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Avec les articles 13, 14, 15 et 16, nous abordons le maintien des méthaniers flottants gaziers et la réouverture des centrales à charbon. Laissez-moi vous dire qu'entrant dans cette Assemblée nationale, je suis atterrée que mes collègues et moi devions nous battre contre la relance des énergies fossiles ; c'est hallucinant.
... peut se comprendre, mais elle ne doit pas permettre de faire n'importe quoi, notamment en matière de risques industriels, ni de s'affranchir d'étude d'impact environnemental. Mais vous ne dites rien de l'effet de tout cela sur le pouvoir d'achat des Français. D'autre part, Delphine Batho vient de poser une question essentielle. Pour nous, il est hors de question d'installer au Havre un terminal méthanier destiné à accueillir le gaz de schiste américain. Nous ne l'accepterons pas. Si nous étions invités à consommer du gaz de schiste en France, quelle serait l'étape suivante ? Ce serait, comme le propose le Rassemblement national, d'exploiter les ressources françaises de gaz de schiste :…
…et le retard pris dans le développement des énergies renouvelables et l'organisation de la sobriété énergétique. Avec l'ouverture de nouveaux terminaux méthaniers, l'État s'expose à une troisième condamnation pour inaction dans la lutte contre le changement climatique.
...je veux souligner une contradiction. M. Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères, a soutenu au nom du groupe MODEM l'amendement que vous défendiez, visant à ne plus importer de gaz russe. Si vous décidez de ne plus stocker de gaz russe, il faudra bien le remplacer. C'est ce que la rapporteure pour avis et la ministre vous ont expliqué. Le gaz de schiste qui arrivera par ces méthaniers ne sera pas consommé en surplus ; il est même probable que nous consommerons moins, car la réalité de la crise nous y contraindra. S'agissant de la transition écologique, le Président de la République a fait un pas en instaurant une planification. Il n'était pas le premier, les membres du groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale l'avaient dit, et d'autres sur c...
Ce sont les lois sur la transparence de la vie publique, cher collègue. L'amendement n° 216 est un amendement de repli. Il vise à exclure le gaz de schiste importé des flux qui transiteront par ce terminal méthanier flottant. Nous avons voté la loi du 30 décembre 2017 – j'ai voté pour –, présentée par celles et ceux qui soutiennent l'actuel Gouvernement ; elle a inscrit dans le code minier l'interdiction de la fracturation hydraulique et de tous les hydrocarbures non conventionnels en France, tant en matière de recherche que d'exploitation.
...siste à injecter des millions de tonnes d'eau à des milliers de kilomètres sous terre, avec des produits chimiques. Cela pollue les sols, provoque des séismes et des fuites de méthane, qui sont un puissant gaz à effet de serre, dont le pouvoir d'action sur le réchauffement climatique est comparable, voire supérieur, à celui du charbon. L'objet de l'amendement devrait nous rassembler : le terminal méthanier flottant ne doit pas servir à importer du gaz de schiste en France.
Il tente de répondre en partie à la situation d'urgence entraînée par les menaces sur la sécurité d'approvisionnement en gaz. Notre collègue Lecoq l'a rappelé, cette situation ne doit pas nous amener à faire preuve de légèreté, notamment lors de l'installation et de l'exploitation des terminaux méthaniers flottants. C'est pourquoi nous proposons cet amendement, afin de nous assurer que les questions de sécurité, en particulier de déconnexion d'urgence, de sécurité incendie, de rejets d'émissions comme le méthane et de formation des personnels portuaires feront l'objet d'une vérification et d'un suivi.