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Je lui rappelle également qu'il n'y a pas dans cet hémicycle, d'un côté, les défenseurs des retraités et, de l'autre, leurs pourfendeurs : il n'y a que des députés qui œuvrent dans le sens de l'intérêt général.
L'amendement présenté par M. de Courson, qui était un amendement d'appel, prévoyait d'amputer de 500 millions d'euros les retraites des fonctionnaires civils et militaires. Un tel dispositif ne fonctionne pas. En vérité, c'est cette majorité qui agit en faveur des 18 millions de retraités qui percevront, à compter du mois de juillet, 60 euros de plus par mois.
Je m'adresse en particulier aux députés de l'intergroupe NUPES : alors que vous avez voté contre le projet de loi en faveur du pouvoir d'achat qui prévoyait cette revalorisation, ne venez pas nous donner des leçons sur la revalorisation du pouvoir d'achat des retraités !
...lus de 15 %, passant de 800 à 900 euros. Vous n'avez pas voté cette augmentation, pas plus que vous n'avez voté le bouclier tarifaire, tandis que cette majorité l'a mis en place. Nous avons demandé une seconde délibération sur les dispositions adoptées à la suite du vote de l'amendement n° 194. J'en appelle à la responsabilité de chacun d'entre vous pour faire en sorte que le pouvoir d'achat des retraités soit véritablement protégé.
...on est inscrite dans le règlement : personne ne le conteste. Souffrez quand même que nous contestions que vous y ayez recours, sur un article d'une telle importance, car vous n'y étiez pas obligés. Ce choix, il vous faudra l'assumer. L'éclaircie aura finalement été de courte durée. De nombreux organes de presse se sont fait l'écho de ce qui semblait être une bonne nouvelle pour un grand nombre de retraités de notre pays
et vous allez revenir en arrière ! Vous allez jouer la montre avec les retraités, en leur disant qu'il est « probable » qu'une revalorisation ait lieu dans quelques mois. Vous comprendrez, je pense, que cette revalorisation « probable » ne nous suffise pas. Vous employez des arguments techniques. Vous levez un gage d'un côté mais vous refusez de le lever de l'autre.
... savoir votre rapport réel à la question du pouvoir d'achat, est voté, vous voulez revenir sur ce vote. Du texte sur le pouvoir d'achat jusqu'à ce PLFR, l'écart est grand entre les belles déclarations et la réalité des mesures que vous adoptez. Et quand les parlementaires souverains parviennent à vous arracher une mesure de progrès social, qui améliore concrètement le pouvoir d'achat – celui des retraités, en l'occurrence – vous recourez à la seconde délibération ! J'ai parlé des retraités, mais il aurait pu s'agir de tant d'autres sujets : vous proposez des revalorisations inférieures à l'inflation. Tout cela n'est qu'un jeu de dupes. Monsieur le ministre, la seconde délibération, c'est le match retour du mauvais perdant !
Rien sur les salaires ! Rien pour assurer le blocage des loyers ou limiter les dépenses contraintes grâce à la rénovation thermique ! Oui, vous jouez avec les nerfs de la population. Et alors que nous avions enfin arraché une victoire pour les retraités, qui allaient voir leurs pensions revalorisées à hauteur de l'inflation, vous revenez sur cette mesure en moins de vingt-quatre heures. C'est lamentable. Mesurez-vous l'impact de vos tergiversations sur l'opinion publique ?
J'ai entendu la présidente de l'Assemblée nationale dire qu'elle ne voulait pas d'une assemblée trop lisse, qu'il était devenu indispensable de négocier, de pratiquer la concertation. C'était le 24 juillet, il y a trois jours, et cette résolution est déjà complètement enterrée. Avec cette seconde délibération, non seulement vous revenez sur les gains pour le pouvoir d'achat de l'ensemble des retraités ,