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L'essentiel a déjà été dit ; j'ajouterai simplement que le blocage du prix du carburant à la pompe semble une mesure à la fois évidente et indispensable pour protéger le pouvoir d'achat des Français. Plutôt que de multiplier les chèques ou les dispositifs quelque peu bancals, baisser durablement les taxes est le moyen le plus simple, le plus juste et le plus efficace de redonner du pouvoir d'achat aux Français, qui en réclament bien légitimement. Elle permet aussi d'avantager les habitants des zones rurales, qui sont les plus lourdement pénalisés par la flambée des prix à la pompe, et qui ont perdu un point de pouvoir d'achat de plus que les urbains. La mesure que je propose...
... l'occurrence, 1,50 euro –, indépendamment du prix auquel il a été acheté : ce ne serait évidemment pas vertueux commercialement, et pourrait les inciter à adopter des comportements qui nous coûteraient extrêmement cher. Nous cumulerions alors les inconvénients : une dépendance, une incertitude quant au coût et une difficulté à faire des prévisions. Cela étant, nous partageons tous l'objectif de baisser le prix à la pompe pour nos concitoyens à la rentrée.
Toujours est-il que vous ne pouvez pas additionner les deux remises : en moyenne, le prix des carburants baissera de 35 centimes, compte tenu de la part de marché de Total. En tout cas, si j'étais le directeur marketing de cette entreprise, je remercierais tous ceux qui ont insisté, en brandissant la menace d'une taxation supplémentaire, pour obtenir cette remise de 20 centimes : c'est une superbe opération marketing pour Total !
Il est compliqué de faire baisser le prix de l'essence pour que nos concitoyens aient un peu plus d'argent en poche. On l'a vu, la baisse de la TVA n'était pas possible, non plus que le blocage des prix, en raison de la réglementation européenne. Vous nous ressortez donc, monsieur Coquerel, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) flottante, qui a pourtant prouvé son inefficacité par le passé. Qui ...
Cette mesure sera donc bénéfique à tout le monde, car elle s'appliquera dans la quasi-totalité des stations. En outre, le dispositif proposé par M. le ministre prend en compte la ruralité, et c'était nécessaire car, nous le savons, les petites stations implantées dans les zones rurales ont davantage de difficultés à faire baisser les prix en raison de charges plus importantes ; elles ont donc besoin d'être aidées pour que ceux de nos concitoyens qui vivent en milieu rural ne soient pas pénalisés. Enfin, nous l'espérons tous, à un moment ou à un autre, le prix du baril de pétrole finira bien par baisser. Il convient donc de prendre des mesures transitoires d'effet immédiat, puis nous aviserons, le cas échéant.
Nous assistons à un concours général d'hypocrisie. Hypocrite, la NUPES, qui, après avoir promis aux électeurs pendant presque un an qu'elle allait forcer le marché international à vendre du pétrole à la France, a fini par découvrir que le seul moyen de bloquer les prix, c'est de baisser les taxes. Bravo !
...met en effet de fixer un prix correct du carburant. Mais vous reconnaissez par cette proposition que vous vous êtes trompés sur la fiscalité punitive. Vous recourez à un bricolage permanent pour tourner autour de la vérité, qui est la suivante : nous avions raison ! La seule façon de rendre du pouvoir d'achat aux Français sur le carburant durablement, et pas seulement pendant deux mois, c'est de baisser la TICPE et la TVA.