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Interventions sur "français"

74 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... mot « compromis », madame la Première ministre, mais pas l'ombre d'un regret des cinq années passées. Pourtant, vous simulez un rétropédalage : votre ministre de l'intérieur nous dit, dans la presse, que la situation « consiste à corriger, sans doute, un certain nombre de choses programmatiques, de comportements que nous avons eus. » Vous-même, madame la Première ministre, nous avez dit : « Les Français […] nous demandent d'agir, et d'agir autrement. […] Ils nous invitent à des pratiques nouvelles. » C'est là que la grande énigme commence : de quelles pratiques parlez-vous ? Quelles sont ces choses programmatiques à corriger ? Il n'est pas une mesure que vous ayez reniée dans votre déclaration. Votre arrogance vous empêche toute forme de désaveu,…

Élisabeth Borne, Première ministre :

Dit simplement, j'aurais aimé vous parler des sujets qui préoccupent les Français, qui pèsent sur leur quotidien et pour lesquels ils nous demandent des réponses.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Malheureusement, aujourd'hui, ce n'est pas du quotidien des Français que nous parlons.

Élisabeth Borne, Première ministre :

La guerre se prolonge en Ukraine, les perspectives économiques s'assombrissent, la Russie pourrait décider de couper ses exportations de gaz vers l'Europe. Les Français ont besoin d'un gouvernement qui agisse, et certains n'ont qu'une obsession : le censurer.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Aujourd'hui, mesdames et messieurs les députés, nous pourrions être en train d'agir pour les Français. Au lieu de cela, nous débattons d'une motion de censure cousue de procès d'intention qui fait obstacle au travail parlementaire et, de ce fait, à la volonté des Français.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Oui, mesdames et messieurs les députés, nous en étions tous convenus en nous rencontrant : les Français en ont assez des dialogues stériles et des lois de postures.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Avec votre motion de censure, pas de bouclier tarifaire, et l'explosion des prix de l'énergie pour les Français !

Élisabeth Borne, Première ministre :

Voilà ce qui peut arriver quand on fait passer la tactique politique avant l'intérêt des Français !

Élisabeth Borne, Première ministre :

Il n'est plus question de dénoncer un texte ou une décision, mais seulement de censurer pour censurer ! Alors, mesdames et messieurs les députés, pourquoi ne pas plutôt montrer aux Français que nous les avons entendus et bâtir, ensemble, pour le pouvoir d'achat, pour le plein emploi, pour la transition écologique, pour l'égalité des chances et pour notre souveraineté ?

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je reste convaincue que nous pourrons surmonter certains de nos a priori, comme les Français nous l'ont demandé. Je suis certaine que, texte après texte, que ce soit en regardant vers la droite ou vers la gauche de cet hémicycle, le compromis nous permettra d'agir.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Rejeter cette motion de censure, c'est respecter le vote des Français, c'est refuser l'instabilité, c'est accepter de juger le Gouvernement sur les faits, sur ses actes.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Les Français nous le demandent : soyons à la hauteur, bâtissons des solutions concrètes, trouvons des accords solides. Passons ensemble à une culture du compromis : c'est elle qui nous permettra de relever les défis qui s'annoncent, c'est elle qui respectera la volonté des Françaises et des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Cela a été largement dit : le Président de la République privé de la majorité absolue, l'Assemblée nationale se trouve dans une situation inédite, fragmentée et sans doute plus divisée que jamais. Si nous en sommes là, ce n'est pas le résultat du hasard, mais bien celui des erreurs répétées du chef de l'État. À force de fuir le débat, il a détourné les Français de la politique ; à force de vouloir effacer les partis, il a promu les extrêmes ; à force de mépriser le Parlement, il a fragilisé notre démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...ures de protection, l'explosion de l'insécurité, une faiblesse coupable face aux séparatismes et à l'islamisme radical. Madame la Première ministre, nous sommes une opposition lucide, mais aussi une opposition responsable. Comme l'a dit le président Marleix en réponse à votre déclaration de politique générale, il n'y aura « jamais de blocage stérile » de notre part. L'intérêt de la France et des Français restera notre seule boussole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...nementale efficace, reposant sur l'incitation et non sur la punition. Nous voulons une ambition éducative renouvelée, des enseignants dont le traitement soit revalorisé et l'autorité respectée. Nous voulons une relance de l'hôpital public qui passe par un plan digne de ce nom en faveur de nos soignants. Nous voulons de véritables baisses des impôts et des taxes, notamment énergétiques, dont aucun Français ne soit exclu, car les classes moyennes sont également frappées par la baisse du pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

c'est justement du courage que nos concitoyens vous demandent. Ce n'est pas dans le renoncement qu'ils pourront renouer avec la confiance dans notre action, mais ce n'est pas non plus dans les blocages inutiles. Car, mes chers collègues, paralyser la France et nos institutions comme le propose cette motion de censure, ce n'est pas ce que les Français attendent de nous aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Cette situation nous oblige, parce que, nous le croyons sincèrement, le chef de l'État et le Gouvernement vont devoir apprendre à travailler avec nous. Ce pourrait d'ailleurs être un bienfait pour notre démocratie. Oui, les Françaises et les Français nous ont mis au défi de réinventer notre fonctionnement et nous devons leur démontrer que nous en sommes capables. Alors non, nous ne voterons pas en faveur de cette motion de censure. Nous ne joindrons pas nos voix à celles de l'extrême gauche, avec laquelle nous n'avons aucun point commun ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...us n'avez pas notre défiance aujourd'hui, vous n'avez pas pour autant notre confiance. Nous jugerons votre gouvernement sur ses actes et sur sa capacité à construire dans le respect des uns et des autres. Sur un certain nombre de sujets, nous pourrons sans doute agir ensemble, avec pour ambition prioritaire de redonner à la France son unité et sa place dans le monde. Travaillez dans l'intérêt des Français, et nous serons avec vous. Décevez-les une nouvelle fois, et nous serons vos premiers opposants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Mes chers collègues, la situation que nous vivons, dans laquelle personne ne dispose d'une majorité absolue, c'est la volonté du peuple français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...moment où le Parlement est de retour et après avoir parlé pendant des années de son affaiblissement, saisissons cette chance. Osons, bâtissons et écrivons, dans le respect de nos différences et de nos divergences, les solutions du quotidien. Nous sommes condamnés à nous supporter, comme l'a très bien dit Claude Malhuret, président du groupe Les Indépendants-République et Territoires au Sénat. Les Français n'accepteront pas le chaos. Ils sauront parfaitement identifier qui a fait quoi, qui a dit quoi et qui, en définitive, est responsable d'une situation de crise de régime. Croyez-vous, mes chers collègues, que les réponses visant à garantir le pouvoir d'achat des plus fragiles, actifs et retraités, ne peuvent être écrites à plusieurs mains ? Nous, en tout cas, nous n'attendrons pas la longue marc...