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...dans ma circonscription. La première concerne un jeune enfant de 3 ans qui bénéficie d'une notification pour un accueil en institut d'éducation motrice (IEM) mais n'y a pas obtenu de place. Il n'en n'aura pas non plus la rentrée prochaine et peut-être pas non plus à la suivante. Les médecins spécialistes qui le suivent disent qu'il pourrait être scolarisé en école maternelle s'il bénéficiait d'un accompagnement par un AESH. L'équipe pédagogique de l'école de secteur, qui connaît la famille et l'enfant, est prête à l'accueillir. Mais il a apparemment été répondu à la famille que, parce qu'il bénéficie de la notification pour un accueil en IEM, cet enfant ne pourra pas bénéficier d'un AESH. Cet exemple n'est malheureusement pas unique. J'ai rencontré tout à l'heure un jeune élève scolarisé en deuxième ann...
...ur ce débat. Vous semblez regretter que l'AESH n'ait pas de lien direct avec les parents. Pensez-vous que nous devrions proposer une autre solution ? L'enseignant a parfois moins de liens avec l'enfant que la personne qui doit s'en occuper et qui connaît à ce titre ses attentes et ses besoins. Certains enfants présentant un trouble du comportement sont parfois, en raison du manque de place ou d'accompagnement, orientés vers un hôpital de jour. Des initiatives privées regroupant des professionnels du champ médico-social, dont des éducateurs spécialisés libéraux intervenant dans les écoles et à domicile, vous semblent-elles de nature à pouvoir pallier ces manques ?
...es heures de prise en charge de leur enfant soient revues à la baisse malgré des préconisations de la MDPH ? Combien sont-ils à se sentir seuls face à des institutions qui sont bien trop souvent muettes ? Par manque d'AESH, par manque de places dans des instituts médico-sociaux, par manque de formation des enseignants, certains de nos enfants sont déscolarisés ou placés en hôpital de jour pour un accompagnement par défaut. Le dispositif Pial a été instauré en 2017. Pouvons-nous évaluer son efficacité ? Pourrait-on envisager le rattachement des AESH du Pial à la direction de l'établissement dont ils dépendent, pour optimiser leurs interventions ? Le droit à la scolarisation de tout enfant en situation de handicap, ce droit à l'école réaffirmé par la loi pour l'égalité des droits et des chances, la parti...
...cela représente donc seulement 60 % d'un temps plein. Or, au regard de tout le temps de travail que leur mission leur impose en dehors des heures de classe, leur emploi devrait être assimilé à un temps plein, et donc rémunéré comme tel. Par ailleurs, nous devons mieux former les AESH, notamment en renforçant la formation continue et en prévoyant des formations en dehors des heures consacrées à l'accompagnement des enfants. Proposer des formations communes aux AESH et à d'autres intervenants entourant l'enfant souffrant de handicap permettrait de renforcer la cohésion entre les différents intervenants, de décloisonner les métiers et d'encourager l'interaction et l'échange. C'est en valorisant le quotidien des AESH, collectivement et en responsabilité, que l'inclusion des enfants souffrant d'un handicap ...
... actuel des droits des enfants et des familles concernés. Or nous ne pouvons que constater que le déploiement des Pial dans les territoires, bien loin d'améliorer la situation, l'a détériorée, en détériorant les conditions de travail, en morcelant les prises en charge et en favorisant le temps partiel qui, finalement, est subi non seulement par les AESH, mais également par les enfants. Si un tel accompagnement à trou correspond à la notification et aux besoins de certains enfants, ce n'est pas le cas pour de nombreux autres, pour lesquels il s'explique par un défaut de moyens. Pourtant, comme vous le rappeliez, le droit à l'instruction est un droit fondamental des enfants. Le droit à l'instruction implique également que les enseignants soient formés – c'est l'objet de ma deuxième question. Combien d'U...
...d'accompagnants dans l'éducation nationale. Ils s'en trouvent obligés d'abandonner leurs études : c'est un arrache-cœur pour eux comme pour leurs proches, monsieur le ministre. Faute de décisions idoines et d'une vraie politique dans ce domaine, des milliers d'enfants sont privés d'école. L'État ne prend pas toujours en considération le taux d'invalidité notifié par la MDPH pour mettre en place l'accompagnement. Les AESH poussent des cris de détresse, parfois de colère. Ils sont dans une grande précarité : très peu de moyens ont été déployés. Vous allez sûrement répéter vos précédentes réponses, mais quels plans de formation ont été élaborés à leur intention ? Ce sont des accompagnants, et non des surveillants ! En 2019, la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'u...