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L'amendement de M. Bayou avait été repoussé par la commission mais, à titre personnel et après réflexion, je souhaite lui donner une suite favorable. Plusieurs raisons expliquent mon choix – ce n'est pas uniquement parce que je suis députée du Nord et que cette pratique est assez répandue chez nous. Celle-ci relève de l'économie circulaire et a de nombreuses vertus, mais elle nécessite encore un certain nombre d'encadrements. Elle bénéficie tout de même de certaines dérogations ...
...is dans un grand nombre de secteurs économiques, y compris dans des entreprises qui étaient des fleurons industriels comme Airbus. Les derniers chiffres que nous avons datent un peu. On comptait alors un peu plus de 2 millions d'autoentrepreneurs et autoentrepreneuses. On sait que leur nombre a augmenté de 17 % durant les confinements. Il est important d'avoir un état des lieux sur le volume des personnes concernées, leurs revenus, leurs rapports de subordination réels et leurs conditions de travail. Autant d'éléments à connaître si l'on veut éviter que le Président de la République ne soit pas le seul à connaître intimement ce qui se passe chez Uber.
...ppe-t-il le plus massivement ? Quel est le niveau de revenu réel de ces travailleurs ? On a beau dire que c'était 590 euros en moyenne en 2019, il y a certainement des autoentrepreneurs qui ont un revenu supérieur, mais on l'ignore. Est-ce un complément à un emploi salarié ou une activité principale ? Il est nécessaire d'en savoir plus. On ne peut pas laisser dans une zone d'ombre des millions de personnes. Nous devons disposer d'une connaissance sociologique et statistique. Je demande donc qu'une mission d'information soit lancée par l'Assemblée nationale sur ce phénomène qui connaît un développement massif.
Il vise à demander au Gouvernement un rapport qui présente les voies envisageables pour déconjugaliser l'allocation aux adultes handicapés (AAH). En effet, le mode de calcul maintient les personnes handicapées dans la dépendance financière de leur conjoint. Cette situation est injuste ; en outre, elle est totalement contradictoire avec l'esprit de la loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite loi handicap, du 11 février 2005.
Je vais le défendre, parce qu'il me tient à cœur. Avec vous, les gestes envers les plus vulnérables se font rares, et quand vous devez vous y résoudre, vous le faites toujours du bout des lèvres. Vous avez refusé six fois de déconjugaliser l'AAH, faisant perdre un temps précieux à des dizaines de milliers de personnes qui devaient choisir entre le cœur et le porte-monnaie.
Hier, la mesure a été votée, enfin ! Mais autant le dire tout de suite : avec vous, c'est service minimum pour les précaires. D'abord, la mesure ne sera appliquée qu'en octobre 2023. Ensuite, vous avez refusé de verser rétroactivement l'allocation. Enfin, la maigre revalorisation prévue ne rattrapera pas la hausse des prix liée à l'inflation. Pourtant, il y a urgence. Une personne en situation de handicap sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. La raison en est simple : l'allocation se monte au maximum à 920 euros, ce qui est inférieur de 200 euros au seuil de pauvreté. Le sujet est crucial : l'autonomie financière des femmes handicapées est un moyen de prévenir les violences, auxquelles elles sont plus exposées encore que les autres : un tiers d'entre elles subissent des...
Combien ça coûte, de ne pas se trouver en situation de dépendance ? Combien ça coûte, le droit à la dignité ? Combien ça coûte, d'aimer librement ? Seuls des technocrates chevronnés se soucient de ces questions. Rendez leur dignité aux personnes handicapées : revalorisez l'allocation au-dessus du seuil de pauvreté ! Nous le répétons avec force : les personnes handicapées ne doivent plus avoir à choisir entre le cœur et le porte-monnaie. Adoptez cet amendement, pour montrer que vous n'avez pas un porte-monnaie à la place du cœur !
... collectivités d'outre-mer dans l'examen de ce texte. Le présent amendement vise à vous alerter les effets de l'inflation. En effet, les très fortes inégalités sociales et territoriales ne sont pas prises en considération dans le projet de loi, alors qu'elles sont aggravées par la hausse des prix. Celle-ci ne touche pas tous les Français de la même façon : elle est vécue plus intensément par les personnes âgées et retraitées, par celles vivant en milieu rural et dans les territoires insulaires et ultramarins. Nous devons donc envisager de moduler les mesures en fonction de ces différences, or le texte ne prévoit pas de dispositif adapté. Nous proposons de procéder à une revalorisation différenciée des prestations sociales et des pensions de retraite dans les territoires où l'inflation est la plu...
Ce projet de loi est censé permettre aux personnes les plus modestes de faire face tout de suite à l'explosion du coût de la vie. De l'avis des experts économiques, l'inflation durera. Nous n'avons qu'une certitude : elle atteint un taux inédit depuis quarante ans. Des questions subsistent : quelles politiques monétaires faut-il déployer pour diminuer l'inflation ? Quelle peut être leur efficacité ? Combien de temps les prix resteront-ils aussi...
Personne. Mais je pourrais citer mes collègues, qui ont très bien parlé de la situation de la jeunesse il y a quelques instants. Cette jeunesse, à laquelle vous n'offrez comme perspective qu'un service national brutal et très coûteux ,
Il vise à prendre en compte la spécificité de la Corse en matière de pensions de retraite. Les retraités corses affichent un taux de pauvreté supérieur de neuf points par rapport à celui des retraités dans l'Hexagone. En 2018, la part des retraités percevant le minimum vieillesse en Corse était de 8,6 %, contre 3,3 % au niveau national ; le taux des personnes retraitées figurant dans les dossiers de surendettement en Corse était de 22,4 %, contre 16,2 % en France métropolitaine. L'amendement a pour objet la remise au Parlement par le Gouvernement d'un rapport évaluant l'opportunité de tenir compte de ces expositions particulières des retraités corses aux difficultés financières. Il est proposé de majorer l'augmentation des retraites prévues, pour qu...
Il vise à demander un rapport sur l'opportunité d'appliquer un SMIC majoré dans les outre-mer. L'amendement est essentiel, puisqu'on parle bien de pouvoir d'achat. Si l'État reconnaît la réalité de la vie chère pour ses fonctionnaires, qui perçoivent une rémunération majorée, pourquoi n'en serait-il pas de même pour les salaires les plus bas, pour les personnes les plus vulnérables à cette vie chère ?
Hier, si nous nous sommes réjouis de l'adoption de la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés, cela ne nous fera pas dire que la question est réglée ; c'est l'arbre qui cache la forêt. Puisque vous vous dites favorables à une action à destination des personnes en situation de handicap, nous vous proposons aujourd'hui d'agir sur la prestation de compensation du handicap – PCH. Vous le savez, la PCH vise à rembourser les dépenses liées à la perte d'autonomie. Or celle-ci n'a pas fait l'objet d'une revalorisation à hauteur de l'inflation que nous connaissons, comme la plupart des allocations que nous avons examinées dans le projet de loi. Ces derniers m...
La nouvelle prime inflation sera versée au mois de septembre 2022 à 8 millions de foyers, ce qui représente 14 millions de personnes. Les banques alimentaires sont le premier réseau d'aide alimentaire en France et il eût été pertinent de s'appuyer sur elles dans la mesure où elles apportent un accompagnement social aux bénéficiaires visés. Une expérimentation visant à s'appuyer sur les centres communaux d'action sociale – CCAS – et les associations d'aide alimentaire, en prévoyant une obligation d'accompagnement social, aura...
Le problème ne se pose pas seulement dans les outre-mer mais aussi en métropole. Dans ma circonscription, je suis régulièrement amené à devoir verser de l'argent, simplement pour que les personnes soient enterrées. Le coût moyen d'un enterrement s'élève à 3 450 euros. Tant au moment de la naissance qu'à la fin de la vie, la solidarité nationale doit intervenir. Que l'on soit riche ou pauvre, on a le droit au respect de sa dignité dans ces moments-là. Selon moi, la solidarité nationale doit garantir ce droit.
Nous devons instaurer un capital décès pour les personnes et les familles en difficulté, nous l'avons réclamé régulièrement sur ces bancs. Aujourd'hui, le premier souci de la femme quand son mari décède n'est pas d'ordre humain mais financier. Elle se demande comment elle paiera les obsèques, quelle caisse de solidarité elle sollicitera, comment elle ira faire l'aumône auprès de l'assistante sociale et du député. Franchement, dans notre pays, il n'est ...