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...s sauveront pas. Alors, agissons ! Je salue la proposition de loi de ma collègue Francesca Pasquini, qui est un refus du fatalisme et une main tendue. Nous refusons que des Français ne puissent pas se nourrir. Nous refusons le creusement des inégalités. Nous rappelons que l'accès à l'alimentation est un droit – je sais que vous partagez ce point de vue, chers collègues. Nous soutiendrons donc la prime de 50 euros par mois et par personne proposée pour répondre à l'urgence. C'est une miette, mais une miette urgente, une miette vitale et, surtout, une miette finançable. Malheureusement, en commission, vous avez réduit cette aide pour faire face à l'inflation à un montant équivalent à 2 euros par an et par personne : c'était une mauvaise blague, à quelques jours du 1er avril. Nous pouvons en fair...
...ire et ce chiffre ne baissera pas, selon les associations d'aides alimentaires qui constatent l'explosion de la demande sociale. Alors, que fait la majorité ? Elle a choisi de censurer en commission la proposition des députés écologistes, qui traduisait pourtant concrètement l'une des promesses de campagne du candidat Macron : la création d'un chèque alimentaire. Pour les députés communistes, la prime alimentaire n'est pas l'unique solution à la crise de l'alimentation et de l'inflation, c'est une solution parmi d'autres. Il n'est pas question ici de soutenir ou de rejeter la politique des chèques. Ce dont il est question, au contraire, c'est de ne pas continuer à flatter la grande distribution, afin de faire baisser les prix. L'alimentation est un droit primaire, chacun en conviendra. En ce ...
...grin. La proposition des écologistes avait le mérite de voir plus grand. Les revenus trop faibles sont la première barrière à l'accès à une alimentation de qualité. Il faut donc renforcer les politiques en faveur de la réduction de la précarité. C'est justement ce que vous aviez mis sur la table. Sans doute le dispositif n'était-il pas suffisamment calibré. Il est vrai que rien ne garantit que la prime alimentaire bénéficie aux produits de qualité. Mais l'article 1er , dans sa rédaction initiale, posait un premier jalon ambitieux dans la lutte contre la faim et son adoption nous aurait laissé du temps pour travailler aux contours d'un véritable chèque alimentaire. Non seulement la pauvreté rend l'accès à la nourriture difficile, mais elle contraint aussi ceux qui en souffrent à acheter des ali...
…le combat continue. L'article 1er , transformé par l'adoption d'un amendement du groupe Renaissance, prévoit désormais l'instauration d'une prime alimentation exceptionnelle de 60 millions d'euros. Cette mesure n'est en réalité qu'une énième manifestation d'une politique du chèque inefficace, inflationniste et réductrice, car elle ne concerne que les Français précaires, qui ne sont pourtant pas les seuls à être touchés par l'inflation des prix des produits alimentaires. Pour une importante ponction sur le budget de l'État, le résultat dans...
…le versement aux 11 millions de Français les plus en difficulté d'une prime alimentation exceptionnelle de 50 euros par mois. Dans une France plus riche que jamais, la NUPES avait proposé dès juillet des mesures structurelles, comme l'augmentation du Smic à 1 600 euros net.
...ondre à l'urgence sanitaire et d'agir pour l'intérêt général et la santé publique, en inscrivant dans la loi l'interdiction de fabriquer et vendre des viandes contenant des additifs nitrés, dont l'Anses a confirmé qu'ils augmentaient le risque de cancer colorectal – on en dénombre 43 000 chaque année en France. Mais alors, « combien le texte coûtera-t-il ? », me demanderez-vous. Le dispositif de prime alimentaire est chiffré à 6,6 milliards d'euros, soit à peine plus de 2 % de la fortune supplémentaire engrangée par les cinq plus grands milliardaires du pays grâce à Emmanuel Macron. Pour que tout le monde comprenne bien, je reformule : pour l'équivalent de 2 % de la fortune supplémentaire – j'insiste sur ce point – accumulée par les cinq plus riches du pays depuis 2017, on pourrait aider 11 mi...
…et surtout que nous ayons le courage de nous attaquer enfin aux problèmes structurels qui touchent notre pays et les ménages. La politique du chèque : vous n'avez que ce mot à la bouche. C'est évidemment un concept alléchant, surtout lorsqu'il consiste à distribuer de l'argent public – qui n'est donc pas le vôtre –, mais votre proposition de loi n'est absolument pas généreuse. Tout d'abord, les primes sont très souvent ciblées sur les seuls plus modestes et ne profitent quasiment jamais aux classes moyennes. Les seuils qui conditionnent le recours aux aides sont d'ailleurs parfaitement arbitraires et extrêmement contestables, entraînant une véritable injustice pour les Français. Peut-être cela vous étonnera-t-il, mais les classes moyennes, que vous oubliez tant, sont également touchées par l'...
...>, cette tendance se traduit par des préoccupations accrues concernant l'écologie, la santé du consommateur, le caractère naturel et bienfaisant du produit, enfin la sûreté de la production. La proposition de loi que nous nous apprêtons à examiner tente de s'attaquer à ces enjeux : nous saluons l'initiative, bien que les dispositifs proposés ne soient pas pertinents. S'agissant par exemple de la prime alimentaire, rappelons que le Gouvernement a lancé fin 2022 le programme Mieux manger pour tous, accompagné en 2023 d'une enveloppe de 60 millions d'euros afin de soutenir diverses initiatives locales – y compris des chèques alimentaires instaurés par les collectivités territoriales. En outre, l'un des principaux problèmes posés par votre proposition réside dans l'impossibilité de déterminer quel...
... de se nourrir correctement. Cette situation est insupportable : pourtant, peu de mesures sont prises en la matière. Le Gouvernement nous promet depuis 2020 un chèque alimentaire qui n'est toujours pas arrivé. La proposition de loi que nous étudions visait à apporter des réponses urgentes, et je tiens à remercier notre collègue du groupe Écologiste – NUPES pour ce travail. Nous avons entendu s'exprimer en commission l'hostilité au texte des orateurs de droite et d'extrême droite, allant jusqu'à évoquer une guerre idéologique, civilisationnelle, dont le but serait de nous interdire de manger de la viande. La persistance d'une telle opinion est tout à fait regrettable à l'heure où les données scientifiques concernant le climat et la santé convergent pour nous inciter à diversifier nos sources de...
...uider les nouvelles pratiques, notamment le passage d'un élevage intensif à un élevage extensif associé à la polyculture, ainsi que de soutenir et accompagner les agriculteurs dans ces transitions. Toujours en commission, la majorité, également opposée à cette proposition de loi, l'a entièrement détricotée et vidée de sa substance : nous le déplorons. L'article 1er visait ainsi à instaurer une « prime alimentation exceptionnelle ». Le groupe Socialistes et apparentés soutient cette proposition, qui procède d'une logique que nous défendons régulièrement ; par conséquent, nous regrettons que l'adoption d'un amendement de réécriture émanant du groupe Renaissance ait transformé ce dispositif en une expérimentation dont les crédits seraient ceux du programme Mieux manger pour tous, doté pour 2023 d...
...te démarche que participe la proposition de loi visant à mieux manger en soutenant les Français face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine – objectifs que nous devons tous avoir à cœur d'atteindre. Il nous faut modifier structurellement la problématique à laquelle les familles françaises sont confrontées ; malheureusement, tel ne serait pas l'effet de ce texte. Ainsi, la prime alimentaire temporaire de 50 euros, qui coûterait aux finances publiques plus de 6 milliards, ne garantirait aucunement, à long terme, une alimentation durable et saine aux familles les plus précaires. Il convient plutôt, comme cela a été évoqué, de nous engager dans une stratégie globale visant à ce que tous aient accès à une alimentation équilibrée, respectueuse du corps et de l'environnement ...
Je voudrais commencer par remercier les collègues qui soutiennent notre proposition de loi. Monsieur Wulfranc, sachez qu'il est malheureusement difficile de flécher la prime dès à présent. Les acteurs de terrain nous ont indiqué qu'il fallait six à douze mois pour les négociations sur un éventuel fléchage. Or vous savez que nous ne pouvons plus attendre : vous comprendrez donc la façon dont nous avons construit cette mesure. Madame Galzy, la création d'un comité de parties prenantes n'est pas une mesure ubuesque, c'est une mesure visant à favoriser la concertation. ...
…j'ai envie de vous demander quelle mouche vous a piquée ! Les Républicains sont en effet le seul groupe à avoir déposé un amendement de suppression d'une prime alimentation, au moment où les Français en ont le plus besoin !