Interventions sur "alimentaire"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...ur place et à se faire communiquer tout document utile, qui l'autorisent également à demander à la Cour des comptes de procéder à des enquêtes, nous permettra de mettre en évidence les différents facteurs concourant à la vie chère et de formuler des propositions pour orienter les politiques publiques afin d'y remédier. Nous pourrons ainsi analyser la formation des prix et des marges des produits alimentaires, le rôle de la TVA et de l'octroi de mer, le poids des oligopoles, des industriels, des importateurs, des distributeurs ou encore du fret. Nous pourrons aussi évaluer le bien-fondé et l'attractivité des différents boucliers qualité prix mis en œuvre actuellement outre-mer, en analyser la pertinence et les élargir à des familles de produits de première nécessité, comme les pâtes ou les conserves....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...les départements et les régions d'outre-mer. Les niveaux de vie médians de la Martinique et de la Guadeloupe sont inférieurs de 20 à 23 % par rapport à celui de l'Hexagone. À La Réunion, ce taux est inférieur d'un tiers et en Guyane de moitié. À Mayotte, enfin, le niveau de vie médian ne représente qu'un sixième de sa valeur hexagonale. Dans tous les territoires d'outre-mer, les prix des produits alimentaires sont de plus en plus inaccessibles et l'accès à internet représente un coût beaucoup plus élevé qu'en métropole. De même, les fournitures scolaires sont largement plus chères. Permettez-moi de prendre quelques exemples. Il n'est pas normal que le lait en poudre 3e âge coûte 10,89 euros dans les grandes surfaces d'Ivry-sur-Seine et entre 14 et 15,59 euros à La Réunion, soit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

...un discours prononcé à l'occasion des Assises des outre-mer, le problème du coût de la vie dans les départements et les régions d'outre-mer : « La vie chère, a-t-il dit, elle a une explication parfois géographique ou d'organisation, quand il faut importer des matériels et des denrées qui viennent de plusieurs milliers de kilomètres, et nous allons lutter contre cela en développant la souveraineté alimentaire et énergétique de nos territoires. Mais, parfois, la vie chère est aussi entretenue dans les territoires par les acteurs économiques, qui, parce qu'ils sont en situation de monopole, font payer cinq ou dix fois le prix normal. L'Autorité de la concurrence, l'ensemble des services de l'État compétents, en particulier la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

...nants structurels de la cherté de la vie évoqués dans l'exposé des motifs de la proposition de résolution, en particulier des revenus beaucoup plus faibles qu'en métropole. Pour mémoire, à Mayotte, le Smic est inférieur de 20 % au Smic national, la pension de retraite s'élève à 276 euros en moyenne et les prix des biens sont bien plus élevés que dans l'Hexagone, particulièrement ceux des produits alimentaires, qui ont subi, de surcroît, une inflation de 29 % en un an. Or les dotations aux collectivités des outre-mer sont clairement inférieures à celles des collectivités de droit commun, en raison notamment d'une estimation de leur population par l'Insee inférieure de 30 % à la population réelle. À cela s'ajoute une spécificité de Mayotte : l'absence de statut de grand port maritime pour le port de L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...utre-mer est une ancienne et lourde réalité. En 2018, le niveau de vie médian annuel le plus élevé aux Antilles et à La Réunion était de 17 000 euros, contre 24 000 euros en Île-de-France. La dernière enquête économique de l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) a révélé que les prix étaient supérieurs de 39 % dans ce territoire par rapport à ceux de l'Hexagone. Les produits alimentaires sont principalement concernés par les écarts de prix. Rendez-vous compte : selon l'Insee, le différentiel par rapport à l'Hexagone est de 37 % à La Réunion, de 42 % en Guadeloupe, de 45 % en Guyane et atteint même 48 % en Martinique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Dans un rapport remis à la délégation aux outre-mer en 2019, nos collègues Lénaïck Adam et Claire Guion-Firmin rappelaient l'importance de cette catégorie de dépenses pour les ménages : les dépenses alimentaires représentent 16 % à 17 % des dépenses de consommation, et jusqu'à 24 % à Mayotte. C'est énorme quand il s'agit de se nourrir ! Les exemples étant plus parlants que les longs discours, en voici quelques-uns. Un paquet de café soluble de 200 grammes est deux fois plus cher en Martinique qu'en métropole – 10,62 euros au Lamentin, contre 4,24 euros au Havre. Un paquet de quatre yaourts coûte 1,37 eu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

...milles les plus modestes, la part des dépenses contraintes s'élève à 37 % des ressources totales. Cela signifie que, dès le début du mois, les familles réunionnaises ont la tête sous l'eau. Les chiffres – pas ceux du Parti socialiste ni de la NUPES mais bien ceux de la Croix-Rouge – montrent qu'en 2021, dans un département français, celui de La Réunion, une famille sur dix a eu recours à un colis alimentaire. Telle est la réalité sociale de notre territoire ; telle est la réalité de la cherté de la vie à La Réunion. Je tiens à préciser que certaines mesures ont été prises, c'est vrai. Le bouclier qualité prix est une réalité ; l'observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) en est une autre – mais il n'a pas suffisamment de moyens pour faire son travail ; le décret relatif à l'aide excepti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...nion et 53 % en Guyane ; il atteint même 77 % à Mayotte, contre 14 % en France métropolitaine. Toujours selon l'Insee, dans une étude datant cette fois de 2015, les prix s'avèrent plus élevés dans les départements ultramarins que dans l'Hexagone : ils le sont de 12 % aux Antilles, de 11,7 % en Guyane et de 7 % à La Réunion et à Mayotte. Un tel écart provient majoritairement des prix des produits alimentaires : en la matière, le différentiel par rapport à l'Hexagone s'élève à plus de 37 % à La Réunion, 42 % en Guadeloupe, 45 % en Guyane et 48 % en Martinique ; il atteint même 64 % à Mayotte. De tels écarts s'expliquent non seulement par la grande dépendance des territoires ultramarins aux produits importés, qui représentent 74 % des achats des distributeurs, mais aussi par l'importance des frais de ...