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Interventions sur "drapeau"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Iordanoff :

Les débats ont néanmoins montré que vous êtes passés à côté de l'objet de cette proposition de loi, qui consistait à afficher, partout en France, notre attachement au drapeau français et au drapeau européen. Je ne comprends pas, au vu de cet objectif, que vous fassiez une différence entre les communes selon qu'elles ont plus ou moins de 1 500 habitants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Iordanoff :

Cela n'a plus aucun sens : soit le drapeau est un symbole et, dans ce cas, on l'affiche partout, soit on ne le fait pas. C'est déjà une tradition dans beaucoup d'endroits. Si c'est pour faire une loi à la carte avec des dérogations, ce n'est pas la peine ! Je suis désolé, mais les communes rurales ne sont pas en dehors de la République : il n'existe absolument aucune raison de les traiter d'une manière différente !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... Europe-là. Vous nous obligez à aller petit à petit vers cette Europe. Une fois de plus, de même que pour de nombreux autres textes ou actions, vous avez choisi le mauvais vecteur, vous avez employé la mauvaise méthode. Changez donc votre paradigme politique et démocratique ! N'imposez pas les choses ! Pendant les vingt-quatre ans où j'ai été maire, j'ai expliqué aux services municipaux que les drapeaux, ce n'est pas seulement un symbole ; c'est aussi de la communication. Grâce aux drapeaux, on savait qu'une délégation étrangère était présente dans la ville ou bien qu'il y avait un événement, par exemple la Journée de l'Europe, le 9 mai. Nous les hissions non pas en permanence, mais lors des grands événements. On nous invitait à pavoiser tous les bâtiments publics, notamment la mairie et les ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Vous avez certainement déjà géré des communes, mais peut-être ne s'agissait-il pas de communes où le vent déchire les drapeaux, où le soleil les brûle ou les décolore.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

La communication, vous dis-je ! Rien n'est pire qu'un drapeau tricolore ou un drapeau européen déchiqueté ! Vous auriez dû vous poser toutes ces questions ou accepter que nous nous les posions, mais vous n'en avez rien fait. Vous n'avez pas évalué le budget que cela représente pour les communes. Lors de la niche de notre groupe, le 4 mai dernier, nous vous avons suggéré d'indexer la DGF sur l'inflation. Vous n'avez pas voulu le faire. Nous avons d'ailleurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ution de cette Europe disposera éventuellement que le symbole est obligatoire sur tel ou tel site. Pour l'heure, vous cherchez à nous imposer une idéologie qui n'a pas été acceptée par les Français. Dès lors, nous sommes très gênés. Cela nous ennuie de voter contre cette proposition de loi absurde, car nous la respectons déjà en grande partie : dans nombre des territoires où nous sommes élus, le drapeau européen flotte déjà sur les mairies. Au Havre et dans les communes alentour, notamment dans ma ville, Gonfreville-l'Orcher, le drapeau européen est déjà hissé – ma collègue députée de Fécamp, ici présente, peut l'attester.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Vous, les fédéralistes, vous avancez masqués – toujours ! – et ne faites rien au hasard – jamais ! Votre but n'est pas seulement de compléter gentiment le drapeau français ; il est bel et bien de le remplacer à terme. En effet, vous avez osé, à plusieurs reprises, retirer purement et simplement le drapeau français de l'Arc de Triomphe ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Nous ferons donc évidemment barrage, aujourd'hui ou demain, à votre drapeau bleu, comme Lamartine a tenu tête en 1848 aux révolutionnaires qui voulaient imposer le drapeau rouge. Il l'a fait avec ces mots : « Si vous m'enlevez le drapeau tricolore, […] vous m'enlèverez la moitié de la force […] de la France ! »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

 « Car l'Europe ne connaît que le drapeau de ses défaites et de nos victoires dans le drapeau de la République et de l'Empire. […] C'est le drapeau de la France, c'est le drapeau de nos armées victorieuses, c'est le drapeau de nos triomphes qu'il faut relever […]. La France et le drapeau tricolore, c'est une même pensée, un même prestige, au besoin, une même terreur, au besoin, pour nos ennemis ! […] Citoyens, pour ma part, le drapeau ro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Avec ce texte relatif au drapeau européen, vous, macronistes, avez démontré l'inutilité de votre politique. Alors qu'une revendication simple – l'abrogation de la réforme des retraites – unit le peuple français ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

vous avez décidé que nous perdrions des heures à débattre d'un texte inutile et dénué de sens, puisque nos mairies, pour l'essentiel, arborent déjà les drapeaux français et européen. Nous aurions pu discuter du pouvoir d'achat, de l'inflation, des salaires qui n'augmentent pas, de la crise de l'eau qui se dessine, notamment à Mayotte, ou encore des institutions d'une Ve République à bout de souffle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Mais non : des heures durant, nous avons parlé de drapeaux ! Au terme de son examen, que reste-t-il donc de votre texte politicien,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Vous avez dit vouloir que l'on arbore partout les drapeaux européen et français : vous y avez finalement renoncé pour les mairies des communes de moins de 1 500 habitants, c'est-à-dire pour 70 % d'entre elles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Il y aura également eu une voix – j'ignore laquelle – contre la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. C'est dommage, car elle dispose en son article 3 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. » Là, nous avons un souci, les amis, parce que, s'agissant du drapeau européen, l'expression de la souveraineté de la nation n'a pas vraiment été entendue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

La référence au drapeau figurait dans le traité établissant une Constitution pour l'Europe, que le peuple français a rejeté par référendum en 2005.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Nous aurons bu le calice jusqu'à la lie : quel malaise règne depuis deux jours au sujet des symboles de la République ! Ces débats en ont amusé certains, excité d'autres ; reste que nous avions là une occasion de nous réunir autour du drapeau tricolore, celui qu'avait adopté la Convention nationale, celui qui, au-delà des divergences de sensibilité, avec La Marseillaise, avec la devise de notre République, fait l'histoire de France et la France. Parce que la majorité – devrais-je dire une partie de la majorité ? – a voulu par un petit jeu politicien, maladroit, voire quelque peu malhonnête,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

…lui adjoindre le drapeau européen, la discussion s'est tendue, émaillée d'invectives, jusqu'à donner une image bien dégradée de l'Assemblée nationale, alors même que le pays connaît tant de difficultés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Nous n'approuvons pas cette mesure parce que nous nous cramponnons à l'article 2 de la Constitution, approuvé par le peuple, par voie de référendum, en 1958, qui fait du drapeau tricolore celui de la République. Peut-être certains d'entre nous, mesdames et messieurs de la majorité, auraient-ils pu vous suivre en raison de son aspect symbolique, mais votre raisonnement même s'est révélé spécieux : ce soir, il tombe à l'eau, puisque vous avez exclu de votre dispositif 70 % des communes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Vous avez voulu opérer une diversion législative, et vous voilà devenus les metteurs en scène d'un théâtre de Guignol. Au fond, tout ce à quoi vous excellez vraiment, c'est à diviser. Vous êtes capables de monter les Français les uns contre les autres, de nous diviser à propos de ce qui devrait nous rassembler, en particulier le drapeau bleu, blanc, rouge.