20 interventions trouvées.
... avez longuement parlé : une heure et demie de déclarations alternant truismes, flagornerie, clins d'œil appuyés et subtils à certains de mes collègues, vaines tentatives de diviser la NUPES, mots creux dont la Macronie raffole – territoires, égalité des chances, des destins, bâtir ensemble, avancer – pour mieux emballer une ligne ultralibérale qui ne vous a jamais quittée. Car oui, votre déni de réalité continue :…
Vous singez l'État stratège en annonçant la renationalisation d'EDF. En réalité, c'est la dernière station avant le dépôt de bilan ! Votre politique énergétique hasardeuse a précipité notre fleuron national au bord de la faillite : à la fin de l'année, le groupe pourrait être endetté de 70 milliards d'euros. Comme toujours, vous socialisez les pertes et vous privatisez les profits. Une fois aux manettes d'EDF, plus rien ne vous empêche d'enclencher le plan Hercule, si cher à...
La réalité, c'est que si votre motion de censure était adoptée, tous ces objectifs seraient en péril.
...a transition écologique, pas un mot sur la crise internationale ! La Première ministre n'a pas demandé un vote de confiance – même si, sans atteindre la majorité absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la majorité –, mais je ne crois pas un seul instant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire tomber le Gouvernement. Certains – ils viennent de le dire à nouveau – comme Les Républicains et le Rassemblement national avaient d'ailleurs dit, avant même le discours de la Première ministre, qu'ils ne voteraient pas votre motion de censure. Vous lui avez donc offert un vote de confiance implicite.
la première faute de votre mandat, une faute liée à la lecture que le Président de la République fait des institutions. Le vote de confiance ne serait que le blanc-seing que sa majorité devrait accorder au Premier ministre. Cette lecture de la Constitution est en réalité une offense à notre vie démocratique.
Si vous vous entêtez à vouloir imposer votre programme au prix de la banalisation de l'extrême droite parlementaire, vous lui ouvrirez les portes du pouvoir ! Derrière chacune de leurs voix, vous ne pouvez ignorer qu'en réalité, il y a un cheval de Troie !
Que faut-il comprendre d'une motion de censure dont l'adoption dépendrait de la participation du Rassemblement national, groupe avec lequel je ne crois pas que la NUPES veuille travailler ? Cette motion stérile ne montre en réalité qu'une chose : vous cherchez à diviser les Français.
...u, mais cela ne trompe personne. Vous confortez, avec vos choix, la domination des puissances d'argent. Ainsi se nourrit le drame qui nous guette. Vous êtes en train de céder à une tentation dangereuse. Vous essayez, d'une certaine manière, un coup de poker qui consiste à faire de votre faiblesse un argument pour rejeter la responsabilité de vos échecs sur les autres. Vous inversez les rôles. En réalité, vous voulez continuer d'expliquer qu'il n'y a pas de droite et pas de gauche, mais simplement la macronie éclairée, avec sa politique de droite !
... motion qui vous appelle à des inflexions claires, non pas dans le but d'obtenir nos suffrages, mais afin de prendre en compte les points de vue qui ont part à la volonté populaire que nous représentons ici. Vous continuez à contourner le salaire, à remettre en cause le principe de la cotisation sociale, à affaiblir la sécurité sociale, à proposer des augmentations de pouvoir d'achat qui sont en réalité autofinancées par leurs bénéficiaires. Vous renoncez à des ressources nécessaires, à la justice fiscale, à des investissements indispensables, par exemple dans la rénovation thermique des logements ou dans le développement des chemins de fer, et vous annoncez le retour de l'austérité budgétaire.
... ; ils ont tranché. La solution est très simple : le Président Emmanuel Macron est élu mais ne dispose pas de majorité à l'Assemblée nationale. Les résultats ne souffrent d'aucune contestation et s'imposent à nous tous : c'est la démocratie. Chers collègues de La France insoumise, de cette union populaire, votre motion de censure semble inappropriée et prématurée. Elle ne masque pas non plus une réalité évidente : Jean-Luc Mélenchon n'a pas été élu Président de la République, il a même été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle.
« Le déni de réalité va tuer la démocratie ». Mais quelle est la réalité ? Nous examinons aujourd'hui une motion de censure, et non une motion de défiance. Si nous sommes ici, c'est parce que l'autoproclamé « tribun du peuple » – selon ses propres termes –, qui ne siège même pas à l'Assemblée, en a décidé ainsi :
…de transformer nos débats en une affaire de procédure grâce au dépôt d'une motion de censure. Il vous met même en garde, vous, ses alliés politiques : il vous « en coûtera très cher » de ne pas suivre ses directives. La réalité, c'est qu'en bon démocrate, le tribun du peuple n'accepte le résultat des urnes que lorsqu'il lui est favorable.
Alors oui, monsieur Mélenchon, vous avez raison d'affirmer que le déni de réalité va tuer la démocratie ; mais la seule anomalie démocratique, c'est de refuser le verdict des Français. Nous avons un président fort ,
Les services publics n'ont pas d'autre réalité que le financement qu'on leur accorde. On n'achète pas l'école, pas plus qu'on n'achète la santé : on les finance.
Comment le Brexit est-il survenu ? Il est né le jour où le Royaume-Uni a décidé qu'il devait désobéir aux traités, ni plus ni moins. Telle est la réalité des faits.
Je suis ravie de montrer à quel point les deux bords opposés de cet hémicycle sont en réalité d'accord. La réalité de votre programme est claire : la démocratie à la cubaine, un scénario économique à la grecque, la transition écologique du Sri Lanka et la diplomatie russe !
En réalité, vous, députés de l'extrême gauche NUPES, vous vous moquez de défendre les Français.
Car, en réalité, cette motion de censure est une motion d'imposture : vous cherchez à faire oublier votre appel à voter Emmanuel Macron dès le soir du premier tour de l'élection présidentielle.
Ainsi, je regrette, madame la Première ministre, que votre intervention, la semaine dernière, ait été plus proche de la présentation du rapport moral d'une administration froide et technocratique que du discours de la Première ministre de la sixième puissance mondiale. Je déplore également l'exercice d'autosatisfecit indécent auquel nous avons assisté qui démontre la déconnexion des réalités d'un gouvernement borné, décidé à ne rien changer.