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Instaurer le repas à 1 euro pour tous les étudiants permettrait de réparer les injustices du système boursier. Je pense aux étudiants ultramarins, très souvent exclus des bourses nationales à cause des sur-rémunérations dont bénéficient leurs parents. Je rappelle qu'en outre-mer, celles-ci visent à compenser le coût exorbitant de la vie. À Mayotte, le panier alimentaire coûte ainsi 64 % plus cher que dans l'Hexagone, mais ce facteur n'entre pas d...
La pression psychologique est insupportable pour certains étudiants, car les jeunes ultramarins souffrent d'une double peine : dans l'Hexagone, ils subissent la précarité mais aussi l'éloignement pendant des périodes interminables. Alors que le Gouvernement a eu le bon sens, en 2020, d'instaurer un tarif pour les résidents corses permettant à certains jeunes de rentrer chez eux à prix réduit, rien n'a été fait pour les jeunes ultramarins, alors que les tarifs de...
...a loi Egalim – loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous – dans la restauration collective, avec des labels de qualité, des circuits courts et des produits bio. En 2020, à ce tarif social unique au monde, nous avons ajouté un tarif super-social à 1 euro, pérennisé pour tous les étudiants boursiers et tous les étudiants en difficulté qui en font la demande.
Quel sens y aurait-il à étendre ce tarif à tous les étudiants ? J'ai un enfant qui entrera à l'université à la prochaine rentrée ; il est rattaché à mon foyer fiscal et bénéficie de mon soutien.
Les étudiants français se trouvent dans une grande précarité. La crise sanitaire a été un point de bascule pour une jeunesse qui a été sacrifiée : tous les secteurs pourvoyeurs de jobs étudiants ont fait l'objet de fermetures administratives, privant durablement un pan entier de la jeunesse de sources complémentaires de revenus. Les étudiants sont actuellement confrontés à une inflation terrible, qui les fra...
Grâce à cette proposition de loi, nous pourrions nous honorer d'inscrire dans le marbre de la loi que les étudiants bénéficient d'une tarification sociale. Ce serait une avancée extraordinaire et la marque de notre attention pour ceux qui sont en grande précarité. Nous pourrions également nous honorer de prendre en compte ceux qui connaissent des difficultés passagères. Le débat est intéressant car il oppose deux notions, celle d'égalité – consistant à offrir les mêmes aides à tous – et celle d'équité – cons...
Sur le papier, cette proposition de loi semble reposer sur une bonne idée, mais ce n'est qu'une apparence. En effet, la solution, même si elle est facile, n'est pas juste, alors que les Français attendent de nous que nous adoptions des textes pour répondre à leurs besoins. Le groupe Horizons et apparentés votera donc contre la généralisation du tarif à 1 euro à l'ensemble des étudiants.
Il s'agit d'un amendement très important, les étudiants qui étaient présents dans l'hémicycle le savent. Pourquoi ? Il vise à rétablir le texte d'origine afin que tous les étudiants de France puissent manger pour 1 euro, deux fois par jour, dans tous les points de restauration agréés du Crous – cafétérias ou restaurants. J'ai demandé un scrutin public car chacun d'entre vous doit voter en son âme et conscience, et bien comprendre la portée de son vo...
Réfléchissez bien ! Si vous refusez ces repas à 1 euro, les files dans les distributions alimentaires continueront. N'est-il pas déplorable qu'au XXI
Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas dans la journée pour des raisons financières. Cette situation alarmante im...
… alors que ma proposition de loi vise au contraire à traiter tous les étudiants de la même façon.
Trouvez-vous juste que l'enfant d'un député bénéficie du même tarif qu'un étudiant étranger qui arrive en France et n'a pas le droit aux bourses ?
Le tarif social s'applique à la majorité des étudiants et le tarif très social est réservé aux boursiers et précaires. C'est cela la justice sociale, ce sont des tarifs différenciés !
Vous dites des bêtises ! Un étudiant qui a les moyens n'ira pas au Crous car il sait qu'il peut manger des repas de meilleure qualité ailleurs. Votre argument est donc fallacieux ! Si des étudiants ont besoin de manger, ils n'iront plus à la banque alimentaire. Vos prétextes n'ont aucun sens. Nous voterons pour l'amendement de la rapporteure et appelons tous les députés qui sont confrontés à des étudiants en difficulté à voter pour,...
L'amendement n° 14 est un amendement du consensus. Il faut le voter car, dans le cas contraire, les étudiants se retrouveront le bec dans l'eau ; ils n'auront rien. La situation de nos étudiants est alarmante. Qui aurait pu croire qu'en 2023, des étudiants seraient obligés de faire la queue devant des distributions alimentaires pendant des heures pour obtenir de quoi se nourrir quelques jours ?
Alors que, pendant la crise sanitaire, vous avez su mettre en place des mesures exceptionnelles visant à éviter une situation chaotique, force est de constater qu'avec la poussée inflationniste, cela ne suffit plus ! Vu l'augmentation du prix des logements et des produits de première nécessité, nos étudiants ont plus que jamais besoin que l'État leur vienne en aide. Ce ne sont plus uniquement les étudiants boursiers qui doivent bénéficier d'une aide, mais tous, les critères d'attribution des bourses étant insuffisants pour juger de la situation.
Notre amendement vise à diminuer de 1 euro le prix du repas pris au Crous pour tous les étudiants, en maintenant le tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et non-boursiers en situation de précarité extrême. Sur l'année universitaire, cela constituerait une économie non négligeable pour les étudiants. Comment prétendre être l'une des plus grandes puissances mondiales si nous ne donnons pas les moyens à nos enfants d'étudier correctement, sans le stress des fins de mois qui touche, hélas...
C'est vraiment une discussion à fronts renversés ! La ministre et notre groupe essaient de vous l'expliquer sans succès : en quelques jours, vous avez diminué la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités les plus aisés – vous, la gauche ! – et prévoyez, désormais, les repas à 1 euro pour tous les étudiants.