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...unistes, qui n'avez eu de cesse d'accuser à juste titre le Gouvernement d'avoir menti de bout en bout aux Français sur cette réforme. Je le demande à vous, démocrates de tous les partis, qui ne pouvez admettre qu'un sujet aussi grave et douloureux soit bâclé en quelques jours. À vous, enfin, députés Les Républicains, qui avez servi de caution aux mesures censées équilibrer la dureté du recul de l'âge de départ et qui vous retrouvez, je l'espère à votre insu, victimes de ce que le code civil appelle une séduction dolosive, faisant de vous les complices d'une véritable escroquerie politique et sociale.
En effet, le report de l'âge de la retraite à 64 ans – je suis convaincu que beaucoup d'entre vous en ont conscience – signifie que 15 000 personnes supplémentaires mourront chaque année avant de partir à la retraite.
…que vous donnez en exemple indépassable de la civilisation humaine. Mais cette fois, c'est silence radio, car tous les pays qui repoussent l'âge du départ à la retraite plongent par là même les gens dans la pauvreté. Votre idéal semble consister à obliger les septuagénaires à fouiller les poubelles pour survivre.
Les jeunes travailleurs, dont vous avez confondu le régime de retraite avec le jeu du bingo, seront également perdants. Après avoir entendu vos discours sur les carrières longues, nous n'avons aucune confiance dans vos engagements. Il y a quelques heures encore, vous expliquiez qu'il faudrait cotiser quarante-quatre ans en cas d'entrée dans le monde du travail à l'âge de 16 ans, quarante-trois ans pour une entrée à 17 ans, quarante-quatre ans pour une entrée à 18 ans et quarante-trois ans pour une entrée à 19 ans, et que selon que l'on aurait signé son premier contrat de travail le jour même ou le lendemain, on pourrait être obligé de cotiser 365 jours de plus ou de moins. Cela vous a mis en difficulté : même en Macronie, ça tangue. Vos amis les plus proches r...
...budgétaires ou législatifs. Par ailleurs, vous auriez pu notamment réserver un certain nombre d'articles pour assurer une meilleure organisation des débats. Vous ne l'avez pas fait. C'est en ce sens que, du fait du mode opératoire que vous avez choisi, votre attitude est tout à fait contestable. Cependant, pour rafraîchir la mémoire de nos collègues, je rappellerai qu'en 1982 l'abaissement de l'âge de départ à la retraite était passé par ordonnances. Cela étant, ce qui s'est déroulé dans l'hémicycle durant deux dernières semaines est encore plus inadmissible. Je voudrais m'adresser à mes collèges de La France insoumise – NUPES. Certes, ils sont peu nombreux dans l'hémicycle.
Heureusement, les députés Les Républicains, dans une opposition constructive, ont défendu leurs propositions pour que, d'une part, le régime de retraite par répartition auquel nous sommes très attachés demeure, et pour que, d'autre part, ce projet soit un instrument de redistribution plus juste et plus équilibré. C'est dans ce sens, madame la Première ministre, que vous avez renoncé à relever l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans et que vous avez retenu 63 ans en 2027 et 64 ans en 2030.
…comme le report de l'âge légal de départ à la retraite ou l'accélération du calendrier de la réforme socialiste de 2014 sur la durée de cotisation. Cette nature financière justifie d'ailleurs le cadre constitutionnel dans lequel s'est inscrit notre débat, celui d'un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale. Toutefois, ce n'est pas seulement un texte financier. C'est aussi un texte de justice. Da...
Et vous ne parlez pas du report de deux ans de l'âge de départ à la retraite ? Bizarre !
Nous, socialistes, avions pris la décision de retirer nos amendements jusqu'à l'article 7, afin d'aborder, en cohérence, le virage clé de cet article pivot, le débat attendu par des millions de Français : celui de l'allongement de l'âge de départ à la retraite.
Certes, votre texte continuera à cheminer, mais les 75 % de nos compatriotes, les 93 % des actifs qui s'opposent au recul de 62 à 64 ans de l'âge du départ à la retraite,se rappelleront régulièrement à vous, dès le 7 mars prochain.
Le constat est clair : ces méthodes affaiblissent terriblement notre démocratie. Emmanuel Macron a décidé seul de ce que sera demain l'âge de départ à la retraite. Fausse concertation avec les partenaires sociaux ; analyse d'impact incomplète ; aucune recherche de consensus : il contredit même ses propres engagements. Jean-Luc Mélenchon a voulu rappeler qu'il était le chef de son camp ; il a pris de court ses propres parlementaires avec un tweet. Marine Le Pen est mal à l'aise …
Elle a sorti la calculette ! Pendant que vous y êtes, dites-nous à quel âge on peut partir à la retraite !
Oui, les fameux premiers de cordée que vous applaudissiez, et que le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans écrasera un peu plus. Ces travailleurs de l'ombre sont souvent des femmes, qui exercent des tâches pénibles, sont contraintes de travailler à temps partiel et connaissent des carrières hachées.