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...avec des taux d'emprunt nuls voire négatifs. Comment expliquez-vous qu'à la fin de cette période bénie la France soit encore exposée à hauteur de 250 milliards d'euros à des titres indexés sur l'inflation ? Ces titres sont systématiquement perdants pour l'État : si l'inflation s'effondre, l'État doit rembourser le nominal et ne gagne rien et si elle augmente, il doit payer plein pot. Les marchés financiers sont toujours gagnants. À la fin des années 1990, M. Dominique Strauss-Kahn a justifié cette innovation financière digne des pires charognards de Wall Street, en expliquant que l'inflation pouvait être contrôlée sur dix ans : croire que l'on peut anticiper l'inflation à dix ans relève de Merlin l'enchanteur et non de Colbert. C'est impossible d'exposer l'État, dont la dette ne présente pas de ri...