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Interventions sur "drapeau"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Ce n'est pas avec un drapeau que nous y parviendrons. Je continue à croire que l'attachement au pays et à l'Europe se nourrira de l'exemplarité de notre action. Le simple fait de déployer un drapeau sur le fronton d'une mairie ne nous fera pas nous sentir plus européens ou plus français ! Notre groupe émet trois principales réserves sur ce texte. La première concerne la portée du dispositif. Soyons honnêtes, le drapeau tric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

On ne leur a pas demandé de le faire ! Je connais certes une commune qui n'a pas toujours de drapeau au fronton de la mairie, mais elle a 110 habitants : chaque sou compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Je ne vois pas trop l'intérêt de la mesure. Certains de mes collègues citeront leur drapeau régional,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

…comme le drapeau basque – cher Inaki –, le drapeau occitan, le drapeau alsacien et, bien sûr, le drapeau breton.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Le drapeau remplit aussi une fonction mémorielle. Or sa vue réveille parfois des souvenirs peu agréables. À La Rochelle, on vous parle du siège ; dans les Cévennes, des dragonnades ; en Vendée, des exactions des colonnes infernales. Chacun met ce qu'il veut derrière le drapeau, parfois sa propre mémoire : en fonction de son territoire, chacun relit l'histoire bien calibrée apprise à l'école. Aussi le sujet ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

J'ai déjà vu des drapeaux français qui avaient perdu le rouge : seuls le bleu et le blanc subsistaient, parce que la dégradation est assez rapide lorsqu'ils sont déployés en permanence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

C'est la première visée de ce texte : renforcer nos institutions républicaines. Ensuite, le texte tend à rappeler que notre drapeau est le symbole de notre souveraineté, d'où sa place d'honneur. Or, désormais, notre souveraineté s'incarne aussi dans la construction commune du Conseil de l'Europe et de l'Union Européenne, qui ont choisi un drapeau commun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

En vertu des articles 2 et 88 de notre Constitution, notre emblème national, mis à la place d'honneur, doit être accompagné par le drapeau européen, comme c'est d'ailleurs le cas dans notre hémicycle, derrière la présidente, et comme c'est le cas sur les photographies officielles du Président de la République, depuis le président Sarkozy. N'oublions jamais que la construction européenne et ses symboles trouvent leur origine dans les deux conflits mondiaux nés en Europe, qui, par deux fois au siècle dernier, ont ravagé notre contine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

... le rappellent, qui ne rêvent que de rejoindre cette Europe, pour échapper aux diktats de ceux, Poutine en tête, qui n'acceptent ni la démocratie, ni la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, ni les droits de l'homme et du citoyen. La souveraineté partagée, c'est d'abord celle qui défend la paix, la démocratie et les droits de l'homme, dont nous réaffirmons ici la prééminence, en plaçant le drapeau européen au côté de celui de la France, symbole de notre identité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

...r leur vie privée ou de poser en couverture de magazines people ; le Président refuse de recevoir les syndicats pour apaiser la colère sociale mais donne des interviews à Pif gadget. Quant aux députés de la majorité relative, ils nous proposent d'occuper plusieurs heures de nos débats en commission, et maintenant en séance, à rendre obligatoire le pavoisement du fronton des mairies avec le drapeau européen. Mais vous n'avez pas honte ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

...s la presse des derniers jours. Il y est question de légiférer sur quelque chose qui se passe déjà bien et d'un texte dont l'objectif n'est pas de légiférer mais de faire parler ; selon M. Bourlanges ce matin à la radio, les enjeux sont « extrêmement secondaires ». Un député, toujours de votre majorité, a résumé l'ensemble en deux mots : « une connerie ». En effet, dans de nombreuses mairies, le drapeau européen côtoie déjà le drapeau tricolore. Ceux qui ont envie de le pavoiser le font ; ceux qui n'en ont pas envie ne le font pas, que ce soit pour des raisons matérielles ou financières – dans les plus petites mairies notamment. Votre obligation ridicule, qui va une fois de plus à l'encontre du principe de libre administration des collectivités territoriales et qui n'est assortie d'aucune sancti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

La proposition de loi est également un outrage au vote des Français. Nous savons que vous avez pour habitude de trahir leur volonté, mais lors du référendum de 2005, 55 % des Français ont dit non à une Constitution pour l'Europe, non au fédéralisme européen et à ses symboles, dont ce drapeau fait partie. Enfin, elle est un outrage à l'intelligence des Français et un moyen de propagande ridicule. Ce n'est pas en imposant ce symbole de la Commission européenne que vous la ferez aimer aux Français ; que vous leur ferez oublier les injonctions de Bruxelles concernant nos finances publiques ou notre système de retraite ; que vous leur ferez oublier les ravages de la mondialisation sauvage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

De quoi parlons-nous aujourd'hui pour occuper l'Assemblée nationale ? De l'obligation de pavoiser toutes les mairies de France avec les drapeaux français et européen. Vous rendez-vous compte du ridicule de ce texte ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Mais non, nous allons parler drapeaux ! Le ridicule de la situation est évident : le rapporteur lui-même a déclaré sur RMC que « ce texte ne répond pas aux défis politiques et sociaux du moment ». C'est bien de le reconnaître, monsieur le rapporteur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Vous le savez, il n'y a ni urgence ni enjeu. Dans les rares endroits où ce n'est pas le cas, les raisons sont souvent matérielles et financières : il est des petites communes où il n'y a qu'un mât ; dans d'autres, il n'y en a que deux, et, depuis quelque temps, on y accroche le drapeau ukrainien à côté du drapeau français. Allez-vous obliger ces mairies à remplacer le drapeau ukrainien par le drapeau européen ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Allez-vous obliger ces mairies aux petits budgets à acheter de nouveaux mâts et de nouveaux drapeaux ? Non, bien sûr, car vous n'enverrez même pas cette proposition de loi au Sénat : vous y seriez battus comme vous l'avez déjà été en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

L'Europe et la construction européenne, collègues macronistes, ne tiennent pas dans le déploiement d'un drapeau au fronton des mairies : elles tiennent dans les mots et dans les actes. Vous utilisez l'Europe pour instaurer la compétition de chacun contre tous ; nous voulons en faire un lieu d'harmonie des droits démocratiques, sociaux et environnementaux.