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...finir avec ce système d'élevage. Or cela suppose de diminuer notre consommation de protéines animales. La baisse de la consommation de viande est donc une attente de la société, mais elle se heurte à plusieurs difficultés, dont la force des habitudes : il n'est pas facile de changer notre façon de faire et de manger. Or la restauration collective, publique comme privée, représente 3 milliards de repas par an. Elle s'avère donc être un outil précieux pour donner un coup d'accélérateur au changement de comportement alimentaire de la société.
Elle permettrait notamment de découvrir et d'apprendre une autre façon de s'alimenter. Aussi, par cet amendement, nous proposons d'étendre à l'ensemble de la restauration collective l'obligation de proposer une option végétarienne à tous les repas ou, à défaut, 40 % de repas végétariens par semaine.
Cet amendement vise à instaurer une option alternative végane ou végétalienne pour tous les repas servis dans les cantines scolaires.
Je le rappelle, un repas végétalien, c'est un repas sans produits d'origine animale : sans viande ni poisson, comme pour les repas végétariens, mais aussi sans beurre, ni lait, ni œufs.
…car j'ai l'intuition qu'il y en a quelques-uns dans cette assemblée : le repas végétalien est parfaitement adapté à la santé. S'il est bien mené, il s'avère même beaucoup plus sain que les régimes carnés, souvent déséquilibrés. Pourquoi manger végétalien ? Pour des raisons écologiques, économiques, sanitaires, mais aussi pour des raisons éthiques, à savoir éviter la souffrance animale. Pourquoi mettre en place une option végétalienne dans les cantines scolaires ? Tout simp...
Il vise à rétablir l'article 2, qui prévoit l'instauration de deux repas végétariens par semaine ou une option alternative végétarienne quotidienne. Nous souhaitons y apporter quelques précisions. Premièrement, la présence de produits transformés dans le menu végétarien doit être limitée. Nous préférons en effet les produits bruts, délestés des additifs, d'autant que leur emploi est tout à fait possible. Deuxièmement, nous proposons d'étendre le dispositif existant à ...
Par l'amendement n° 62, les écolos veulent rétablir l'article 2, supprimé en commission. Or cet article est purement idéologique, sinon dogmatique. Il vise à imposer soit une option végétarienne à tous les repas, soit deux menus végétariens par semaine sans autre choix possible. Nous connaissons la finalité de cette disposition ; personne n'est dupe. C'est la stratégie des petits pas : vous voulez supprimer, à terme, la consommation de protéines animales ; vous voulez supprimer la viande dans les cantines : vous voulez tuer les filières d'élevage dans notre pays.
... nutrition et pour la santé. Le dogmatisme, c'est persister à défendre une position en recourant aux mêmes éléments de langage et sans apporter aucun élément scientifique. Le dogmatisme, c'est vous. L'amendement n° 90 est un amendement de repli, par lequel nous demandons que les services de restauration collective scolaire servant plus de 200 couverts proposent une option végétarienne à tous les repas. L'alternative végétarienne existe dans de nombreuses villes. C'est le cas à Strasbourg, et c'est une réussite : les enfants mangent mieux ; ils ont à la fois le plaisir de choisir ce qu'ils mangent et celui de savoir qu'ils sont en bonne santé. Leurs parents et leur famille en sont également satisfaits. C'est cette liberté d'améliorer son bien-être dont vous souhaitez priver tous les enfants de ...
Pendant dix-sept ans, j'ai diffusé dans les cantines scolaires un journal pour enfants, dont le tirage était de 600 000 à 1 million d'exemplaires par mois. Je souscris en grande partie à vos propos, mais je vous alerte sur un point : n'allons pas trop vite vers le repas végétarien. Sinon, ce sont les industriels qui fabriqueront les produits. Si nous augmentons progressivement le nombre de repas végétariens, il sera possible de recourir aux produits locaux. Si nous imposons des repas végétariens partout en même temps et en quantité, ce sont les industriels qui livreront les services de restauration des petites communes.
Je vous donne l'exemple de Lyon. En 2022, nous avons introduit l'alternative végétarienne. Depuis la rentrée, deux à quatre repas végétariens sont proposés par semaine.
Les enfants mangent deux fois trop de protéines, ce qui provoque une augmentation du taux d'obésité, décrite par tous les pédiatres. Ajoutons que 81 % des Français sont favorables à cette option végétarienne ou à un deuxième repas végétarien par semaine.