Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "alimentaire"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

La situation est historique. Je ne répéterai pas les chiffres, déjà énoncés, de l'inflation sur les produits alimentaires, ni ne rappellerai la hausse exponentielle du nombre de nouveaux bénéficiaires de l'aide alimentaire. Je considère que nous sommes tous conscients, sur ces bancs, de l'urgence d'agir. Et parce que je mise sur l'intelligence collective, je vous propose de nous concentrer collectivement sur les solutions afin que des milliers de familles aient enfin de quoi remplir leur frigo demain. Avant même d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Après une année 2022 durant laquelle se sont allongées les files de l'aide alimentaire et s'est aggravée la détresse des plus précaires, 2023 s'annonce bien plus périlleuse pour la plupart des Français. Après une année durant laquelle les prix alimentaires ont augmenté de 15 %, tout laisse à penser que l'année en cours sera une nouvelle année de fièvre des prix, notamment des prix alimentaires. De fait, la facture s'allonge un peu plus chaque mois. Le prix de produits de première n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

La France a beau être une puissance agricole, elle ne nourrit pas tous ceux qui ont faim. Les repas sautés, les produits qu'on n'ose envisager parce qu'ils sont trop chers, les privations pour pouvoir nourrir les enfants sont une réalité pour un nombre croissant de nos concitoyens. En 2021, entre 3,2 millions et 3,5 millions de personnes ont dû recourir à l'aide alimentaire. C'est trois fois plus qu'il y a dix ans, et ces chiffres, déjà astronomiques, ne tiennent pas compte de tous ceux qui renoncent aux réseaux d'aide parce que ceux-ci se trouvent trop loin de leur domicile, et que l'essence, elle aussi, est chère, ou parce que la pauvreté est une étiquette trop lourde à porter et que le regard des autres est pesant. Ils se résignent à avoir faim. Alors, que faire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

L'alimentation est un phénomène global de politique publique, qui soulève notamment l'enjeu de notre souveraineté alimentaire. Mais c'est aussi un sujet personnel où se lient nos goûts, nos préférences, nos gourmandises. L'alimentation est aussi un droit. En effet, le droit à l'alimentation est reconnu dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, dans laquelle il fait partie du droit à un niveau de vie suffisant. L'ancien maire, l'éleveur et le restaurateur que je suis ne peut être indifférent à ce suj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

…à travers la loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (loi Egalim), la loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, sans oublier la lutte contre le gaspillage, l'obligation d'un menu végétarien par semaine dans les cantines ou encore l'introduction dans le débat public de l'idée de chèque alimentaire. Ce gouvernement et cette majorité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

Toutefois, l'alimentation est au cœur de plusieurs débats. D'abord, l'aliment est le résultat d'un schéma de production. La question « Qu'est-ce que je mange ? » est indissociable des questions suivantes : « Qui produit ? » et « D'où vient le produit ? » Lorsque nous définissons des politiques publiques alimentaires, nous devons établir avec précaution si, en favorisant telle ou telle catégorie de produits, nous avantageons nos agriculteurs, notre savoir-faire local ou l'importation de produits et, à travers eux, de méthodes que nous trouverions intolérables chez nous. Ensuite, l'alimentation est un enjeu social dans des périodes d'inflation où les prix des produits alimentaires augmentent au point que des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

..., ne mangez pas trop gras, trop salé, trop sucré », « Mangez cinq fruits et légumes par jour » : malheureusement, aujourd'hui, beaucoup de Français ne le peuvent plus. Un sur deux déclare être à l'euro près lorsqu'il fait ses courses, et alors que, selon les derniers chiffres publiés par l'Insee, l'inflation avoisine en moyenne 6 % en mars 2023, elle atteint presque 14,5 % s'agissant des produits alimentaires d'après l'Inspection générale des finances (IGF) : 54 % sur le prix du sucre, 33 % sur celui des steaks, 25 % pour le riz ou encore 22 % pour le beurre, autant de hausses inacceptables. Cette proposition de loi part d'un bon sentiment : aider les Français à mieux manger, tout en soutenant leur pouvoir d'achat face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine – un véritable el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

... d'un amendement du groupe Renaissance, prévoit désormais l'instauration d'une prime alimentation exceptionnelle de 60 millions d'euros. Cette mesure n'est en réalité qu'une énième manifestation d'une politique du chèque inefficace, inflationniste et réductrice, car elle ne concerne que les Français précaires, qui ne sont pourtant pas les seuls à être touchés par l'inflation des prix des produits alimentaires. Pour une importante ponction sur le budget de l'État, le résultat dans le porte-monnaie du consommateur est ridicule : 6 euros seulement ! La proposition écologiste d'instaurer une prime alimentation exceptionnelle, relayée par le Gouvernement, ne peut que faire écho à la fameuse phrase imputée à Marie-Antoinette : « Ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ! ». Cette mesure, c'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

…instaurer la TVA à 0 % sur un panier de biens de première nécessité, comprenant une centaine de produits alimentaires – fruits et légumes frais, œufs, farine, nutrition infantile, viandes, poissons, céréales, produits laitiers notamment – ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Il s'agit d'une mesure de bon sens, déjà adoptée chez nos voisins espagnols il y a quelques mois et, plus récemment, au Portugal, qui a décidé d'instaurer une TVA à 0 % sur les biens alimentaires de première nécessité. Aider les Français à mieux manger et les soutenir face à l'inflation est une nécessité, mais nous n'y répondrons pas avec vos propositions. Dans le contexte inflationniste et au regard de la crise économique que nous traversons, nous ne pouvons pas voter pour un texte qui vise à donner uniquement quelques dizaines d'euros supplémentaires pour l'année à une petite catégori...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Il est temps que la France adopte la mesure défendue par Marine Le Pen durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2022 : instaurer une TVA à 0 % sur un panier d'une centaine de biens alimentaires de première nécessité. Il est temps de promouvoir une mesure qui aidera nos concitoyens à faire face à la crise économique actuelle. Mes chers collègues, il est grand temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Dans le même temps, le nombre de personnes ayant recours à l'aide alimentaire – à travers le réseau des banques alimentaires ou des associations distribuant des denrées sans condition – est passé de 5,5 millions à plus de 9 millions. Et la situation s'aggrave encore en raison de l'inflation sur les produits alimentaires qui explose : 20 % sur le beurre et les pâtes, 25 % à 30 % sur les viandes, entre 30 % et 40 % sur de nombreux légumes. Il est donc plus qu'urgent de donne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

…qui aurait pourtant permis une augmentation générale des salaires grâce à la convocation de négociations dans les différentes branches. Nous souhaitions également augmenter les retraites et les minima sociaux, et instaurer une garantie autonomie pour les jeunes, afin de limiter le nombre d'étudiants dans les files d'attente de l'aide alimentaire : là encore, Rassemblement national, Républicains et macronistes s'y sont opposés à l'unisson. Urgence sociale donc, mais également écologique et sanitaire : s'il faut reconnaître des avancées, ces dernières années, en matière de menus végétariens dans une partie de la restauration collective, l'urgence nous impose aujourd'hui de déplacer plus rapidement les curseurs. Nous devons augmenter le no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

...à l'urgence sanitaire et d'agir pour l'intérêt général et la santé publique, en inscrivant dans la loi l'interdiction de fabriquer et vendre des viandes contenant des additifs nitrés, dont l'Anses a confirmé qu'ils augmentaient le risque de cancer colorectal – on en dénombre 43 000 chaque année en France. Mais alors, « combien le texte coûtera-t-il ? », me demanderez-vous. Le dispositif de prime alimentaire est chiffré à 6,6 milliards d'euros, soit à peine plus de 2 % de la fortune supplémentaire engrangée par les cinq plus grands milliardaires du pays grâce à Emmanuel Macron. Pour que tout le monde comprenne bien, je reformule : pour l'équivalent de 2 % de la fortune supplémentaire – j'insiste sur ce point – accumulée par les cinq plus riches du pays depuis 2017, on pourrait aider 11 millions de pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Notre pays a faim et notre modèle alimentaire a des effets écologiques et sanitaires ravageurs : entendez-le ! Aujourd'hui, nous pouvons agir favorablement sur toutes ces urgences : saisissons cette occasion !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Vous êtes censée réagir sur le texte ! N'avez-vous donc rien à dire sur la misère alimentaire ? Bravo !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

Jean Anthelme Brillat-Savarin expliquait que « la destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent ». Aujourd'hui plus que jamais, nos habitudes alimentaires évoluent non seulement afin de relever les défis écologiques qui se présentent à nous, mais également parce que la santé par l'alimentation constitue l'un des enjeux majeurs des années à venir. Outre cet aspect sanitaire primordial, l'évolution de cette consommation est une donnée essentielle à l'équilibre futur de l'agriculture française. Or, en Europe particulièrement et plus encore en France,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

...onal de la recherche sur le cancer (Circ), lequel estime que la viande transformée est cancérogène pour l'homme. L'Anses a également souligné que près de 99 % de la population ne dépassent pas les doses journalières admissibles de ces composés et que la réduction à un niveau « aussi bas que raisonnablement possible » de leur ajout intentionnel dans les aliments constituait un objectif de sécurité alimentaire. Le plan d'action annoncé par le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, prévoit par conséquent une ambitieuse trajectoire de réduction ou de suppression des additifs nitrés dans tous les produits alimentaires. Dès lors, bien que, je le répète, nous partagions votre objectif, le groupe Dem ne pourra voter en faveur du texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

...fficultés que rencontrent les Français face à une augmentation considérable du coût de la vie, notamment des denrées. Beaucoup d'entre eux, des jeunes, des familles, des personnes âgées, peinent à manger à leur faim, sans même parler de se nourrir correctement. Cette situation est insupportable : pourtant, peu de mesures sont prises en la matière. Le Gouvernement nous promet depuis 2020 un chèque alimentaire qui n'est toujours pas arrivé. La proposition de loi que nous étudions visait à apporter des réponses urgentes, et je tiens à remercier notre collègue du groupe Écologiste – NUPES pour ce travail. Nous avons entendu s'exprimer en commission l'hostilité au texte des orateurs de droite et d'extrême droite, allant jusqu'à évoquer une guerre idéologique, civilisationnelle, dont le but serait de nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

L'évolution des comportements alimentaires ne doit évidemment pas s'opérer au détriment des agriculteurs : il convient pour cela de guider les nouvelles pratiques, notamment le passage d'un élevage intensif à un élevage extensif associé à la polyculture, ainsi que de soutenir et accompagner les agriculteurs dans ces transitions. Toujours en commission, la majorité, également opposée à cette proposition de loi, l'a entièrement détricotée ...