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Interventions sur "ministre"

59 interventions trouvées.

Élisabeth Borne, Première ministre :

C'est forte de ces convictions, des valeurs que je chéris et protège, comme femme, comme citoyenne, comme élue, comme Première ministre, que je crois souhaitable et possible que chaque conviction, chaque idée puisse être défendue, débattue et, s'il le faut, combattue.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je n'ai pas le complexe de la femme providentielle. J'ai été ingénieure, femme d'entreprise, préfète, ministre. Mon parcours n'a suivi qu'un fil rouge : servir.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je suis fière d'avoir servi dans les gouvernements de Premiers ministres qui n'avaient pas la même histoire politique que moi ; fière de mener aujourd'hui une équipe diverse où les parcours et les expériences se complètent et se renforcent ; fière et impatiente de commencer avec vous un travail de fond et d'idées, projet par projet, au service des Français. Nous mènerons pour chaque sujet une concertation dense. Nous aborderons chaque texte dans un esprit de dialogu...

Élisabeth Borne, Première ministre :

...un plein de 60 litres coûterait 11 euros de plus. Nous avons réalisé un investissement rapide et massif pour le pouvoir d'achat des Français. Grâce à lui, notre inflation est la plus faible de la zone euro. Nous avons protégé les Français et nous allons continuer car un grand nombre de nos concitoyens restent à la merci des hausses de prix. Dès demain, mon gouvernement présentera en Conseil des ministres des textes d'urgence qui comporteront des mesures concrètes, rapides et efficaces pour lutter contre l'inflation.

Élisabeth Borne, Première ministre :

... les entreprises qui dégagent des marges. Au moment où l'inflation est forte, j'attends des employeurs qui le peuvent qu'ils prennent leurs responsabilités. Nous pouvons, nous devons, aller plus loin en la matière. Notre deuxième défi est de bâtir ensemble la société du plein emploi. C'est une conviction qui m'anime profondément, une conviction nourrie par mon parcours, par deux ans passés comme ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion, par nos échanges et par ceux que j'ai avec nos concitoyens. Nous devons changer notre rapport au travail. Le cœur de ce changement est le plein emploi et le bon emploi.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Pour y parvenir, tout mon gouvernement est mobilisé. Le Président de la République m'a chargée de la planification écologique ; chaque ministre aura une feuille de route « climat et biodiversité ».

Élisabeth Borne, Première ministre :

C'est pourquoi, avec le Président de la République, nous avons souhaité que le Gouvernement comprenne un ministre de la santé et de la prévention. C'est un défi que l'État ne peut pas relever seul. Nous travaillerons avec les élus – en particulier les maires qui sont nos partenaires privilégiés.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je veux que nous ayons, en lien étroit avec les élus, les associations, les magistrats et les forces de l'ordre, une action toujours plus résolue dans la lutte contre les violences sexuelles, sexistes et intrafamiliales. C'est mon combat. Je l'ai mené comme préfète ; je le mènerai comme Première ministre

Élisabeth Borne, Première ministre :

je pense à Édith Cresson, première femme à accéder aux fonctions de Première ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Madame la Première ministre, à travers votre nomination, c'est une certaine idée de la République qui s'affirme, dans laquelle les parlementaires peuvent, je le crois, se reconnaître largement par-delà leurs convictions et leurs engagements. Une République du travail, celui qui a permis votre parcours. Une République de l'engagement, celui qui n'a jamais cessé de vous animer dans toutes vos fonctions. Une République de l'ég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Ce sont encore deux femmes qui me succéderont à cette tribune. Quel symbole au regard de l'histoire de France et des combats qui nous ont précédés, au regard du mépris et des quolibets qu'ont dû, ici, supporter tant de femmes parlementaires et ministres ! Le temps des femmes est venu et c'est historique. Le temps des femmes est venu et il durera.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Soyez assurés que nous saurons user de nos nouvelles responsabilités avec bienveillance, mais surtout avec pugnacité. Ce qui nous intéresse, ce n'est pas d'être les premières, mais de nous inscrire dans le temps long. Madame la Première ministre, vous venez de nous exposer la feuille de route que vous fixez au Gouvernement. Il me revient, en tant que présidente du principal groupe de l'Assemblée, de préciser nos intentions et l'état d'esprit qui nous anime alors que nos concitoyens s'interrogent légitimement sur notre capacité, majorité comme oppositions, à adapter les pratiques parlementaires à la nouvelle donne politique qu'ils ont cho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...galité entre les territoires et entre les citoyens, par la défense de nos libertés publiques telle la liberté d'entreprendre. Elle passe par la capacité d'offrir des chances de s'extraire de sa condition de naissance, par un accompagnement digne des personnes dépendantes ou handicapées, par la culture pour tous, condition évidente et nécessaire de l'émancipation. À chaque fois, madame la Première ministre, que le Gouvernement sollicitera l'Assemblée pour mettre en œuvre des politiques publiques répondant à ces objectifs, vous pourrez compter sur le soutien plein et entier des députés de notre groupe. Ces réformes à venir, ces lois à rédiger et à amender, cette action de l'État à évaluer, les groupes de la majorité devront les aborder en tenant compte de la nouvelle donne politique de l'assemblée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

..., nous pourrons agir vite et fort pour améliorer leur vie quotidienne ; pour revaloriser les minima sociaux, la prime d'activité, les pensions de retraite, les allocations familiales ; pour limiter la hausse des loyers ; pour que chacun ait accès à une alimentation de qualité, sans que jamais cela ne soit au détriment de ceux qui nous nourrissent. Pendant l'examen de ce texte, madame la Première ministre, nous nous conduirons en partenaires loyaux et positifs du Gouvernement, nous serons ouverts à la discussion et aux améliorations que proposeront nos collègues des autres groupes politiques, dans le respect de l'engagement que nous avons pris envers nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Enfin, madame la Première ministre, nous affirmons avec clarté que nous vous soutenons, ainsi que votre gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

La seule certitude qui lui reste est l'illusion de la puissance. Emmanuel Macron n'a pas compris que le Premier ministre ne devait pas dépendre de la seule volonté jupitérienne, mais devait s'accorder avec l'Assemblée telle qu'elle est issue des élections. Le temps où il était à la fois Président, Premier ministre et ministre de tout est révolu. Ce n'est pas vous faire injure, madame Borne, que de dire qu'étant donné les circonstances électorales, votre nomination ne relève pas d'une décision de grande politique m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

C'est un choix qu'a fait Emmanuel Macron, et on en voit immédiatement les limites puisque, madame la Première ministre, vous êtes dans l'impossibilité de solliciter un vote de confiance. Et j'ose dire que vous avez bien fait, car nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la présidente, madame la Première ministre, collègues. Le Président a été élu sans mandat ; voici venue sa Première ministre sans confiance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce mercredi 6 juillet est une date à marquer d'une pierre noire pour la démocratie : madame Élisabeth Borne, vous devenez officiellement la Première ministre d'un gouvernement minoritaire. Vous êtes, bel et bien, chargée de conduire la politique de la nation par le seul fait du prince ; vous ne devez votre place qu'à un Président de la République lui-même élu par défaut.