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... monde de rugby – vous noterez que j'aime bien le rugby. Si le projet de loi avait porté sur le rugby, nous aurions été ravis d'avoir une belle discussion sur ce sport qui construit le penser-ensemble en déconstruisant les logiques individualistes. Mais non, en fait, on nous propose encore une fois d'utiliser le prétexte d'un événement sportif pour déroger au code de l'environnement en matière de publicité. Décidément, c'est une obsession : faire en sorte que le code de l'environnement soit déshabillé de multiples façons. Or, à force de déroger sans arrêt au code de l'environnement, l'exception tend à devenir la règle. À considérer à chaque occasion qu'il n'est pas nécessaire d'appliquer le code de l'environnement, il n'en reste plus grand-chose. Vous comprendrez que c'est excessif pour nous, d'au...
...caparés par d'autres événements. De même, pensez-vous qu'ils ignorent la tenue de la Coupe du monde de rugby ? Au Tournoi des Six Nations, d'ailleurs, nous avons réalisé de bons scores. Il existe suffisamment de moyens d'en parler pour ne pas rajouter sur les grands bâtiments des trucs énormes qui n'ont pas de sens. Quand j'étais gamin, les rares fois où je suis venu à Paris, je n'y ai pas vu des publicités géantes partout comme il y en a maintenant. Non seulement je trouve ça moche mais, surtout, je trouve ça triste !
Je regrette que l'amendement n° 340 n'ait pas été adopté, ce qui aurait témoigné d'un peu de bon sens. L'amendement n° 341 est un amendement de repli visant à limiter les dérogations au code de l'environnement. Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait déroger au code de l'environnement pour des publicités mais, au moins, il faudrait restreindre les lieux où elles sont autorisées aux seules communes où se trouve un des sites de la compétition et non pas à celles qui accueillent une opération liée à la promotion de l'événement.
Alors que notre pays vit une crise énergétique qui n'aura échappé à personne et que les coûts de l'énergie explosent pour nos concitoyens, par cet amendement de Mme Regol il s'agit, de manière très concrète ici encore, d'éviter que ces dérogations ne puissent bénéficier à des publicités lumineuses qui consomment énormément d'énergie et doivent tout simplement être interdites, comme nous l'avons déjà dit. Ces publicités lumineuses, très sincèrement, sont pénibles. Tout le monde les trouve, ou les trouvera bientôt, insupportables. Il faut donc les limiter au maximum. Cela me paraît relever du bon sens et je ne comprends vraiment pas pourquoi nous en sommes encore à devoir déposer...
Comme j'ai eu l'occasion de le dire précédemment, les publicités numériques sont bien exclues du dispositif. L'avis de la commission est donc défavorable.