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L'article 2 prévoit que le policier ou l'agent de police judiciaire recevant une plainte pour violences conjugales ou intrafamiliales doit informer la victime de la possibilité de recevoir une avance d'urgence et d'enregistrer la demande puis de la transmettre à la CAF ou au conseil départemental. Le présent amendement, dont ma collègue Karine Lebon est la première signataire, demande la remise d'un rapport. En effet, les agents désignés – soit le policier ou l'agent de police judiciaire, soit l'intervenant social présent dans le commissariat ou la gendarmerie – vont se voir attribuer de nouvelles tâches. L'objectif de ce rapport est donc d'évaluer l'efficacité réelle de ces agent...
... cinq à huit le budget actuel. Nous demandons ainsi au Gouvernement d'établir une feuille de route conduisant à la création immédiate de 20 000 places, dans l'objectif de créer à terme 40 000 places en centres dédiés et spécialisés. Les places manquent, madame la ministre déléguée ; il est urgent de résoudre ce problème ! Des femmes sont à la rue avec des enfants : je l'observe notamment dans le département de la Dordogne, où je réside.
Dans les départements ruraux, comme celui dans lequel j'habite, trouver une place d'hébergement est un réel problème pour les femmes. Vous soulignez que des places ont été créées, et je l'entends. Toutefois, les femmes qui habitent dans de tout petits villages – où qu'ils soient situés sur notre territoire – ont de grandes difficultés à prendre la décision de quitter leur conjoint violent lorsqu'elles savent qu'...
Pour les mêmes motifs que ceux que j'ai énoncés concernant l'amendement précédent, je vous suggère de retirer celui-ci, sans quoi j'y serai défavorable. Une fois encore, on s'éloigne de l'objet de la proposition de loi. Néanmoins, j'espère que le déploiement du pack nouveau départ prévu par Mme la ministre déléguée s'accompagnera d'un réel renforcement des moyens humains et financiers.
Au-delà de sa demande de rapport, notre collègue pose la question de l'implantation d'une maison des femmes dans chaque département. Or, malgré les montants annoncés, les résultats de l'expérience menée dans le département de l'Isère, où un collectif de femmes a pu, avec beaucoup de volonté et en partenariat avec – entre autres – le centre hospitalier universitaire (CHU), créer une telle maison, montrent que la question du financement reste à boucler. Nous devons y répondre si nous voulons accueillir ces femmes dont les ...