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Je vous remercie, mesdames, monsieur, d'être présents pour évoquer un sujet ô combien important. Cet échange avec vous est un temps privilégié pour nous, parlementaires. Je me permettrai d'évoquer deux situations concrètes constatées dans ma circonscription. La première concerne un jeune enfant de 3 ans qui bénéficie d'une notification pour un accueil en institut d'éducation motrice (IEM) mais n'y a pas obtenu de place. Il n'en n'aura pas non plus la rentrée prochaine et peut-être pas non plus à la suivante. Les médecins spécialistes qui le suivent disent qu'il pourrait être scolarisé en école maternelle s'il bénéficiait d'un accompagnement par un AESH. L'équipe pédagogique de l'école de secteur, qui connaît la famille et l'enfant, est prête à l'accueillir. Mais il a...
Pour avoir quitté l'éducation nationale en juin dernier, je connais bien la situation qui nous est décrite aujourd'hui. Elle nous est d'ailleurs souvent rappelée, à juste titre, lors de nos permanences en circonscription. Face à des parents et des élèves en situation de handicap également en souffrance, à des enseignants désemparés et aux camarades assistant à ces moments de souffrance, le Gouvernement ne mène aucune action c...
...isager le rattachement des AESH du Pial à la direction de l'établissement dont ils dépendent, pour optimiser leurs interventions ? Le droit à la scolarisation de tout enfant en situation de handicap, ce droit à l'école réaffirmé par la loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 qui reconnaît la responsabilité de l'éducation nationale, mérite la plus grande attention de l'État. Pour soutenir la scolarisation de tous les enfants qui attendent d'intégrer une autre structure, peut-on imaginer un soutien de l'État à des initiatives privées qui regroupent des professionnels du champ médico-social, dont des éducateurs spécialisés libéraux qui interviennent déjà directement dans les écoles ou à domicile ?
...les enseignants identifient assez rapidement la nécessité d'un dépistage. Une fois le diagnostic posé, on attend beaucoup de ces enfants surdoués. On pense que leur haut potentiel va en faire naturellement des élèves brillants dans l'environnement scolaire. Malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'unités d'enseignement adaptées, la réalité est différente. Si l'article L. 321-4 du code de l'éducation dispose bien que « des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves à haut potentiel ou manifestant des aptitudes particulières afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités […] », cette intention ne se traduit pas toujours concrètement. Nous devons donc aller plus loin et développer des écoles dites intégratives, qui regroupent les enfants surdoués au sein d'une...
... que de manifester de la violence à l'encontre des personnels enseignants ou de leurs camarades de classe : l'école les maltraite, interrompt leur parcours scolaire et, finalement, ce sont les parents – le plus souvent, les mères – qui sont contraints de cesser leur carrière pour prendre soin d'eux. Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour remédier à cette défaillance de l'éducation nationale qui, de fait, déscolarise des enfants ?
...né par une AESH. Ces élèves se trouvent ainsi dans une situation très particulière, compliquée. Il importe de placer les élèves au centre des réflexions, pour leur apporter la meilleure réponse possible. Pour les exemples que je viens de citer, les MDPH peuvent apporter, selon les départements, des réponses différentes. Certaines envisagent des doubles notifications ; d'autres non. Le fait que l'éducation inclusive soit partagée entre l'éducation nationale et les MDPH, voire les agences régionales de santé, crée des situations qui ne sont pas faciles. J'en viens à ma question : ne faudrait-il pas une véritable réforme institutionnelle pour accueillir au mieux les enfants handicapés ?
...icap, soit plus de 13 %, sont scolarisés en établissement hospitalier ou médico-social. Quel regard portez-vous, monsieur le ministre, sur ces enfants qui jamais n'accéderont à l'école ordinaire, à cause de leurs fragilités, mais qui possèdent une soif d'apprendre démesurée, parfois même lorsqu'ils sont privés de communication verbale ? Quels moyens allez-vous mobiliser pour améliorer l'accès à l'éducation de tous les enfants, notamment de ceux qui souffrent d'une lourde dépendance ?
Les conférences, les tables rondes, les déclarations du Président de la République et du Gouvernement ne masqueront pas, malheureusement, les dures réalités que connaissent les personnes en situation de handicap et leur famille. Des milliers d'enfants se heurtent à la rigidité des règlements, au défaut de formation du personnel éducatif et au manque d'accompagnants dans l'éducation nationale. Ils s'en trouvent obligés d'abandonner leurs études : c'est un arrache-cœur pour eux comme pour leurs proches, monsieur le ministre. Faute de décisions idoines et d'une vraie politique dans ce domaine, des milliers d'enfants sont privés d'école. L'État ne prend pas toujours en considération le taux d'invalidité notifié par la MDPH pour mettre en place l'accompagnement. Les AESH pousse...
Que pensez-vous, monsieur le ministre, du fait d'en arriver à devoir déposer un recours auprès du tribunal administratif pour qu'un enfant en situation de handicap accède à l'école ? C'est souvent la réponse que l'éducation nationale apporte à leur famille. Pouvez-vous nous préciser combien de recours ont ainsi été déposés pour non-respect du droit à l'éducation ? Je discute souvent avec des familles d'élèves en situation de handicap. Comme elles, j'ai du mal à voir vers quel modèle nous nous dirigeons – pour autant que nous nous dirigions quelque part, sinon droit dans le mur. Que pensez-vous du modèle italien en ...