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Interventions sur "majorité"

34 interventions trouvées.

Élisabeth Borne, Première ministre :

En élisant une Assemblée nationale sans majorité absolue, ils nous ont envoyé un message clair, un message qui peut se résumer en quelques mots : « Parlez-vous et, ensemble, construisez. »

Élisabeth Borne, Première ministre :

Avec elles, nous voulons bâtir des majorités d'idées et commencer, dès maintenant, avec le pouvoir d'achat. Cette volonté est intacte de notre côté, et elle le restera. Alors, aux censeurs du jour, j'ai quelques questions à poser.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Cela m'amène à ma troisième question : quelle majorité auriez-vous pour gouverner ? Pas celle des urnes, assurément.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Si le Gouvernement était censuré, quelle serait votre majorité alternative ? Avec quels groupes voudriez-vous gouverner ?

Élisabeth Borne, Première ministre :

La majorité présidentielle ? Visiblement pas : vous la censurez avant même d'avoir parlé. La droite républicaine ? Je ne pense pas qu'elle puisse se retrouver dans un projet dicté par La France insoumise. L'extrême droite ?

Élisabeth Borne, Première ministre :

Des démarches constructives ? Non ! Une discussion franche en vue de trouver des majorités d'idées ? Non, toujours non ! Vous n'avez pas de majorité stable, pas de majorité relative, pas de majorité tout court !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Cela a été largement dit : le Président de la République privé de la majorité absolue, l'Assemblée nationale se trouve dans une situation inédite, fragmentée et sans doute plus divisée que jamais. Si nous en sommes là, ce n'est pas le résultat du hasard, mais bien celui des erreurs répétées du chef de l'État. À force de fuir le débat, il a détourné les Français de la politique ; à force de vouloir effacer les partis, il a promu les extrêmes ; à force de mépriser le Parleme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Dès lors, si, comme vous l'affirmez, vous voulez vraiment trouver des majorités de projet, il va falloir changer de méthode,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Comme quoi, le nouveau monde rejoint l'ancien monde. Mes chers collègues, depuis le 19 juin, tout le monde a dit qu'il avait gagné, mais tout le monde a perdu ! Personne ne dispose d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La majorité présidentielle compte 44 % des députés : c'est donc une majorité relative. Elle n'a pas eu le résultat de 2017. Votre bloc politique, chers collègues de la NUPES, c'est un quart des députés de l'hémicycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Il n'est pas possible, chers collègues de la NUPES, d'utiliser des hologrammes comme pendant la campagne présidentielle pour compter les députés. Une motion de censure consiste à démontrer qu'une alternative politique est possible. Mais vous ne l'incarnez pas : vous n'avez pas la majorité absolue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ue, et c'est un peu « PPMC », le plus petit multiple commun ! Pas un mot sur la crise sociale liée au pouvoir d'achat ! Pas un mot sur la pandémie à laquelle nous faisons face chaque jour ! Pas un mot sur le soutien à l'éducation, pas un mot sur la transition écologique, pas un mot sur la crise internationale ! La Première ministre n'a pas demandé un vote de confiance – même si, sans atteindre la majorité absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la majorité –, mais je ne crois pas un seul instant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire tomber le Gouvernement. Certains – ils viennent de le dire à nouveau – comme Les Républicains et le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Mes chers collègues, la situation que nous vivons, dans laquelle personne ne dispose d'une majorité absolue, c'est la volonté du peuple français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Nous n'avons pas commencé, mais nous avons déjà zéro sur vingt ! Vous allez vous isoler, car vous ne serez pas suivis par les autres groupes politiques. Les majorités écrasantes, mes chers collègues, conduisent souvent à des formes de dérive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Ne croyez-vous pas qu'elle appelle à un sursaut d'intelligence collective ? La réponse est évidemment oui. Ne croyez-vous pas, enfin, qu'une majorité pourra se constituer pour permettre à chacun de bénéficier de la première des libertés, celle de vivre en sécurité, et apporter ainsi des réponses fortes aux attentes du plus grand nombre de nos concitoyens ? Là encore, chers collègues insoumis, chacun prendra ses responsabilités, et ultraminoritaires seront ceux qui considèrent que la police tue, alors qu'elle nous protège.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

la première faute de votre mandat, une faute liée à la lecture que le Président de la République fait des institutions. Le vote de confiance ne serait que le blanc-seing que sa majorité devrait accorder au Premier ministre. Cette lecture de la Constitution est en réalité une offense à notre vie démocratique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Il y a une majorité relative – la vôtre, madame la Première ministre. Il y a aussi une majorité tacite, celle que vous formez avec Les Républicains. Et il y a même le risque d'une majorité d'opportunité que vous formerez avec le Rassemblement national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Dans ce triste décor, les députés du groupe Horizons et apparentés feront le choix résolu de la responsabilité et du respect. De la responsabilité d'abord. Depuis votre nomination, madame la Première ministre, vous avez rappelé à maintes reprises votre volonté d'échange, de construction, de compromis. Le groupe Horizons et apparentés, comme l'ensemble de la majorité présidentielle, y croit et se place dans cet état d'esprit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Nous avons la volonté d'atteindre des majorités de projet, texte par texte : nous le devons aux Français, nous le devons au pays. Nous ne céderons rien face à l'obstruction et aux manœuvres politiciennes. Nous le devons aux Français, qui attendent de nous que des décisions fortes soient prises pour le pouvoir d'achat, pour leur accès aux soins, pour leur école,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

…avec un Président de la République réélu, doté d'une majorité – relative, certes – et des oppositions fortes. Respect, enfin, pour les Français : écoutons-les et travaillons ensemble dans cet hémicycle. Le modèle d'opposition que propose la NUPES, façon IVe République ou XXe siècle, nous paraît déboucher sur une opposition d'arrière-garde, ni constructive, ni courageuse,…