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Il a trait à la question centrale du transport de l'énergie et plus particulièrement à la capacité d'accueil des réseaux de transport d'énergie. Il vise à s'assurer que les EPCI – établissements publics de coopération intercommunale – seront associés aux décisions conduisant à établir une priorité en faveur des projets d'installation d'énergies renouvelables, si de telles décisions s'avéraient nécessaires du fait d'une capacité d'accueil insuffisante des réseaux concernés.
Déposés par notre collègue Philippe Naillet, ils concernent La Réunion. En raison des enjeux spécifiques liés à la souveraineté énergétique de ce territoire, des contraintes géographiques qui pèsent sur lui et du caractère nécessaire de l'accélération de la production d'énergies renouvelables, il est nécessaire d'y prévoir un délai adapté s'agissant du raccordement des projets au réseau de transport. L'amendement n° 2118 propose donc que le délai de cinq ans, prévu au présent article pour l'ensemble du territoire national, soit abaissé à deux ans pour La Réunion. L'amendement n° 2117, de repli, vise à fixer le délai à trois ans à défaut de deux.