végétariens partout en même temps et en quantité, ce sont les industriels qui livreront les services de restauration des petites communes.
Je vous donne l'exemple de Lyon. En 2022, nous avons introduit l'alternative végétarienne. Depuis la rentrée, deux à quatre repas végétariens sont proposés par semaine.
Vous sous-entendez que nous voudrions interdire la viande. Or ce n'est pas le cas. Dans nos villes, nous n'interdisons pas la viande ; nous proposons une alternative végétarienne. Un peu d'honnêteté intellectuelle !
En l'espèce, nous vous proposons de changer de menu, en introduisant un menu végétarien, qui serait bon à la fois pour la santé des Français et des Françaises et pour la planète.
Les enfants mangent deux fois trop de protéines, ce qui provoque une augmentation du taux d'obésité, décrite par tous les pédiatres. Ajoutons que 81 % des Français sont favorables à cette option végétarienne ou à un deuxième repas végétarien par semaine.
Nous sommes conscients des enjeux en matière de formation. Néanmoins, nous nous sommes rendus dans les villes qui ont déjà introduit cette option végétarienne quotidienne ou un deuxième menu végétarien par semaine, et nous avons vu, de nos yeux, que cela enclenche un cercle vertueux : il y a davantage de produits bio et locaux dans les assiettes.