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... nous partageons pleinement votre objectif de mettre à l'abri les victimes, cet amendement ne nous semble pas trouver sa place dans la présente proposition de loi, laquelle ne peut malheureusement pas résoudre tous les problèmes. L'avance d'urgence proposée dans ce texte permettra aux victimes de s'extirper rapidement d'un environnement dangereux. Par ailleurs, celles-ci pourront bénéficier d'un accompagnement social et professionnel. Je vous invite à retirer votre amendement. À défaut, j'y serai défavorable.
Il tend à solliciter un rapport examinant les besoins financiers et humains nécessaires au bon fonctionnement de la permanence téléphonique 3919, qui vise à répondre aux femmes victimes de violences conjugales et à leur fournir dans l'urgence une aide et un accompagnement. Le 3919 est surchargé et manque cruellement de moyens. Le Gouvernement se vante d'un taux de réponse de 75 %, mais omet certains faits : l'équipe du 3919 est composée seulement de quarante-cinq écoutantes, deux coordinatrices, deux chefs de service et deux personnes en soutien administratif, soit en tout et pour tout cinquante et une personnes pour répondre aux quelque 150 000 appels passés cha...
Les fonctionnaires du service public de la sécurité et les professionnels de santé impliqués dans l'accompagnement des victimes de violences conjugales ou de violences sexistes et sexuelles jouent effectivement un rôle particulièrement important. Toutefois, pour les motifs énoncés à propos des deux amendements précédents, je vous invite à retirer celui-ci. Sinon, mon avis sera défavorable.
Nous pensons qu'il faut augmenter le nombre d'intervenants sociaux dans les commissariats et les gendarmeries. Aussi demandons-nous que cette possibilité soit étudiée dans un rapport. Nous le réaffirmons, ces intervenants sont essentiels dans la lutte contre les violences conjugales et dans l'accompagnement des victimes. Or ils ne seront que 600 d'ici à 2025, pour 670 commissariats et 3 400 brigades de gendarmerie. Un rapport démontrerait aisément que le compte n'y est pas. Ces intervenants sont un rouage clé qui permet une meilleure prise en charge des victimes : ils contribuent à la prévention, détectent les situations de violence et participent à l'accompagnement des victimes dans leurs démarche...
...nstruire de manière saine et durable après avoir subi des violences conjugales. Or de nombreuses victimes sont contraintes d'y renoncer, faute de ressources financières ou d'accessibilité géographique. Mes collègues l'ont dit, le fait d'être victime de violences conjugales et de quitter le domicile entraîne souvent une forte précarisation financière. Si vous souhaitez contribuer efficacement à l'accompagnement des victimes, la question des soins en psychotraumatologie doit être prise en considération. L'accès à des soins aussi importants ne devrait pas faire naître de surcoût financier pour les victimes qui souhaitent y recourir. La distance entravant fréquemment l'accès aux soins pour les femmes victimes, le rapport devrait étudier en outre la répartition géographique des structures spécialisées en p...
...ui devrait donner un bon diagnostic des besoins, il est vraiment nécessaire de cibler des moyens. Cela se fera-t-il dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif (PLFSSR) ? Je le souhaite. Actuellement, sans les collectivités, aucune prise en charge n'est réalisable sur le terrain ; ce serait dommage car nous avons beaucoup avancé, ce soir, sur les conditions d'accompagnement des femmes et des hommes battus. Enfin, je regrette que l'extension proposée par l'amendement de notre collègue Stéphane Viry n'ait pas été retenue. Les enfants sont également notre cœur de cible.