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Aujourd'hui, vous ne nous laissez d'autre choix que de présenter cette motion de censure, dont le groupe Rassemblement national entend faire un véritable référendum parlementaire.
...atrième vitesse un texte scélérat. Non, nous ne l'avons pas voté, nous ne le voterons pas, et vous ne nous soumettrez jamais ! Car cette bataille n'était qu'une première manche. Le pays a compris la plupart de vos mensonges – ce n'est certes pas compliqué, car vous en proférez un à chaque fois que vous prenez la parole. Le pays a compris que M. Macron et Mme Borne disposent du soutien servile du Rassemblement national comme d'une roue de secours.
C'est pourquoi il est prêt à la vraie motion de censure, celle du plus grand nombre, celle des 70 millions de Françaises et de Français, mobilisés dans les réunions publiques, dans les manifestations, sur les places publiques, dans les grèves – bref, partout où on voit jamais ni la majorité, ni Les Républicains, ni le Rassemblement national : personne à droite. Notre motion de censure populaire, c'est celle qui mettra la France à l'arrêt dès le 7 mars. On compte sur elle pour vous bloquer tous et toutes.
Mais, de l'autre côté de l'hémicycle, on donne une autre comédie, celle des députés du Rassemblement national. Sans stratégie, leur groupe apparaît « comme une coquille de noix avec des rames qui essaye de naviguer ».
Je cite pourtant un député du Rassemblement national qui a tenu ces propos cet après-midi, alors qu'il était accusé de rester planqué pendant le débat sur la réforme des retraites.
Et pour cause, faisant comme toujours preuve de démagogie, le Rassemblement national a dit tout et son contraire en changeant d'avis en permanence.
J'évoquerai par exemple les positions sur les régimes spéciaux. Alors que Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, indique être favorable à la suppression des régimes spéciaux, les députés de ce groupe votent contre l'article 1er , donc contre la suppression des régimes spéciaux.
Ces situations révèlent un manque de sérieux et beaucoup d'incohérence. En fait, que pense le Rassemblement national sur les retraites ? Le savez-vous ?
Eh bien non : vous-mêmes, les députés du Rassemblement national, ne savez pas quelle est votre position.
Vous changez d'avis en permanence ! C'est dans cette démagogie incessante que vous déposez une motion de censure opportuniste, une motion de censure de circonstance, qui n'a pas de raison d'être, sauf celle de jouer le jeu de la surenchère avec La France insoumise. En fait, c'est une diversion sur la forme pour masquer le vide sur le fond. Vous, les députés du Rassemblement national, vous maintenez des ambiguïtés. Finalement, durant tout l'examen de ce texte, le Rassemblement national aura été inoffensif et inexistant.
Aucune proposition pour redresser le régime des retraites ne vient de ses bancs. Silence radio. Courage, fuyons ! En fait, le Rassemblement national, c'est tout sauf le redressement national.
Nous clôturons ces deux intenses semaines de débat sur les retraites en discutant de la motion de censure déposée par le Rassemblement national. Cet acte, le dépôt d'une motion de censure, apparaît comme un acte majeur dans notre vie politique – et c'en est un ! La question qui nous est posée est assez simple en réalité : soit nous considérons que la préservation du système de retraite par répartition est essentielle et donc nous ne votons pas la censure, soit, au lieu de sauvegarder la retraite des Français, nous préférons faire du brui...
Ce soir, nous avons dû suspendre nos débats sans atteindre l'article 3. L'article 49, alinéa 2 de la Constitution permet à un groupe de censurer le Gouvernement. Chers collègues du Rassemblement national, nous le savons, vous n'obtiendrez pas cette censure, pour la bonne et simple raison que vous n'obtiendrez pas de majorité.
Ne créons pas de suspense inutile. Cette motion de censure, nous ne la voterons pas. Oui, nous sommes opposés à votre réforme. Oui, nous sommes pour une retraite digne et des pensions décentes. Mais non, nous ne pouvons pas participer à la mascarade du Rassemblement national, qui a passé plus de temps à écrire cette motion qu'à travailler contre la réforme.
Il n'est pas question ici de logique comptable, mais de bien-être et de dignité. Dans ce débat où vous avez brillé par votre silence, chers collègues du Rassemblement national, une mesure que vous avez proposée nous a fait bondir, et une mesure que vous n'avez pas défendue nous interroge. Vous êtes intervenus en vous présentant comme des pragmatiques. Beaucoup de libéraux font la même chose et sont d'ailleurs très clairs : en matière de retraites, il faut un nombre suffisant de cotisants qui travaillent pour couvrir les besoins des retraités. À l'instar de l'Union chr...
La présente motion de censure du groupe Rassemblement national, présentée à l'issue d'une première lecture inachevée, est loin de signer la fin de l'histoire de cette contre-réforme des retraites inique.
Elle n'est en réalité qu'un numéro de claquettes, une mise en scène pour tenter d'exister dans ce débat et de récupérer un mouvement qui lui est étranger. Le Rassemblement national se moque de l'issue du débat :…