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mettre en place une tarification sociale et maintenir des tarifs régulés. Le deuxième levier, c'est la fiscalité locale. Je crois qu'il y a un certain consensus sur le fait que l'assiette de l'Ifer – l'imposition forfaitaire des entreprises en réseau – devrait être modifiée au titre de la solidarité, pour que ses recettes profitent davantage aux communes concernées. Voilà un mécanisme de répartition territoriale intéressant. S'agissant du troisième levier, nous en avons parlé précédemment, aussi serai-je brève : c'est évidemment la création d'emplois, qui rendra les énergies renouvelables ...
...pliquerons lorsque nous soutiendrons nos amendements – non seulement aux plus modestes, mais aussi à tous les acteurs engagés dans ce domaine et celui de la rénovation thermique ; en effet, si le texte porte sur les énergies renouvelables, la sobriété énergétique constitue également un sujet de la plus haute importance. D'autres de nos amendements concerneront la fiscalité et la répartition de l'Ifer. Plus généralement, nous sommes évidemment très favorables au développement des énergies renouvelables et à la recherche de l'acceptabilité sociale des projets, mais j'estime que c'est grâce à nos propositions et aux pistes que je viens d'évoquer que nous l'obtiendrons, et certainement pas en nous contentant d'une ristourne sur la facture des riverains – sachant que votre définition du terme « r...
...'une implantation d'entreprise, ou de la construction d'une infrastructure routière. Nous craignons de mettre le doigt dans un engrenage potentiellement dangereux pour nos territoires. Quant au deuxième élément, il s'agit du partage de la valeur avec les collectivités. Or, dans ce domaine, il me semble que la meilleure option est l'impôt : l'impôt local, qui est à la main des collectivités, et l'Ifer. À cet égard, je suis d'accord avec les collègues de La France insoumise pour dire que le partage actuel de l'Ifer entre les intercommunalités et les communes ne convient pas, étant donné que la majeure partie des nuisances, notamment celles issues des réseaux routiers, sont assumées par les communes. Il faudrait donc certainement repenser le partage de cette taxe.
Je l'ai exposé dans mon propos liminaire, cet amendement vise à supprimer l'article 18 afin de le retravailler – peut-être lors de la commission mixte paritaire (CMP) avec les sénateurs – et de réfléchir à une réforme de l'Ifer – qui ne figure pas dans le texte.
Ce partage territorial de la valeur aurait aussi probablement pour effet de décourager les recours de riverains lorsque des atteintes à l'environnement ou au cadre de vie sont constatées. Enfin, ce dispositif viendrait s'ajouter aux dispositifs fiscaux déjà prévus, comme l'Ifer, dont le partage encore trop défavorable aux communes permet néanmoins de prendre en compte de manière juste et équitable les impacts que de telles infrastructures font peser sur un territoire.
On dirait que vous n'aimez pas les départements… Plus sérieusement, je vais reprendre l'exemple qui a illustré mon propos en commission pour montrer qu'il faut apporter une correction à la manière dont sont ventilées les recettes – Ifer ou taxe sur les éoliennes maritimes par exemple. Mon département, majoritairement situé sur le littoral, comprend de très nombreuses communes littorales. Le conseil départemental des Côtes-d'Armor, présidé par l'excellent Christian Coail, a investi 4 millions d'euros dans le port de Saint-Quay-Portrieux, qui va servir de base de maintenance pour le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc. Mais qui...