Interventions sur "seulement"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je souhaite rebondir sur deux des arguments avancés. Tout d'abord, il faudrait être relativement cynique pour proposer une augmentation de seulement 1 euro, cela se verrait et créerait des tensions inutilement. Partant, l'obligation d'augmenter les salariés au SMIC au bout de deux ans, proposée par l'amendement, amorce un système qui me semble plutôt vertueux. Ensuite, vous avez indiqué que la modération salariale était nécessaire pour obtenir le plein emploi. Cet argument auquel nous sommes habitués révèle bien la nature de l'emploi que vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...bon cette incitation, s'il n'existe pas même une sanction en cas de non-respect ? Qu'est-ce qu'une disposition législative si elle n'a pas la force de la loi pour être appliquée ? Un bâton législatif, voilà ce que nous vous proposons avec cet amendement. Laisser des branches bénéficier d'exonérations de cotisations sociales alors même que leurs minima sociaux sont inférieurs au SMIC, ce n'est pas seulement dissuader la vertu, c'est carrément récompenser le vice !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

...s'en tenir à l'article 4 tel qu'il a été adopté, pour une raison simple : comme l'ont dit la rapporteure et le ministre, il s'agit de restructurer les branches qui ne font pas correctement leur travail, non de pénaliser, au sein de ces branches, celles des entreprises qui, elles, le font correctement. De surcroît, dans celles qui paient de nombreux salariés au SMIC ou près du SMIC, ce ne sont pas seulement elles, mais lesdits salariés qui seraient sanctionnés. Il importe de ne pas multiplier les baisses de charges et exonérations de cotisations sociales, puisque le financement de la sécurité sociale en dépend ; en revanche, celles qui nous occupent sont très anciennes, quasiment gravées dans le marbre, et valorisent le travail faiblement compétitif. Est-ce là une trappe à bas salaires, comme le pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

... isolée, c'est tout compter sans cesse et culpabiliser en permanence de ne pas pouvoir faire ce que je souhaiterais pour mes enfants. » Comprenez la souffrance, la précarité totale, l'impossibilité de pouvoir se projeter, et d'être dans une situation de survie permanente. Par notre amendement, nous proposons qu'à chaque hausse du SMIC, il y ait une obligation de négociation de branches pour non seulement revaloriser les salaires minimums hiérarchiques, mais aussi faire en sorte, à travers cette systématicité, que cette hausse du SMIC puisse se diffuser à tous les niveaux de salaires pour qu'enfin on puisse penser à la répartition des richesses par la hausse des salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...u salaire du PDG de Total – je ne crois pas que les salariés de Total eux-mêmes aient bénéficié de la même mansuétude. On remarque que cette envolée des profits et des très hauts salaires n'apporte aucun bénéfice à l'économie ni aux travailleurs du pays. En revanche, l'augmentation des salaires est, elle, une mesure extrêmement vertueuse. Si nous insistons sur ce point depuis lundi, ce n'est pas seulement parce que nous défendons l'intérêt des salariés – nous le faisons et nous continuerons à le faire – mais aussi parce que la hausse des salaires est une nécessité d'intérêt général pour l'ensemble du pays. La hausse des salaires offre aux salariés plus de sécurité, leur permet de mieux vivre et donc par exemple de mieux se consacrer à l'éducation de leurs enfants. La hausse des salaires, c'est bo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

sinon vous sauriez que, lorsqu'on n'a pas d'argent, on n'achète pas de pâtisseries ni de viennoiseries mais seulement un peu de pain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

En l'occurrence, il est seulement nécessaire d'augmenter les bas salaires. Autre remarque : on parle sans cesse de l'inflation ; mais par quoi l'inflation est-elle produite ? Par l'augmentation du prix de l'énergie ! Or que contient ce projet de loi pour réduire notre dépendance à l'énergie ? Si vous ne voulez pas rehausser les salaires, il y a une autre solution : arrêter l'inflation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Cet amendement de repli vise à indexer les salaires du privé inférieurs à 2 000 euros net sur l'inflation. La mesure relève non seulement du bon sens, mais surtout de l'urgence. Une étude récente, réalisée sur un échantillon de 10 000 Français, montre que, le 10 du mois, il reste en moyenne 54 euros sur le compte bancaire de ceux qui gagnent moins de 2 000 euros. Oui, vous avez bien entendu : 54 euros le 10 du mois. Le compromis tel que l'entendent ces messieurs-dames du Gouvernement de l'ex-majorité et tel qu'ils le pratiquent, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

... Pourtant, aujourd'hui, on s'endette sur vingt à quarante ans. Allez expliquer à ceux qui s'endettent sur quarante ans que payer une mensualité n'est pas une dépense quotidienne contrainte ! C'est l'absurdité de l'INSEE ! Par ailleurs, l'INSEE considère que « les dépenses de consommation en logement pèsent 14 % dans l'indice des prix à la consommation ». Les seuls loyers, sans les charges pèsent seulement 6 %. Moi, je ne me risquerais pas à aller voir l'électorat populaire pour lui dire que le logement ne compte que pour 6 % de son budget puisque L'INSEE l'affirme. Cet indice est scandaleux et le crédit que vous lui donnez l'est encore plus !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Ici, qui a déjà touché ces sommes par mois ? Personne ! Vous ne faites que proposer des primes. Prenez les salariés du groupe Monoprix, eux qui ont servi la France pendant la crise de la covid-19 ; leur PDG a augmenté son salaire de 70 %. Ils vous demandent seulement une augmentation des salaires, et vous refusez. Quelle honte ! Élue députée pour la première fois, je découvre quelque chose d'horrible : vous méprisez les métiers essentiels ; vous méprisez ceux qui servent la France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Derrière la colère, il n'y a aucune solution. Si, comme nous allons essayer de le faire, vous voulez respecter la mission de député, qui est la nôtre, ne soyez pas seulement en colère ; apportez des solutions !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Environ 2 millions de Français étaient rémunérés au SMIC en 2021, soit 12 % des salariés du secteur privé, parmi lesquels les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Le problème du pouvoir d'achat, du pouvoir de vivre, est non seulement conjoncturel – l'inflation liée aux événements – mais également structurel, car l'inflation était déjà présente auparavant. On vit mal avec le SMIC aujourd'hui et c'est de plus en plus vrai. On a du mal à se loger, à se nourrir, à se déplacer, à se chauffer, à se cultiver. C'est pourquoi nous pensons que le SMIC doit augmenter et proposons de le porter à 1 500 euros, tout en prévoyant des mesures...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Vous affirmez sans cesse qu'augmenter le SMIC à 1 500 euros créerait de la précarité et ruinerait l'économie alors que, comme l'a rappelé ma collègue Clémence Guetté, plusieurs exemples européens tels que le Royaume-Uni ou l'Espagne démontrent le contraire. Tous les salariés seraient gagnants : non seulement ceux qui perçoivent le SMIC – cela va de soi – mais également celles et ceux dont le salaire est indexé sur celui-ci. Les employeurs aussi pourraient y trouver leur compte : comment, en effet, les salariés peuvent-ils être motivés s'ils ne parviennent pas à vivre dignement de leur salaire, à se loger, à se nourrir, à se chauffer ou à se soigner ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Nous vous proposons donc une mesure d'égalité, que vous pourriez adopter dès aujourd'hui et qui s'inscrit dans un ensemble d'autres dispositions : non seulement augmenter le SMIC mais également bloquer les prix, ce qui éviterait la spirale inflationniste que vous craignez tant ; instaurer, cela a été dit mais nous le répétons, une caisse de péréquation afin de permettre aux TPE et aux PME, qui sont souvent victimes des grands groupes, de bénéficier de la solidarité ; augmenter les aides au logement. Toutes ces mesures font partie de notre proposition de ...