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...es personnes âgées se sont dégradées. La loi dite grand âge a été abandonnée ; la cinquième branche de la sécurité sociale est vide et inadaptée aux besoins. La réforme des retraites ne fera qu'empirer la situation en précarisant les personnes âgées qui vivent déjà sous le seuil de pauvreté et en augmentant le risque de maladie grave au moment de la retraite. Il est grand temps de revaloriser les métiers de l'aide à domicile. La France insoumise réclame la création d'un service public de la dépendance, ainsi que le développement d'établissements publics et du maintien à domicile. Nous proposons de créer un guichet unique de l'autonomie sur chaque territoire, pour renforcer les dispositifs d'accompagnement et d'information. Il est urgent d'élargir le droit à la formation des proches aidants, d'œ...
...les conditions les professionnels de trente-neuf établissements des services sociaux ou médico-sociaux pouvaient réaliser une telle démarche. Cette expérimentation doit s'achever à la fin de cette année. Quel bilan en faites-vous, tant du point de vue du financement du service rendu à la personne qu'en matière de droit du travail, notamment eu égard aux distorsions horaires ? Vous avez parlé des métiers. Ne croyez-vous pas qu'il faudrait organiser une sorte de transversalité entre les métiers exercés dans les Ehpad, au domicile de la personne dépendante et dans les établissements médico-sociaux, afin de garantir une certaine fluidité des métiers en fonction des appétences et de la difficulté à maintenir l'exercice de certaines professions ? Enfin, ne faudrait-il pas changer l'expression auxili...
Vous avez dressé plusieurs constats et formulé de nombreuses propositions qui nous semblent devoir être au cœur du débat public, car elles mettent en lumière des enjeux considérables auxquels nous sommes tous et toutes plus ou moins confrontés à un moment ou à un autre de notre existence. Vous avez beaucoup évoqué la question de l'attractivité des métiers, qui est très récurrente, celle des conditions de travail et de rémunération, et celle du temps dont on dispose pour s'occuper d'une personne, afin que ce travail ait lui-même du sens. Nous parlons très régulièrement de ces questions, sur lesquelles on n'avance pas beaucoup – pour le dire de manière indulgente. Derrière ces questions, il y a deux sujets. Le premier, c'est le niveau de protecti...
...ien vieillir de ces personnes, tant à domicile qu'en établissement, et pour recruter les professionnels nécessaires. J'insiste, nous avons besoin d'une vraie trajectoire sur la durée, tout comme nous avons besoin que le grand âge soit considéré dans sa globalité. Il faut bien sûr une augmentation adéquate des moyens financiers et humains. Nous devons développer la formation et l'attractivité des métiers du soin et du domicile, renforcer la médicalisation, et disposer d'une offre de logements diversifiée répondant aux besoins spécifiques des personnes âgées et des personnes handicapées ainsi qu'à leur niveau de dépendance. J'ajoute que nous devons accorder une attention particulière au rôle des aidants. Vous l'avez dit, la population âgée de plus de 60 ans va passer de 17 millions à 27 millions ...
...études formulées tout à l'heure à ce sujet par la représentante de la CFDT. Pour aider les aidants, la première chose à faire est d'aider les aidés. Il faut qu'ils soient mieux pris en charge par la protection sociale, et que le service public de l'autonomie soit à la hauteur. Avez-vous prévu un grand plan de formation ? En effet, le plan de mobilisation nationale en faveur de l'attractivité des métiers du grand âge 2020-2024, dit rapport El Khomri, estimait qu'il faudrait former 350 000 nouveaux professionnels d'ici à 2025. Où en est-on ?
Vous avez évoqué la société du lien, et le lien qui doit être recréé pour nos aînés, à domicile ou en établissement. Nous avons parlé des problèmes d'organisation des établissements et, en commission, de la création de conférences pour essayer de structurer la prévention. Nous nous inquiétons également de l'attractivité des métiers – le sujet a été abordé tout à l'heure avec Mme Myriam El Khomri – ou de la maltraitance, mais aussi d'aide aux aidants. Finalement, j'ai depuis très longtemps le sentiment que nous traitons des symptômes, alors qu'il faudrait traiter la maladie, c'est-à-dire le manque de moyens. Ce n'est ni votre gouvernement, ni votre ministère, ni vous, monsieur le ministre, qui avez créé cela : vous essayez...