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Interventions sur "situation"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

... lorsqu'un salarié justifie de deux ans d'ancienneté au sein de l'entreprise en étant payé au SMIC. De manière générale, nous sommes favorables à toute baisse des charges qui pèsent sur le travail à condition que cette diminution ne se fasse pas au détriment des salariés. L'objectif est d'inciter les employés et les employeurs à discuter de manière transparente de leurs objectifs communs et de la situation économique de l'entreprise. Nous devons éviter les comportements non vertueux qui consisteraient, pour certains employeurs, à tirer profit de ces allègements sans jamais augmenter les salariés dont l'ancienneté et le mérite seraient pourtant reconnus. Nous ne cherchons pas à contraindre les entreprises, mais à les informer qu'après avoir employé pendant deux ans au même poste un salarié rémunéré ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ses concernées, représente une hausse du coût du travail. Les incitera-t-elle à augmenter les salaires ? J'en doute ; cela pourrait même fragiliser à court terme des entreprises déjà en difficulté, en particulier des petites et moyennes entreprises (PME) et des très petites entreprises (TPE). La réalité des entreprises et leurs spécificités qui s'expliquent par leur histoire, leur secteur ou leur situation, appelle un peu de souplesse. Il est vrai que du point de vue de l'efficacité, la modération salariale bute sur des limites, mais il en va probablement de même d'une très forte revalorisation du SMIC telle que celle que défend la NUPES. On peut en effet se poser la question de l'impact sur l'emploi. Cela serait-il efficace pour améliorer les conditions de vie de toutes les personnes aux revenus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Comme cela a déjà été dit à plusieurs reprises, aujourd'hui, trop de branches professionnelles proposent des minima salariaux inférieurs au SMIC. Cette situation n'est pas acceptable. Si la forte inflation et les revalorisations successives du SMIC au cours de l'année expliquent en partie ces retards, nous ne pouvons pas nous satisfaire du manque de dynamisme dans les négociations salariales de certaines branches. Dans un contexte de forte baisse du pouvoir d'achat, l'amendement a donc pour objectif de créer un mécanisme plus incitatif en direction des b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

La situation actuelle se caractérise tant par un gel des salaires qui durait depuis des années que par une augmentation délirante du prix de nombreux biens de première nécessité – les pâtes, l'huile, le beurre, les produits d'hygiène. C'est pour contrer cette inflation qu'on a revalorisé progressivement une partie des rémunérations, sans pouvoir empêcher que des millions de personnes, prises entre des revenu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

...ent – et je pense qu'il est partagé dans les rangs de la NUPES – que les collègues de la minorité présidentielle, mais aussi ceux de LR et du RN, ont du mal à comprendre combien il est difficile de vivre avec un SMIC, avec un bas salaire. Pour vous aider à prendre conscience de cette réalité, j'ai lancé un appel sur les réseaux sociaux. J'ai demandé aux Françaises et Français, qui sont dans cette situation, de témoigner sous le hashtag #MaVieAuSMIC. Voici l'un de ces témoignages : « Ma vie au SMIC, c'est d'avoir toujours sur moi un papier avec ce que j'ai sur mon compte au centime près. On essaye d'éviter les dépenses superflues, mais ça ne suffit toujours pas. » Un deuxième : « Ma vie au SMIC : à 25 ans, j'ai eu mon permis, j'ai acheté une voiture, mais, trois ans de SMIC plus tard, criblé de det...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ée, le pouvoir d'achat des travailleurs salariés nous semble relever de la justice la plus élémentaire. Des mécanismes d'indexation existent pour certaines prestations familiales, pour les retraites ou encore pour le SMIC. Ils doivent s'étendre à l'ensemble des salaires. Prétendre, comme j'ai entendu certains le faire, que l'échelle mobile des salaires entretiendrait l'inflation est, au vu de la situation actuelle, assez peu crédible : nous faisons face à une dégradation très forte du pouvoir d'achat mais aussi, malgré une modération salariale savamment entretenue, à une inflation record, qui n'a pas attendu les événements en Ukraine pour toucher la France. Nous le constatons depuis près de quarante ans : depuis que l'échelle mobile des salaires a été définitivement supprimée, l'inflation n'a pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Cette hyperconcentration des richesses est illustrée par le fait que cinq milliardaires possèdent aujourd'hui autant que les 27 millions de nos compatriotes les plus pauvres. Cette situation injustifiable et insupportable est le résultat de votre politique :

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

... le pratiquent, c'est : voilà notre orientation, vous devez y souscrire, signez en bas à droite et plus vite que ça ! Et lorsque des arguments ne vous plaisent pas, vous les appelez dogmes ou invectives. Pouvons-nous simplement partir de la réalité et des faits ? Comme nombre d'entre vous, j'ai fait des centaines de fois du porte-à-porte dans ma circonscription. J'ai rencontré cette dame dont la situation est celle de millions de personnes dans notre pays. Elle est intérimaire, son mari également, et elle multiplie les contrats de mission pour quelques jours ou quelques heures dans le nettoyage industriel, aux quatre coins de la région parisienne. Pour s'y rendre, elle doit utiliser son véhicule, et le carburant est à 2 euros le litre. À plusieurs reprises, elle s'est retrouvée, faute d'argent, da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Il est désormais question de situations on ne peut plus concrètes. En effet, il ne s'agit pas d'amendements généraux sur l'indexation auxquels j'étais favorable, mais qui ont été rejetés. Nos amendements de repli identifient un certain nombre de secteurs dans lesquels les salariés ont besoin d'être soutenus. Quels sont ces secteurs ? Ce sont ceux dont parlait le Président de la République au cœur de la crise du covid, quand il nous di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Nous n'avons pas réussi à vous convaincre de l'intérêt d'une indexation générale des salaires sur les prix ; aussi nous efforçons-nous d'évoquer des situations plus particulières, qui pourront – je l'espère – retenir l'attention des autres groupes, et peut-être recueillir leur approbation. Je souhaiterais ainsi évoquer la situation particulière des travailleuses et des travailleurs de la logistique, car ce secteur du monde du travail est en première ligne dans la crise inflationniste dont nous parlons. Il s'agit des personnes qui transportent, embarqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

…ne prend pas en compte la situation de ces salariés-là. La question n'est pas de savoir si les salaires ont bougé mais s'ils bougent suffisamment pour amortir l'uppercut que représente l'inflation. Et la réponse est non : vous refusez de prendre en compte cette réalité pour donner du sens à la valeur du travail. Nous, nous le faisons avec des amendements pragmatiques, des amendements de repli qui ne demandent pas la mer à boire, ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

...mpris que l'indexation des salaires sur l'inflation se heurtait à un « non » de votre part, nous entamons la discussion d'une nouvelle série d'amendements consacrée cette fois à l'augmentation du SMIC. Le salaire minimum a connu une augmentation de plus de 30 % en Espagne et au Royaume-Uni, et de plus de 25 % en Allemagne. On m'avait opposé en commission qu'il ne fallait pas comparer des pays aux situations économiques différentes ; il n'empêche que cette solution, souvent associée à une taxe sur les surprofits, n'a nulle part entraîné d'augmentation du chômage. En France, rien de cela. Vous passez votre temps à vous vanter, dans les médias, des revalorisations du SMIC, alors même qu'elles ne correspondent pas à une volonté de votre part puisque la loi les rend obligatoires. Mais au moins pouvons-n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Le projet de loi qui nous est présenté prévoit une multitude de mesures visant à préserver le pouvoir d'achat des Français en cette période de forte inflation. Nous partageons cette ambition. Toutefois, la multiplicité des dispositions proposées traduit le réel déséquilibre qui existe dans notre société entre les plus riches – voire les ultra-riches –, dont la situation s'améliore spectaculairement, et les plus modestes qui voient leur horizon s'assombrir un peu plus chaque mois. Les salariés français qui ne peuvent vivre dignement de leur travail attendent un signal fort et pérenne de notre part. Le présent amendement vise à répondre à leur légitime attente : le travail doit permettre de vivre sans aide. L'enjeu dépasse l'urgence de l'inflation : il faut y rép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Vous nous faites du chantage à propos de la situation des petits commerçants ; mais ces derniers savent bien que nous sommes les seuls à les défendre et à les aider, que l'augmentation des salaires permettra aux plus précaires d'avoir les moyens de repasser la porte des petits commerces et qu'un mécanisme de solidarité des grandes entreprises vers les plus petites rendra la mesure soutenable. Mes chers collègues, je vous appelle à ne pas manquer, u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... nous ne puissions évoquer cette question. Comment est-il possible qu'au sein d'un projet de loi portant sur le pouvoir d'achat nous ne puissions pas discuter de la nécessité de construire du temps plein pour ces métiers et d'accorder à ceux qui les exercent un salaire plein ? Il s'agissait là d'une responsabilité déléguée, mais je souhaite évoquer un autre métier, les accompagnants d'enfants en situation de handicap : on ne leur propose que du travail à temps très partiel, et ils ne touchent que des salaires très partiels. Dans l'éducation nationale, le minimum devrait être le SMIC – et encore, je mets au défi chacun d'entre nous, chers collègues, de vivre normalement avec 1 300 euros par mois. Nous savons que nous n'y arriverions pas nous-mêmes ; comment pouvons-nous penser que d'autres y parvie...