4 interventions trouvées.
... Vous avez choisi Le Havre, ce n'est pas étonnant car les moyens existent : le gazoduc est présent, l'espace portuaire le permet, et les compétences locales – que ce soit celles des opérateurs privés, des opérateurs portuaires ou des services de l'État – sont au niveau afin d'accueillir les équipements requis. L'urgence peut se comprendre, mais elle ne doit pas permettre de faire n'importe quoi, notamment en matière de risques industriels, ni de s'affranchir d'étude d'impact environnemental. Mais vous ne dites rien de l'effet de tout cela sur le pouvoir d'achat des Français. D'autre part, Delphine Batho vient de poser une question essentielle. Pour nous, il est hors de question d'installer au Havre un terminal méthanier destiné à accueillir le gaz de schiste américain. Nous ne l'accepterons pas. ...
...la canicule, la sécheresse, une multiplication des incendies – toute une série d'événements qui sont autant de conséquences du réchauffement climatique. Or cette mesure tend à les aggraver. Le France a interdit pour de très bonnes raisons la fracturation et l'exploitation hydrauliques, de même que la recherche et l'exploitation de gaz de schiste. Nous ne pouvons pas accepter celui d'autres pays, notamment des États-Unis, et nous faire les complices de l'exploitation des énergies fossiles les plus sales. Nos difficultés d'approvisionnement de gaz remontent à la mi-2021 ; la guerre apparaît donc comme un prétexte pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment du gaz de schiste américain. Il ne s'agit pas de répondre à une urgence, mais de s'enfermer dans les énergies fossiles. Là encore, no...
Première pierre à l'édifice de la planification écologique annoncée à grands cris par Emmanuel Macron et par les députés qui soutiennent cette majorité – j'espère qu'elle n'en est pas une dans l'hémicycle, notamment sur ce point : développer les énergies fossiles, c'est-à-dire aller directement dans le mur, exactement à l'encontre de tout ce que nous savons.
Il tente de répondre en partie à la situation d'urgence entraînée par les menaces sur la sécurité d'approvisionnement en gaz. Notre collègue Lecoq l'a rappelé, cette situation ne doit pas nous amener à faire preuve de légèreté, notamment lors de l'installation et de l'exploitation des terminaux méthaniers flottants. C'est pourquoi nous proposons cet amendement, afin de nous assurer que les questions de sécurité, en particulier de déconnexion d'urgence, de sécurité incendie, de rejets d'émissions comme le méthane et de formation des personnels portuaires feront l'objet d'une vérification et d'un suivi.