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...national. L'accord que nous évoquons tend notamment à s'attaquer à ce phénomène. Si le terme « pirate » est associé à tout un imaginaire, de Barbe Noire à Monkey D. Luffy, la réalité n'est pas aussi excitante : il s'agit le plus souvent de pauvres hères qui n'ont pas trouvé d'autre façon d'assurer leur subsistance. Il est d'autres pirates plus dangereux, qui pillent la région en pratiquant la surpêche, dont les conséquences sur l'environnement sont particulièrement dévastatrices : 97 % de l'immense richesse halieutique de la zone sont capturés par des pays non riverains, alors même que la survie d'une part considérable de la population des États riverains dépend de la pêche vivrière. Ce sont ces pirates qui, souvent en toute légalité, poussent les plus démunis vers l'illégalité, y compris vers...
La revue nationale stratégique (RNS) publiée en novembre 2022 le confirme. Si elle reste un lieu de menaces persistantes – prolifération nucléaire, criminalité transnationale organisée, terrorisme djihadiste, piraterie, pêche illicite –, cette zone apparaît désormais aussi comme le théâtre de la compétition sino-américaine, qui crée de nouvelles tensions. L'Indo-Pacifique est aussi devenu le centre de gravité de l'économie mondiale puisque sept membres du G20 en font partie : l'Australie, la Chine, la Corée du Sud, la France, l'Inde, l'Indonésie et le Japon. Les principales réserves de croissance se trouvent dans cet...
...oordination des opérations en mer, permettra de créer un cadre de coopération pour renforcer la lutte contre la piraterie, la criminalité organisée et les activités illicites. S'il est également essentiel de le ratifier, le groupe Démocrate vous met en garde sur la situation environnementale de l'océan Indien. Nous rappelons que la coopération maritime moderne doit également s'intéresser à la surpêche et à la pollution maritime. Nous ne devons pas nous borner à la lutte contre la pêche illégale, en raison notamment des conséquences de la pêche intensive – nous remercions Mme Sebaihi d'avoir appelé notre attention sur ce sujet dans son rapport. À l'avenir, il sera nécessaire de veiller à ce que les évolutions de notre coopération dans l'océan Indien intègrent l'ensemble des enjeux environnement...
...e maritime est une condition essentielle qui garantit leur autonomie, leur rayonnement et leur approvisionnement. Or, très souvent, cet espace de liberté est menacé par d'importants problèmes de sécurité maritime. La piraterie a connu au début des années 2000 une augmentation significative, en particulier dans les eaux côtières de la Somalie. D'autres menaces maritimes – trafics, contrebandes et pêche illicite – pèsent sur l'économie locale et sur le développement dans la région de l'océan Indien occidental. Dès lors, pour préserver cet espace de liberté, il nous faut faire preuve de rigueur, d'abord sur le plan militaire – la France investit dans ce domaine grâce à nos bases à La Réunion et à Djibouti –, ensuite s'agissant de nos partenariats, et c'est pourquoi nous avons rejoint les initiat...
..., ainsi que le président Bourlanges pour son courrier envoyé à la ministre des affaires étrangères afin que l'on intègre pleinement Mayotte à la COI avant de doter cette dernière de compétences supplémentaires. Madame la secrétaire d'État, vous nous avez rassurés sur ce point, mais nous resterons bien sûr tous vigilants. Chers collègues, j'appelle à mon tour votre attention sur la question de la pêche et plus précisément sur le fléau de la surpêche, fléau que connaît trop bien cette zone et qui a évidemment des conséquences graves tant sur les écosystèmes marins que sur les moyens de subsistance des populations locales qui dépendent de la pêche. Nous savons qu'il est dû à une exploitation excessive des ressources par les flottes industrielles étrangères qui opèrent sans restriction dans la rég...
... transite par le canal du Mozambique, et par ce même canal passent tous les navires hors gabarit pour le canal Suez afin de rejoindre les côtes de l'Asie du Sud-Est. Le groupe GDR votera ces deux accords complémentaires qui permettront d'améliorer la coordination entre les États riverains de cette zone ; même si nous regrettons que les questions potentiellement génératrices d'insécurité comme la pêche illégale et la surpêche liée à l'utilisation de méthodes prédatrices par la pêche industrielle ne soient pas davantage abordées. Rappelons que près d'un million de citoyens français vivent dans cette zone – je suis l'une d'entre eux – et que la France totalise 1 million de kilomètres carrés de zone économique exclusive dans cet espace, soit 10 % de la totalité de ses ZEE. Mais cette coopération...