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J'ajoute que l'association négaWatt, l'Agence de la transition écologique (ADEME) ou Réseau de transport d'électricité (RTE), qui sont de nobles institutions, estiment que nous pourrions passer à 100 % d'énergies renouvelables dans un délai raisonnable, disons d'ici à 2050, mais à condition d'arrêter de prendre du retard.
...èmement, la notion de « consommateurs finaux agréés » désigne les consommateurs qui ont des contrats d'interruptibilité. Mais attention : on ne coupe pas le gaz comme on coupe le jus ! Comme les Corses l'ont appris pendant les coupures de 2014, rétablir le gaz nécessite des moyens humains, des précautions et, en quelque sorte, une anticipation particulière que l'on n'aurait pas pour une coupure d'électricité. Enfin, nous appelons votre attention sur un risque d'effet d'aubaine : en cas d'interruption de fourniture de gaz, certaines entreprises pourraient, par exemple, mettre leurs salariés en chômage partiel et faire ainsi des bénéfices sur le compte de la collectivité. Voilà les points sur lesquels nous attendons des précisions.
... disposer des moyens nécessaires pour que les Français ne se retrouvent pas dans le noir. Monsieur Leseul, vous souligniez la nécessité que le délestage soit compensé. Je tiens à préciser qu'il intervient sur la base du volontariat et qu'il est rémunéré : il ne s'agit ni d'un service gratuit ni d'une mesure imposée. Vous remarquiez, monsieur Jumel, qu'on ne coupe pas le gaz comme on couperait l'électricité. Vous avez tout à fait raison. Ce constat plaide d'ailleurs en faveur du chapitre 1er du titre III, parce qu'il serait beaucoup plus compliqué de gérer un black-out de gaz que d'électricité : il faudrait demander à des techniciens de passer chez chaque Français chez qui le gaz aurait été coupé en raison de la pénurie. Votre remarque conforte donc, à mon sens, l'intérêt des articles 11 à 14...