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Interventions sur "maïeutique"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...du 1er septembre 2027, notamment grâce à notre vote, cette anomalie sera réparée. La proposition de loi sur laquelle nous aurons à nous prononcer dans quelques instants favorisera également la conciliation des activités au sein des carrières hospitalo-universitaires. Nous le savons bien, la reconnaissance de la profession de sage-femme passe nécessairement par le développement de la recherche en maïeutique. Or il ne peut pas y avoir de travaux de recherche performants sans que du temps et des moyens n'y soient consacrés. Grâce à l'évolution du cadre légal, les sages-femmes pourront plus facilement accompagner les naissances et exercer en parallèle des activités d'enseignement et de recherche. Enfin, le texte reconnaît la profession de sage-femme comme une activité de pratique médicale à part entièr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

... brefs ; l'absence d'amendements l'illustre et permettra l'adoption conforme de la proposition de la loi. Les étudiantes et les étudiants pourront ainsi, dès la rentrée prochaine, entamer leur troisième cycle universitaire avec une année qui, tout en ayant contribué à l'allègement du deuxième cycle, leur permettra de développer leur formation et, éventuellement, d'obtenir un diplôme de docteur en maïeutique. Rappelons qu'en cinq ans, les futures sages-femmes suivent mille heures de formation en maïeutique de plus que les étudiants en pharmacie, par exemple. Nous l'évoquions en commission, le texte permettra d'autres apports bienvenus comme l'universitarisation, très attendue. Elle arrive tout de même avec six ans de retard par rapport à la date cible fixée par la direction générale de l'offre de so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...rsitaire de la formation initiale des sages-femmes demeure faible et inégale sur le territoire, ce qui constitue une exception au sein des professions médicales. Ce texte contient ainsi plusieurs avancées, comme le développement d'une culture commune aux différentes formations médicales susceptible de favoriser la collaboration entre professions, un meilleur accès à la recherche des étudiants en maïeutique, la création d'un diplôme d'État de docteur en maïeutique. En outre, l'intégration universitaire est une reconnaissance, quand le statut régional de la formation isole les sages-femmes des autres professions médicales. Enfin, le rapprochement entre écoles et universités favorisera le développement de la recherche en maïeutique et le recrutement d'enseignants-chercheurs. Pour toutes ces excellente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

...n, vaccination, repérage des situations de violences faites aux femmes et, depuis cette année, dépistage et traitement de certaines infections sexuellement transmissibles : voilà quelques exemples des attributions toujours plus nombreuses des sages-femmes, signe de leur rôle essentiel dans le parcours de santé des femmes. À la rentrée 2022, près de 20 % des places en deuxième année des études de maïeutique sont restées vacantes. Le constat est sans appel : la profession traverse une crise d'attractivité profonde et la France connaît une pénurie sans précédent des vocations, au sein des maternités comme en ville. Ce double phénomène dégrade encore davantage la qualité, la sécurité des soins et les conditions d'exercice, ce qui pousse les sages-femmes et les étudiants à fuir la profession. Pour la r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...seul accouchement. Si cela peut être interprété comme une reconnaissance de leurs savoirs et de leurs compétences, les sages-femmes souffrent d'un manque de valorisation de leur profession, qui reste considérée comme paramédicale et non médicale à part entière. Le métier attire de moins en moins et le nombre de démissions augmente. À la rentrée 2022, 20 % des places en deuxième année d'études de maïeutique étaient vacantes. Cette proposition de loi répond en partie aux revendications des sages-femmes en leur conférant enfin un statut médical. À l'article 1er , leur formation est confiée aux universités, ce qui permet le rapprochement avec les formations médicales et pharmaceutiques ; à l'article 2, la durée des études, considérée comme trop courte, est portée à six ans par l'ajout d'un troisième c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...ent, les métiers de la santé. Il fallait au moins apporter une réponse concrète dans le volet de la formation, qui demeurait hétérogène et insuffisamment intégrée à l'université. Tout le monde s'accordera sur la nécessité d'améliorer et d'homogénéiser la formation, compte tenu des compétences de plus en plus importantes qui sont demandées aux sages-femmes. Le texte favorise aussi la recherche en maïeutique ; nous appelons à la soutenir davantage encore en instaurant des bourses doctorales dans ce domaine, largement sous-investi. Cette proposition de loi n'est qu'une première étape car les sages-femmes demeurent dans un entre-deux. Nous ne pouvons continuellement étendre leur champ d'intervention, leurs compétences et leurs responsabilités sans améliorer leur statut. Je pense particulièrement à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Bouloux :

...tions phares des étudiants et professionnels du secteur lors des mouvements sociaux de 2021, cette partie du texte illustre la volonté politique du Gouvernement et de notre majorité de cultiver un dialogue social honnête et exigeant visant les mêmes objectifs de justice sociale et d'efficacité accrue de notre système de santé. Le texte permet également de reconnaître l'excellence des parcours en maïeutique en créant un troisième cycle de formation aboutissant à la délivrance d'un doctorat. Il ouvre ainsi la possibilité d'allier exercice quotidien d'une activité de recherche et activité professionnelle. Ici encore, la majorité fait le choix d'investir pour l'avenir dans une formation d'excellence au bénéfice de nos professionnels de santé. Conformément aux dispositions du code de la santé publique,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

...ne qualité de vie au travail des sages-femmes que pour offrir une meilleure qualité de soins à nos concitoyennes. La profession ainsi que les syndicats étudiants, dont je tiens à saluer la ténacité sans laquelle nous aurions mis sûrement beaucoup plus de temps à agir, réclamaient trois mesures principales : la pleine intégration universitaire de la formation ; le développement de la recherche en maïeutique ; la reconnaissance statutaire du caractère médical des sages-femmes. C'est chose faite. Les différents articles de cette proposition de loi constituent une véritable réforme : ils suppriment le flou qui régnait autour de la profession et sur son appartenance au secteur médical ou paramédical. La création du diplôme d'État de docteur en maïeutique, qui était d'ailleurs la revendication principal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...e leur statut, restent coincés entre professions médicales et paramédicales, ce qui ne correspond pas à leurs compétences réelles. Le métier de sage-femme est une profession médicale, et pour qu'il soit reconnu en tant que tel, une évolution de leur formation s'imposait. En cela, ce texte constitue une avancée. Le changement de nom de leur diplôme d'État, non plus de sage-femme mais de docteur en maïeutique, a une forte portée symbolique. Les sages-femmes ont trop longtemps été placées sous la tutelle des gynécologues obstétriciens alors que, pendant des siècles, elles ont procédé seules aux accouchements. En vérité, l'article 60 de la loi du 21 juillet 2009 avait déjà créé un article dans le code de la santé publique prévoyant que « la formation initiale des sages-femmes peut être organisée au sei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

... À partir de 1992, dans mon département de l'Isère d'abord, à la faculté de médecine de Grenoble, puis dans le reste de la France en 2002, la première année du premier cycle des études de médecine (PCEM1) est devenue commune à toutes les écoles de sages-femmes, faisant passer de quatre à cinq leur nombre d'années d'études. Cette année commune a profondément modifié la sociologie des étudiants en maïeutique puisque les promotions résultent désormais d'un classement commun avec la médecine, l'odontologie et, depuis la création de la première année commune aux études de santé (Paces), avec la pharmacie. Cependant, l'hétérogénéité de l'enseignement perdure, car il relève de la compétence des régions, ce qui induit des disparités sur le territoire national. Depuis la loi de décentralisation du 13 août ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...parlent d'eux-mêmes : les radiations des sages-femmes en âge d'exercer enregistrées par le Conseil de l'Ordre ont augmenté de 112 % au cours du premier semestre 2022, phénomène qui contribue mécaniquement à une accélération de la dégradation des soins prodigués. Inédite pour la profession, cette perte d'attractivité n'en est qu'à ses débuts : près de 20 % des places en deuxième année d'études de maïeutique sont restées vacantes lors de la rentrée 2022. Cette tendance pourrait s'inverser si les sages-femmes étaient mieux considérées et reconnues. C'est ce qu'elles demandent et c'est ce que nous leur devons. Leur statut doit évoluer et, à tout le moins, être clarifié. Tantôt reconnue comme médicale, notamment lorsque leur responsabilité pénale peut être engagée, leur profession redevient paramédicale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...soudre. Or, malgré les nombreuses promesses du Gouvernement, le système hospitalier français reste extrêmement fragile. Si cette proposition de loi n'est que la première pierre d'une réforme qui devra être d'envergure, elle a au moins un mérite : permettre l'intégration universitaire de la formation initiale des sages-femmes, ainsi que la création d'un troisième cycle court pour les étudiants en maïeutique. Cette création devrait d'ailleurs permettre la clarification du financement des formations initiales qui relève actuellement de la seule compétence des régions. L'instauration d'un troisième cycle court devrait normalement replacer la filière maïeutique au sein de l'université, les régions n'ayant pas compétence pour délivrer un diplôme de troisième cycle. Dans un souci de cohérence, il est donc...