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…il nous reste encore 1 550 amendements à examiner avant d'en arriver à l'article 7, qui contient notre principale proposition pour sauver notre système de retraite par répartition.
Depuis plusieurs jours, vous essayez – en vain, visiblement – de nous faire croire ou de faire croire aux Français et aux Françaises qui nous écoutent que nous serions ceux qui veulent casser le système par répartition,…
…que vous, vous chercheriez à sauver en collant deux ans de plus à tout le monde ! Vous avez aujourd'hui l'occasion d'être cohérents et de montrer qu'entre BlackRock et la répartition, vous choisissez la répartition !
Les amendements que je défends sont très simples : puisqu'il existe aujourd'hui en France – même si c'est à petite échelle – une forme de capitalisation pour les retraites, puisque vous affirmez être pour le système par répartition et puisque celui-ci serait menacé, pourquoi ne pas prendre dans le système par capitalisation ce qui pourrait renforcer le système par répartition ?
Apparemment, ces débats sur la répartition, la capitalisation et le rapport entre capital et travail vous intéressent ; nous les trouvons quant à nous passionnants et nécessaires. Dans ces conditions, nous ne comprenons pas pourquoi vous ne faites pas preuve de plus de cohérence en ouvrant les séances durant une semaine supplémentaire. Nous pourrions ainsi discuter de ces sujets et vous auriez l'occasion de nous montrer le fond de votre p...
Vous semblez défendre le principe de la cotisation et la retraite par répartition alors que, depuis des années, votre objectif fondamental est de casser la sécurité sociale et la retraite par répartition !
Pendant des jours, vous nous avez asséné les mêmes attaques. Vous nous dites que vous, les macronistes, seriez les amis du système par répartition. Bonjour les amis ! Vous voulez faire travailler les Françaises et les Français deux ans de plus, se casser le dos deux ans de plus, se casser les reins deux ans de plus, se casser le corps deux ans de plus ,
et après cela vous osez nous dire que vous êtes les amis du système par répartition ! En vérité, c'est l'inverse : vous êtes les amis du système par capitalisation.
Alors, collègues, ce débat est passionnant et nous devrions l'avoir longuement parce qu'il implique des sujets de fond, comme la question de la répartition entre le travail et le capital. Or ce débat ne peut pas être traité en cinq minutes, d'un claquement de doigts !
Je vais profiter de cette série d'amendements visant à instaurer une contribution exceptionnelle sur les fonds de pension pour faire un aveu. Oui, c'est vrai, l'avenir de notre système de retraite par répartition est menacé.
Pour vous, néolibéraux, il est insupportable que plus de 300 milliards d'euros, chaque année, aillent directement de la poche des travailleurs à celle des retraités, sans passer par le marché. Vous voulez mettre le marché partout ! Vous voulez que les fonds de pension fassent des profits ! Ce projet caché – casser le système par répartition pour favoriser le système par capitalisation –, vous l'avez aussi pour l'école et l'hôpital. Si vous cassez l'école publique, c'est pour favoriser l'école privée ; si vous cassez l'hôpital public, c'est pour favoriser les cliniques privées.
Nous parlons du régime par répartition, mais il y a manifestement une chose que vous ne voulez pas évoquer, c'est la répartition des richesses dans notre pays ! Votre réforme, qui impose à tous les Français de travailler deux ans de plus, est l'impôt le plus injuste et le plus brutal que vous pouviez prélever sur les classes populaires et les classes moyennes, sur cette France qui travaille, la France des bacs professionnels et des BT...
Nous souhaitons nous attaquer aux fonds de pension voraces, en nous inscrivant dans la tradition de notre système par répartition, que vous prétendez vouloir sauver, et de la sécurité sociale qu'Ambroise Croizat qualifiait de « véritable îlot de socialisme dans une France libérée des féodalités financières ». Nous sommes encore loin de l'îlot de socialisme mais, pour ce qui est des féodalités financières, il a été visionnaire, car nous savons bien que votre projet consiste à permettre à celles-ci de mettre le grappin sur le...
...r 2000, le patron de BlackRock France a d'ailleurs été promu par Emmanuel Macron au grade d'officier de la Légion d'honneur : tout un symbole ! C'est l'argent des Français qui est en jeu. Les retraites représentent une manne de plus de 300 milliards qui échappe pour un temps encore à la finance. Nous devons prendre bien évidemment le temps de débattre de l'avenir de notre système de retraite par répartition.
...us sommes d'accord, il faut la reconnaître. Mais nous considérons que cela doit passer par une hausse des salaires, accompagnée d'une hausse des cotisations. Pour nous, les cotisations constituent une forme de salaire différé, point sur lequel nous avons quelques désaccords : j'ai un petit accident de la vie, je me retrouve au chômage, je suis payé ; je suis malade, je suis payé. Notre système de répartition repose sur la solidarité : mes cotisations servent à payer les pensions de ceux qui sont à la retraite. À partir du moment où vous baissez les cotisations sociales, et je le dis à tous les députés qui sont sur ces bancs, vous cassez le système par répartition que vous prétendez défendre. Si vous baissez les cotisations sociales pour augmenter le salaire net, parce que les gens n'arrivent plus à ...
Nos amendements ont tout simplement pour but de pérenniser et élargir notre système par répartition. Il y a dans cet hémicycle un petit parfum de défaite pour les promoteurs de cette contre-réforme. Seuls contre tous, vous souhaitez maintenir tout le monde au travail deux ans de plus. Non seulement vos arguments budgétaires et technocratiques ne tiennent pas, mais vous n'avez pas compris, pas senti, ce qui se passait dans ce pays. Vous êtes à contre-courant de l'histoire. L'appel de l'intersynd...
...te loi Pacte. S'ils peuvent être souscrits individuellement, ils sont le plus souvent proposés, de manière facultative, par les entreprises. Les dispositions que vous défendez reviendraient à mettre à mal le pouvoir d'achat des 13 millions de Français qui en détiennent. Mme Legrain a d'ailleurs été très claire en déclarant que ces plans d'épargne retraite ne mettaient pas en danger le système par répartition puisqu'ils sont très minoritaires. D'un côté, vous affirmez qu'il serait inutile d'aller jusqu'à l'article 7 puisque vous démontrez que d'autres sources de financement sont possibles – nous venons de voir que ce n'était pas le cas ; de l'autre, vous réclamez l'ouverture de séances ce week-end et la semaine prochaine. En deux jours, nous avons débattu trois fois de ce sujet. Nous avons passé plus...
...du. À quoi sert-il de présenter ces amendements les uns après les autres, alors que ce sont tous les mêmes ? Nous n'avançons pas. Vous connaissez depuis plusieurs heures maintenant la position du Gouvernement, de la rapporteure générale et de nos groupes politiques concernant vos nouvelles taxations. Ces mesures ne marchent pas et sont contraires au fondement même de notre système de retraite par répartition et au principe de solidarité intergénérationnelle. Il y a quelques jours, et quelques heures encore, nous gardions l'espoir d'avancer,…
...répétition fixe la notion et fait avancer la réflexion collective, j'aimerais de nouveau plaider pour une mise à contribution des dividendes, notamment des superdividendes, autrement dit ceux qui ont été captés de manière excessive par rapport à la norme dans un secteur ou un type d'entreprise donné. Disons-le : le dividende répond à une logique rigoureusement inverse de celle de la retraite par répartition. Il relève de la propriété lucrative puisque, en vertu d'une somme d'argent qu'elle a injectée dans un projet ou dans un investissement, une personne obtient un droit de tirage tant qu'elle est détentrice du titre. Cette manière d'envisager la propriété nous pose problème. La retraite par répartition offre un autre point de vue sur ce même concept puisqu'elle suppose que nous sommes tous, social...