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...liser une telle démarche. Cette expérimentation doit s'achever à la fin de cette année. Quel bilan en faites-vous, tant du point de vue du financement du service rendu à la personne qu'en matière de droit du travail, notamment eu égard aux distorsions horaires ? Vous avez parlé des métiers. Ne croyez-vous pas qu'il faudrait organiser une sorte de transversalité entre les métiers exercés dans les Ehpad, au domicile de la personne dépendante et dans les établissements médico-sociaux, afin de garantir une certaine fluidité des métiers en fonction des appétences et de la difficulté à maintenir l'exercice de certaines professions ? Enfin, ne faudrait-il pas changer l'expression auxiliaire de vie, qui comporte le terme auxiliaire, afin d'anoblir ce métier si beau ?
...tional en faveur du grand âge et grandement défaillant ; en cause, le manque croissant de personnels médico-sociaux l'isolement, la solitude, l'absence de services de soins palliatifs, et j'en passe. Une politique ambitieuse doit donc passer par une réflexion approfondie, voire une remise en cause de notre modèle, alors que nous savons que nos aînés veulent avant tout vieillir chez eux et non en Ehpad, nous souhaitions vous demander si, dans le prolongement des recommandations du rapport mentionné, vous jugez également opportun d'arrêter la construction d'Ehpad et quelles sont les mesures que vous envisagez pour favoriser le maintien à la maison des personnes âgées dépendantes.
Au-delà des grandes déclarations du Gouvernement, il n'y a pas de politique à la hauteur des défis pour nos seniors alors qu'il y a urgence, particulièrement en outre-mer. Il y a urgence d'abord dans le domaine du logement. Selon la Fédération hospitalière de France (FHF), seuls 6 % des logements sont adaptés à ce public. L'hébergement dans les Ehpad, ensuite, est trop rare et trop cher, avec un personnel certes dévoué, mais épuisé faute d'effectifs supplémentaires. S'agissant des aides à domicile, ce sont les grands oubliés de la politique du Gouvernement. Quand y aura-t-il de nouveaux emplois, une revalorisation des salaires et l'amélioration de leurs conditions de travail ? Enfin, quelles aides incitatives prévoyez-vous pour les aidants fa...
...llions à 27 millions de personnes en 2050, tandis que 4 millions de Français seront en perte d'autonomie. Nous parlons beaucoup de la préservation de l'autonomie dans le cadre de l'examen en commission de la proposition de loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France, or cette préservation requiert absolument de remettre les résidents au cœur des priorités, en rendant les Ehpad plus humains. Nous constatons en effet un manque considérable de moyens humains et financiers, si bien que par manque de temps, les soignants agissent à la place des résidents, ce qui nuit évidemment à leur autonomie. Les soignants ne peuvent accompagner les résidents comme ils le souhaitent, ce qui suscite énormément de démotivation et entraîne des arrêts de travail – phénomènes tout à fait préj...
...nser l'offre globale, en commençant par modifier la communication des différents dispositifs existants grâce à une porte d'entrée unique ? En effet, nous voyons bien que ces divers dispositifs ne sont pas toujours accessibles, alors qu'ils ont le mérite d'exister. De plus, toujours dans l'optique de repenser l'organisation de l'offre, il apparaît nécessaire de conforter les passerelles entre les Ehpad, les services d'accompagnement à domicile, les établissements médico-sociaux et, pourquoi pas, le relayage. À cet égard, je serais heureux de connaître votre position sur cette dernière possibilité, son expérimentation devant se conclure en fin d'année. Quelle perspective entendez-vous donner à ce dispositif ? Enfin, une nouvelle organisation devrait engendrer une offre globale renforcée et amél...
... donc qu'il y ait un écart entre les discours du Gouvernement et les moyens réels consacrés à l'autonomie. Ma première question est donc la suivante : quelles ressources supplémentaire pourriez-vous mobiliser dès 2024 afin de financer la prise en charge de la dépendance à la hauteur des besoins ? Deuxièmement, les professionnels invités ce soir ont tous indiqué préférer un financement global des Ehpad et des structures d'aide à domicile à une dotation horaire. Seriez-vous disposé à faire évoluer les modalités de financement de la prise en charge de la dépendance pour répondre à cette recommandation des professionnels du secteur ?
Je poserai plusieurs questions concrètes : je suis député depuis peu, j'ai été maire jusque très récemment et président d'un Ehpad rattaché à un centre hospitalier universitaire (CHU), ainsi que d'une résidence autonomie. Grâce aux ADMR et autres structures, nous accompagnons de plus en plus longtemps les personnes âgées à leur domicile ; toutefois, celles-ci se retrouvent ensuite directement propulsées en Ehpad. Les résidences autonomie sont une partie de la solution, mais leur modèle économique pose problème : la situatio...
...ltramarins où la situation a été plus prégnante que sur le territoire hexagonal. À la suite des premières déclarations, ce matin, de François Braun, ministre de la santé et de la prévention, je souhaiterais vous entendre sur la manière dont vous envisagez, tant sur le plan du calendrier que de la méthode, la réintégration des soignants, en particulier dans les territoires ultramarins et dans les Ehpad. Même si cette réintégration n'apportera pas une réponse définitive à la pression constante qu'ils subissent, elle est le début du commencement de la réponse.