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Chacun sait, pour avoir un hôpital dans sa circonscription, qu'il faut revaloriser les traitements de la fonction publique hospitalière. Néanmoins, cette revalorisation peut, c'est vrai, mettre en difficulté les finances des hôpitaux. Mais ce n'est pas par une compensation que l'on résoudra cette difficulté.
C'est en mettant un frein à une tendance inconsidérée à la suradministration de l'hôpital, à sa bureaucratisation galopante.
Près d'un emploi hospitalier sur trois n'est pas occupé par un agent qui se trouve au pied du lit des malades. C'est là le grand malheur de l'hôpital français auquel il faut remédier.
Nous sommes ravis de ce que vous venez de dire sur l'hôpital public et nous retenons votre promesse. Toutefois, l'amendement n° 92 présenté par le groupe Socialistes et apparentés ne portait pas seulement sur l'hôpital mais aussi sur les universités. La question reste posée : l'augmentation du point d'indice sera-t-elle compensée, et comment ?
L'enfer est parfois pavé de bonnes intentions. Je ne mets pas en cause vos intentions, mais le vote de cet amendement renforcerait l'hôpital à deux vitesses et signerait la mort de nos petits hôpitaux.
En 2021, Olivier Véran, alors ministre de la santé, nous disait : « L'hôpital peut compter sur le soutien de l'État. » En 2022, François Braun, le nouveau ministre, nous invite à fermer les services d'urgence parce que l'hôpital ne tient plus – c'est la réalité dans nos hôpitaux. Entre 2020 et 2022 a eu lieu le Ségur de la santé, mais les mesures auxquelles il a abouti sont insuffisantes. Cependant même pour financer ce maigre geste, la Fédération hospitalière de France af...
Toute une série d'amendements qui viennent d'être examinés portent sur des sujets importants : l'hôpital, les enseignants, les pompiers…
Votre bilan sur l'hôpital public, ce sont 17 900 lits fermés et 4 milliards d'économie. Aujourd'hui, l'hôpital public est à terre, les soignants ne savent plus comment crier leur souffrance et 120 services d'urgence sont en détresse, obligeant certains à fermer partiellement. Les vagues de chaleur que nous connaissons conduisent à une augmentation de la fréquentation des urgences. L'hôpital Avicenne a ainsi connu une aug...
Cela a été dit : l'hôpital public est en train de s'effondrer sous nos yeux. Dans ma circonscription à Roubaix, l'hôpital a dû mettre en œuvre en juillet, et c'est la deuxième fois dans l'année, un plan blanc. Les plans blancs sont normalement mis en œuvre pour faire face à des événements catastrophiques comme le covid, qui sont d'une telle ampleur qu'ils créent une tension insupportable pour un hôpital. Dans ma circonscri...
Le département de Seine-et-Marne, dans lequel j'habite, est un gigantesque désert médical, tout comme celui de la Seine-Saint-Denis, de l'Yonne ou encore de la Guyane. Dans ma circonscription, qui compte pourtant un aéroport, de nombreuses voies rapides et l'une des plus grandes zones industrielles de la région, nous ne disposons plus d'hôpital depuis la fermeture de celui de Lagny-sur-Marne, dont le terrain a été livré aux promoteurs immobiliers.
...atients ; le constat est le même s'agissant des infirmiers et des spécialistes. Ainsi, plusieurs de mes élèves ont dû attendre des mois, au détriment de leurs résultats scolaires, avant de rencontrer un orthophoniste ou un ophtalmologue. Tel est le résultat d'une politique nationale qui, depuis des décennies, sacrifie la santé publique, la sécurité sociale, la médecine générale et spécialisée, l'hôpital public, la médecine du travail, la médecine scolaire ou encore les services de la protection maternelle et infantile (PMI).
Cet amendement va dans le même sens que les trois précédents : il pointe une réalité que vivent des millions de Français, c'est-à-dire le manque criant de médecins, d'infirmiers et de professionnels de santé au sens large, que ce soit dans les déserts médicaux ou ailleurs. Nous faisons face à une crise majeure du système de santé et de l'hôpital liée notamment à un manque d'infirmiers, due notamment au fait que leurs conditions de rémunération ne sont pas suffisantes. Il devient urgent d'investir dans ces métiers. C'est pourquoi nous espérons que vous voterez cet amendement, comme nous regrettons que les précédents ne l'aient pas été.