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...iors et l'obligation de négocier un accord de gestion des emplois et des parcours professionnels prévus à l'article 2 ne s'appliquent qu'aux entreprises de plus de 300 salariés – dans un premier temps, ces dispositions ne concernaient que les entreprises de plus de 1 000 salariés. Ces entreprises n'employant que 39 % des salariés du secteur privé, cet amendement vise à abaisser le seuil de 300 à cinquante salariés.
...taille de l'entreprise et du type de métiers, il pourra y avoir plusieurs indicateurs en valeur absolue ou relative. Tout cela devra être le fruit de la concertation. En revanche, nous sommes certains que cette nouvelle politique à l'égard des seniors doit toucher le plus d'entreprises possible. S'il est bien de commencer par les entreprises de plus de 300 salariés, il faut que celles de plus de cinquante salariés s'approprient le plus vite possible cette nouvelle politique, quitte à adapter le calendrier et les indicateurs. Voilà pourquoi nous demandons d'abaisser le seuil de 300 à cinquante salariés.
…nous proposons donc d'étendre l'obligation de publication des indicateurs relatifs à l'emploi des seniors aux entreprises de plus de cinquante salariés. Je précise que c'est une demande de la CFDT. Il s'agit de se donner les moyens de nos ambitions pour faire de l'emploi des seniors une réalité partout sur notre territoire et dans toutes nos entreprises. Non, nos seniors ne sont pas un poids pour nos entreprises ni pour notre société. Ils y ont toute leur place, de par leur expérience, leur implication et leur savoir-faire. Faisons en ...
Comme les précédents orateurs, je propose d'abaisser à cinquante salariés le seuil auquel les entreprises seront contraintes de déployer l'index seniors initialement prévu pour les entreprises de plus de 300 salariés. Nous touchons ici au cœur de cette réforme, c'est-à-dire la solidarité entre les générations : elle s'exerce à l'égard des plus jeunes, car la sauvegarde de notre système de retraite leur permettra d'avoir une retraite dans plusieurs décennies ;...
Lors de nos débats, la commission avait émis un avis défavorable aux amendements n° 422 et identiques, visant à mettre en place l'index dans les entreprises de cinquante salariés ou plus. À titre personnel, j'émets un avis favorable sur ces amendements.
...tout à l'heure, monsieur le ministre, que les entreprises de plus de 3000 salariés étaient dotées d'un service des ressources humaines performant et compétent. Les entreprises de 3 000 salariés sont certainement dans ce cas, mais on peut considérer que les entreprises de 300 salariés possèdent aussi un service administratif important, notamment en matière de ressources humaines. Une entreprise de cinquante salariés a-t-elle les mêmes capacités administratives qu'une entreprise de 300 salariés ? Telle est la vraie question à se poser, chers collègues. car en réalité, vous allez à nouveau imposer des contraintes lourdes à des entreprises qui ne sont pas forcément équipées pour les supporter.
En France, les administrations peuvent déjà imposer nombre de contraintes à toutes nos entreprises. Il serait judicieux qu'ici, nous ayons conscience qu'il n'est pas sérieux de demander aux entreprises de cinquante salariés de mettre en place des critères concernant l'emploi des seniors. Il faudrait commencer par les entreprises de plus de 1 000 salariés, puis passer aux entreprises de plus de 300 salariés, et voir seulement ensuite si les critères imposés sont adaptables ou non aux plus petites entreprises.
De grâce, n'ajoutons pas de contraintes aux entreprises de plus de cinquante salariés !
D'abord, je me réjouis d'entendre le ministre et la rapporteure soutenir l'application de l'index seniors aux entreprises de plus de cinquante salariés. Rappelons simplement, par souci de cohérence, que lors de nos débats en commission, vous estimiez, madame la rapporteure générale, que « l'index seniors impliqu[ait] une charge administrative non négligeable pour l'entreprise », que « ses résultats [étaient] particulièrement utiles lors des négociations obligatoires sur la gestion de l'emploi » et qu'il était « logique que sa publicatio...
... seuil en commission, a évolué, tout comme le Gouvernement. En matière d'emploi des seniors, l'honnêteté nous oblige à admettre que nous venons de loin et que nos marges de progression sont absolument considérables. Nous doter d'un outil pourra être utile, mais je vous rejoins sur un point, cher collègue Delaporte : il ne suffit pas de créer un index, même en l'étendant aux entreprises de plus de cinquante salariés. Il faut aussi s'attacher à suivre l'évolution dans le temps des mesures que nous prenons et à les adapter si nécessaire.
Sur ses 277 salariés, 157 ont été licenciés et cinquante subissent une situation précaire, embauchés uniquement en CDD d'environ six mois. Vingt se trouvent en grande difficulté, qu'ils soient suivis par la maison départementale des personnes handicapées, hospitalisés, en proie à des addictions ou décédés. Croyez-vous sincèrement que votre index changera la vie de ces salariés, qui ont été malmenés, et même maltraités ?
Voilà maintenant de nombreuses heures que nous débattons de la pertinence de l'index seniors. Celle-ci se confirme. Pour que cet index prenne pleinement effet, toutefois, les députés de la majorité ont souhaité l'étendre aux entreprises de plus de cinquante salariés, rejoignant ainsi un syndicat comme la CFDT.
Je me félicite que Mme la rapporteure, dont la qualité d'écoute ne fait aucun doute, ait entendu cette demande de la majorité et ait évolué sur ce point, tout comme M. le ministre, qui est désormais favorable à ces amendements. Nous sommes heureux de pouvoir voter tous ensemble l'abaissement du seuil d'application de l'index à cinquante salariés.
Comme je l'indiquais tout à l'heure, l'index seniors est un outil d'une portée très faible. Même si vous vous efforcez de l'améliorer, il n'en reste pas moins qu'en France, près d'un tiers des entreprises comptent moins de cinquante salariés. Que fera le Gouvernement pour améliorer l'emploi des seniors dans ces entreprises ?
Rien. Que fera le Gouvernement dans les entreprises de plus de cinquante salariés ? Leur demander de compter le nombre de seniors. Voilà tout. Je ne peux donc que me désoler que la faiblesse de cet outil et l'absence de prise en considération des seniors ne se démentent pas, après tant d'heures de débats.
Il vise à indiquer un âge qui, au fond, correspond à un facteur de pénibilité. J'aimerais revenir à l'idée de l'index. Vous allez demander à des entreprises de cinquante salariés de consacrer du temps à l'élaboration de statistiques et à la publication d'index alors que toutes cherchent des salariés, de la main-d'œuvre. Il serait préférable de leur laisser du temps pour trouver le personnel dont elles ont besoin plutôt que de leur demander de fournir un travail administratif qui ne sert à rien et n'apporte aucune productivité à la nation.
Et voilà qu'à présent, vous leur demandez de déterminer l'âge à partir duquel une personne est considérée comme un senior et doit partir, branche par branche et entreprise par entreprise, aussi bien celles de cinquante salariés que celles de 200 salariés ! C'est une mauvaise plaisanterie que vous infligez aux Français !