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Vous le voyez, vous feriez mieux de ne pas trop vous aventurer sur ce terrain. La réalité, c'est que nous croyons évidemment qu'il faut améliorer la qualité de l'air.
Mais la réalité aussi, c'est que les 40 000 personnes, en France, qui meurent prématurément en raison d'une mauvaise qualité de l'air ne meurent pas tous dans les quarante agglomérations dans lesquelles vous souhaitez instaurer des ZFE-m. De nombreux autres sujets pourraient être évoqués dans le débat sur la qualité de l'air.
Oui, la qualité de l'air nous importe. Oui, savoir qu'il y a 23 000 morts prématurées en Europe parce qu'on rouvre massivement les centrales à charbon nous importe. Oui, c'est un sujet dont il faut discuter, notamment avec les habitants des zones frontalières avec l'Allemagne, qui subissent de plein fouet la pollution de l'air et qui ne semblent pas beaucoup vous intéresser. Assez d'hypocrisie, monsieur le ministre ! Si...
Si l'on peut légitimement s'inquiéter de la qualité de l'air dans les grandes villes et du nombre de décès causés par la pollution, l'instauration des zones à faibles émissions mobilité dans onze métropoles dès 2022 et, in fine, dans quarante-trois agglomérations et métropoles à l'horizon 2025, relève de ce que l'on pourrait qualifier d'« écologie punitive d'universitaires » : en l'état, elles conduisent à une véritable injustice sociale. La présen...
En effet, ceux qui y travaillent n'ont pas tous accès à des modes de transport alternatifs, et comment vont faire nos artisans et nos ouvriers pour aller travailler, si on les oblige à laisser leur véhicule professionnel à l'entrée du centre-ville ? Rappelons qu'en 2021, en France, près de 50 % des voitures avaient plus de dix ans. Autre absurdité : comment comprendre que certains véhicules récents, comme les SUV, puissent librement circuler avec une vignette Crit'Air 1 alors qu'ils polluent davantage que ...