3 interventions trouvées.
Pour les retraités, vous revalorisez les pensions, là aussi en deçà du niveau de l'inflation ; et je ne reviendrai pas sur ce qui vient de se passer. Enfin, pour ceux qui perçoivent des allocations, c'est la même punition : la revalorisation est toujours inférieure à l'inflation. Au nom du déficit budgétaire qui en serait aggravé, vous avez refusé tous les amendements que nous vous avons proposés visant à augmenter les salaires du public comme du privé, à augmenter les pensions, à augmenter les allocations à hauteur de l'inflation, que vous avez vous-même estimée. Mais nous aurions pu faire autrement. À l'image de nombreux pays euro...
J'ajoute que la seconde délibération qu'a demandée ce soir le Gouvernement sur l'amendement voté par l'Assemblée concernant la revalorisation des pensions de retraite ne fait que conforter notre choix de voter contre ce projet de loi. Je parlais de rendez-vous manqué avec l'avenir ; c'est aussi un rendez-vous manqué avec la démocratie, et un rendez-vous manqué avec le pouvoir d'achat.
Cette proposition de taxe exceptionnelle n'est pas, tant s'en faut, une idée défendue dans nos seuls rangs. Le Fonds monétaire international et le secrétaire général des Nations unies la recommandent. L'Union européenne s'est emparée du débat. Jusqu'à ce soir, vous avez dû consentir quelques reculs : la revalorisation des retraites pour 500 millions d'euros, que vous avez finalement mise sous le boisseau ; le déblocage de 300 millions d'euros pour compenser, en fonction d'un niveau d'épargne brute, les charges d'énergie et de dégel du point d'indice dans certaines collectivités.