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Sous la IV
Sa foi dans le mode de scrutin était donc purement pragmatique. Quant à l'instabilité de la IV
Ces débats sont intéressants, parce qu'ils nous renvoient à l'histoire de nos institutions. Or il est important à mes yeux que nous nous inscrivions dans cette continuité, plutôt que de nous soumettre aux modes, au buzz ou aux effets d'annonce. On m'a reproché tout à l'heure de défendre les baronnies locales : non, je défends l'idée de bastion.
Aujourd'hui, la France souffre d'un fort taux d'abstention. Ne pas changer le mode de scrutin, c'est le faire perdurer, voire l'accentuer. Au Rassemblement national, nous n'avons pas peur de nous présenter devant les Français. Notre mandat de député ne nous appartient pas, il appartient à nos électeurs. Pour nous, la politique n'est pas synonyme de carrière ou de business.
Je voudrais répondre au rapporteur, qui fait une confusion lorsqu'il parle du mode de scrutin au Sénat. Le corps électoral n'est évidemment pas le même au Sénat qu'à l'Assemblée nationale. Dans un département comme le mien, il y a pour les élections législatives 65 000 électeurs dans une circonscription, contre 400 ou 500 pour les élections sénatoriales, ce qui facilite la proximité entre le corps électoral et l'élu. Madame Galzy, j'entends votre position : on a le droit de pr...