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... fait des conditions de vie des étudiants une priorité, en prenant rapidement des mesures fortes, que ce soit lors de la crise sanitaire – je pense à l'instauration du repas à 1 euro pour les étudiants boursiers à la rentrée 2020, puis pour tous les étudiants lors du second semestre 2020-2021 – ou l'été dernier, lorsque, pour les aider à faire face à l'inflation, il a décidé la revalorisation des bourses, l'augmentation des APL, le gel des loyers des résidences gérées par les Crous, etc. Il nous faut désormais aller vers les étudiants précaires, qui méconnaissent encore trop souvent leurs droits. Nous devons les informer qu'ils ont la possibilité de demander auprès du Crous à bénéficier de ce tarif réduit. Il nous faut les accompagner dans leur démarche – 44 assistantes sociales vont d'ailleurs...
Les critères d'éligibilité au repas à 1 euro sont différents de ceux qui sont appliqués pour les demandes de bourses : ils sont strictement liés aux conditions de vie de l'étudiant seul et non à celles de ses parents ou de sa famille. Il est à noter que les élèves en situation précaire qui font des demandes d'aides reçoivent une réponse rapide et que 80 % de ces demandes sont acceptées. Les refus sont surtout dus à des dossiers mal remplis.
...amendement que le groupe Horizons proposera lors de la discussion des articles. Par ailleurs, un plan ambitieux en faveur de l'amélioration des conditions de vie des étudiants sera prochainement présenté. Des consultations sont en cours ; elles se prolongeront jusqu'à la fin du mois et aboutiront à la présentation de différents scénarios prenant notamment en compte les critères d'attribution des bourses, les logements, la mobilité et la restauration, pour une application dès la rentrée de l'année universitaire 2023-2024. Car c'est bien de manière globale qu'il faut appréhender la condition étudiante, et non en privilégiant un seul de ses aspects. Aussi le groupe Horizons ne votera-t-il pas l'amendement du groupe Socialistes et apparentés qui vise à revenir à la première mouture du texte. Il dé...
...ans son ensemble de près de 6,5 % en 2022 et l'inflation continue de toucher durement les étudiants ; pour accéder aux denrées de base, beaucoup n'ont plus d'autre recours que de se tourner vers l'aide alimentaire, au point que les associations disent ne plus être en mesure d'absorber la demande ; enfin, le Gouvernement a fait adopter un projet de loi de finances dans lequel la revalorisation des bourses ne couvre même pas l'inflation. Le constat est toujours le même : 19 % des jeunes de 18 à 29 ans vivent sous le seuil de pauvreté et 56 % d'entre eux déclarent ne pas manger à leur faim ! La réponse est, également, toujours la même : « Oui, nous allons procéder à une réforme des bourses ». Eh bien, cette réforme, nous l'attendons de pied ferme, car il faut créer, pour les étudiants et la jeune...
...re eux, dans la précarité. Face à cette jeunesse que l'on célèbre, que l'on cite souvent en exemple, qui nous oblige par son engagement, sommes-nous vraiment à la hauteur ? En France, 20 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. Mais la précarité est bien plus étendue que ne le laisse penser ce simple chiffre. La crise de la covid-19 a agi comme un révélateur des failles d'un système de bourses à bout de souffle, incapable d'assurer l'autonomie des étudiantes et étudiants, un système qui exclut bon nombre de jeunes dont la famille ne peut subvenir à leurs besoins. Cela fait des années que le constat est connu, que nous rappelons à intervalles réguliers les mêmes chiffres, dans l'espoir qu'un jour, une réforme structurelle, comme celle que nous proposons, intervienne. Le coût de la vi...
...s, nous constatons tous la fragilité du monde étudiant, qui souffre d'une grande précarité. Il ne s'agit pas de dire que le Gouvernement n'a rien fait, madame la ministre. Vous en avez parlé dans votre propos et je ne doute pas que les oratrices issues de la majorité qui me succéderont à la tribune auront à cœur de revenir sur le gel des loyers ou encore sur la perspective d'une augmentation des bourses – même s'il y aurait évidemment des choses à dire sur ces éléments eu égard à l'inflation. Cependant, en dépit des actions qui ont été menées, la précarité étudiante s'aggrave en France. C'est dans ce contexte, madame la rapporteure, que vous nous soumettez cette proposition de loi, que je veux saluer en ce qu'elle nous permet d'avoir un début de commencement de débat – en attendant que d'autre...
...amais aidées pour rien et que leur travail profite à des gens qui s'enorgueillissent d'une forme de paresse et d'assistanat. Fort de cette expérience, je puis vous dire que l'instauration d'un repas à 1 euro sans distinction de revenus permettra à chacun de considérer que nous accompagnons tous les étudiants pendant un moment de leur vie – du moins jusqu'à ce que la grande discussion relative aux bourses ait lieu et permette peut-être d'à nouveau distinguer les étudiants.
S'agissant du logement et des frais généraux, nous avons revalorisé de 4 % les bourses sur critères sociaux,…
…ainsi que des protections périodiques, afin de lutter contre la précarité menstruelle. Pour les plus précaires que sont les boursiers et les étudiants en grande difficulté économique n'ayant pas accès aux bourses, une aide exceptionnelle de solidarité de 100 euros a été versée à la rentrée et le repas en resto U à 1 euro a été maintenu. Selon nous, l'objectif de cette proposition de loi doit être de pérenniser dans la loi les repas du Crous à 1 euro pour les publics que je viens d'évoquer : les boursiers et les étudiants en difficulté, notamment les étudiants étrangers. Je tiens à rappeler que c'est no...
Nous considérons que les étudiants les plus précaires qui ne bénéficient pas d'une bourse, comme les étudiants étrangers, doivent être mieux informés sur l'existence de cette offre de repas à 1 euro qui leur est proposée. Aussi présenterons-nous un amendement visant à améliorer l'information qui leur est donnée. De plus, nous serons également attentifs aux amendements portant sur la qualité des repas servis. En conséquence, nous nous prononcerons pour cette proposition de loi, pourvu...
J'espère qu'elle aboutira prochainement et qu'elle sera ambitieuse pour concerner davantage d'étudiants, lisser les seuils d'attribution, et augmenter le montant des bourses. Je souhaite également qu'elle aborde la question de la restauration universitaire et d'une tarification sociale adaptée à nos étudiants, à qui nous devons de meilleures conditions de vie, afin qu'ils puissent vivre sereinement leur vie d'étudiants, qu'ils réussissent leurs études et puissent emprunter le parcours qu'ils ont choisi.
Oui, il faut revoir de fond en comble le système des bourses. Oui, il faut aider les étudiants qui en ont besoin. J'ai été boursier, comme beaucoup, j'ai connu la galère et les petits boulots car mes parents ne pouvaient pas financer mes études.
Avec vous, payer devient suspect et travailler un problème, voire une punition. Jusqu'à quand continuerez-vous dans cette spirale du mépris du réel et de la valeur des choses ? La solidarité nationale est précieuse. Elle doit être protégée et non pas dilapidée. Dans l'attente de la réforme du système des bourses, que nous attendons comme vous, nous vous proposons une chose simple : que tout étudiant qui souhaite bénéficier de ce repas à 1 euro s'engage en contrepartie deux heures par semaine au service d'une collectivité locale.
... solution retenue par le Gouvernement lors des rentrées 2021 et 2022, consistant à maintenir le repas à tarif préférentiel pour les étudiants boursiers et les non-boursiers précaires, apparaît juste, car elle permet d'accompagner au plus près les étudiants dans le besoin. Précisons que cette année, elle a été accompagnée d'un ensemble de mesures allant du chèque de rentrée à la revalorisation des bourses, grâce à un effort budgétaire supplémentaire de 300 millions d'euros. Je rappellerai également, comme d'autres avant moi, que le tarif à 3,30 euros est déjà un tarif social étendu à l'ensemble des étudiants et que ce prix n'a pas évolué depuis 2019 – stagnation que l'on n'a pas constatée sous tous les gouvernements. Le choix d'une aide ciblée est surtout juste, en cohérence avec notre modèle d...