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...: accompagner le début de la vie. Souvent considéré comme étant à cheval entre le médical et le paramédical, le métier de sage-femme a été négligé et trop peu considéré. Il a fallu une mobilisation forte et constante de ces professionnelles pour que les choses évoluent et que le législateur s'empare enfin de leurs problématiques. Une première étape est franchie avec ce texte. Quelles en sont les avancées ? Il permet en premier lieu d'intégrer la formation de sage-femme au niveau du troisième cycle universitaire. Pendant trop longtemps, les 24 000 sages-femmes de notre pays se sont formées dans des structures rattachées à des hôpitaux et non à l'université comme les autres professions médicales. À partir du 1er septembre 2027, notamment grâce à notre vote, cette anomalie sera réparée. La proposi...
...ixée par la direction générale de l'offre de soins. La situation n'était plus tenable, mais cela arrive enfin. Ces mesures constituent une première étape vers l'amélioration de la reconnaissance et vers la valorisation du caractère médical du métier de sage-femme. Car, bizarrerie de notre droit, alors que les sages-femmes françaises disposent des compétences et des responsabilités parmi les plus avancées d'Europe – vous le rappelez dans votre rapport, monsieur le rapporteur –, elles contribuent, au-delà de l'accouchement en salle de naissance, à la santé des femmes tout au long de leur vie ainsi qu'à celle des nouveau-nés. Elles réalisent des actes de prévention, de diagnostic et de prescription en obstétrique, mais aussi en gynécologie et en pédiatrie. La profession n'est qu'insuffisamment alig...
... n'est pas nouvelle. Nombreux sont les professionnels en activité ou simplement étudiants qui expriment ces dernières années leur mal-être, lié notamment au malaise dans les hôpitaux français. Nous savons tous qu'être sage-femme en France n'est pas chose aisée. Souvent déconsidérées, trop peu rémunérées, peu reconnues et peu entendues, les sages-femmes ont longtemps été des oubliées de toutes les avancées au sein de notre système de santé. Comme l'a expliqué le Président de la République le 6 janvier, la crise de notre système de santé est due autant à un problème d'organisation qu'à un problème d'évolution de notre société et de ses métiers. La profession de sage-femme s'érige malheureusement en parfait exemple du constat exposé par le chef de l'État. Notre système ne s'est pas suffisamment ada...
...faire à cette proposition de loi. En septembre 2021, l'Igas a elle-même indiqué qu'il fallait revaloriser la rémunération des nouvelles recrues à hauteur de 600 euros pour garantir l'attractivité de la profession et rendre les conditions d'exercice plus dignes. Conscient de la nécessité impérieuse de faire évoluer la profession, le groupe Écologiste – NUPES soutiendra ce texte. Il représente une avancée indéniable et a, à ce titre, été adopté à l'unanimité en première lecture. Nous espérons qu'une augmentation des salaires sera obtenue par la suite, soit dans cet hémicycle, soit par de légitimes mobilisations, que nous soutiendrons bien évidemment.
... rattachés au corps des fonctionnaires et non à celui des praticiens hospitaliers, quand le code de la santé publique considère qu'ils font partie du corps médical. Enfin, la création à l'article 3 d'un statut d'enseignant-chercheur en maïeutique permet de poursuivre les études jusqu'au doctorat et de se consacrer à la recherche universitaire. Le statut de maître de stage agréé en maïeutique, une avancée très attendue, permettra d'encadrer les étudiants en stage en ambulatoire, comme c'est déjà le cas en médecine. Déposé sous la précédente législature, ce texte, dont je salue l'autrice, Annie Chapelier, a été adopté à l'unanimité en première lecture dans les deux chambres. J'y vois le signe d'un consensus et de la nécessité, urgente, de légiférer dans ce domaine. Trois articles ayant été adopté...
Nous saluons néanmoins les avancées que comporte ce texte, en faveur duquel le groupe de la Gauche démocrate et républicaine – NUPES votera.
...a Dordogne comme dans beaucoup des vôtres, et nous sommes tous conscients au sein de cet hémicycle de la nécessité de développer des offres de formation sur l'ensemble de nos territoires. Sachant que les étudiants restent généralement dans les villes où ils ont étudié, l'encouragement donné au développement de cette formation et sa pleine intégration universitaire nous permettront d'accomplir des avancées significatives dans l'accès aux soins de nos concitoyennes. Nous sommes favorables à cette proposition de loi et je tiens pour finir à saluer la dynamique transpartisane qu'elle a suscitée. Il faut que nous nous inspirions de ce mode de travail parlementaire tant réclamé par nos concitoyens. C'est ainsi que nous avancerons dans le sens de leurs intérêts.
C'est pourquoi le parcours de formation des sages-femmes, ainsi que leur statut, restent coincés entre professions médicales et paramédicales, ce qui ne correspond pas à leurs compétences réelles. Le métier de sage-femme est une profession médicale, et pour qu'il soit reconnu en tant que tel, une évolution de leur formation s'imposait. En cela, ce texte constitue une avancée. Le changement de nom de leur diplôme d'État, non plus de sage-femme mais de docteur en maïeutique, a une forte portée symbolique. Les sages-femmes ont trop longtemps été placées sous la tutelle des gynécologues obstétriciens alors que, pendant des siècles, elles ont procédé seules aux accouchements. En vérité, l'article 60 de la loi du 21 juillet 2009 avait déjà créé un article dans le code de ...
...s les universités n'en sont malheureusement pas dotées. La formation des sages-femmes à l'université ne doit pas dépendre de la hiérarchie des médecins, mais doit être distinctement positionnée à leurs côtés, à l'instar des chirurgiens-dentistes qui exercent une profession médicale à compétences définies comme celle des sages-femmes. Vous l'avez compris, je soutiendrai ce texte qui constitue une avancée indispensable.