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Interventions sur "personne"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...teur ou leur situation, appelle un peu de souplesse. Il est vrai que du point de vue de l'efficacité, la modération salariale bute sur des limites, mais il en va probablement de même d'une très forte revalorisation du SMIC telle que celle que défend la NUPES. On peut en effet se poser la question de l'impact sur l'emploi. Cela serait-il efficace pour améliorer les conditions de vie de toutes les personnes aux revenus modestes ? En réalité, une très forte augmentation du SMIC produit une augmentation du coût du travail,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

…ce qui peut entraîner une destruction d'emplois dans notre pays. L'autre risque est l'écrasement des premiers niveaux hiérarchiques. Certains employeurs peuvent avoir tendance, à salaire égal, à écarter les personnes moins qualifiées qui seraient dès lors pénalisées. Retrait !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

La situation actuelle se caractérise tant par un gel des salaires qui durait depuis des années que par une augmentation délirante du prix de nombreux biens de première nécessité – les pâtes, l'huile, le beurre, les produits d'hygiène. C'est pour contrer cette inflation qu'on a revalorisé progressivement une partie des rémunérations, sans pouvoir empêcher que des millions de personnes, prises entre des revenus qui ne bougent pas et les prix qui explosent, ne subissent une perte nette de pouvoir d'achat. Face à cette crise, notre groupe a proposé d'augmenter le SMIC, de soumettre à certaines conditions – comme une hausse des rémunérations – vos cadeaux fiscaux ou contributifs aux entreprises, d'assujettir aux cotisations sociales les revenus anormaux que vous souhaitez faire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Il me semble justifié que plusieurs personnes s'expriment, car c'est un débat de fond intéressant pour nos concitoyens. Si l'on sait comment on entre dans une spirale inflationniste, on ne sait pas comment on en sort : ce n'est pas si facile et personne n'a de solution magique pour stopper une telle dynamique, surtout quand les causes ne sont pas maîtrisées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Si vous pensez qu'une telle personne existe, alors je vous le dis solennellement : il n'y a plus de République. Dès lors, que faire ? Il faut prendre des mesures de bon sens, comme celles que nous proposons. Il faut faire en sorte que, désormais, le revenu des salariés soit indexé sur celui des dirigeants du CAC40. Si les grands patrons s'augmentent, alors les salaires du privé doivent être augmentés de la même façon. C'est basique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Nous ne devons plus dépendre des énergies fossiles, c'est une nécessité ! Or vous ne voulez ni augmenter les bas salaires ni limiter notre dépendance aux énergies fossiles. De fait, vous contribuez à faire grimper l'inflation et mettez de plus en plus de personnes en difficulté !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

... orientation, vous devez y souscrire, signez en bas à droite et plus vite que ça ! Et lorsque des arguments ne vous plaisent pas, vous les appelez dogmes ou invectives. Pouvons-nous simplement partir de la réalité et des faits ? Comme nombre d'entre vous, j'ai fait des centaines de fois du porte-à-porte dans ma circonscription. J'ai rencontré cette dame dont la situation est celle de millions de personnes dans notre pays. Elle est intérimaire, son mari également, et elle multiplie les contrats de mission pour quelques jours ou quelques heures dans le nettoyage industriel, aux quatre coins de la région parisienne. Pour s'y rendre, elle doit utiliser son véhicule, et le carburant est à 2 euros le litre. À plusieurs reprises, elle s'est retrouvée, faute d'argent, dans l'impossibilité de prendre sa v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Nous proposons ainsi ce qui pourrait constituer l'une des seules mesures sérieuses en faveur du pouvoir d'achat de ce projet de loi. Quant à la fameuse prime Macron, l'un des points saillants de votre texte, une étude de l'INSEE prouve que personne ou presque ne la touchera. Elle s'élèvera à 683 euros en moyenne pour les aides à domicile, mais 93 % des salariés en question ne la toucheront pas. Dans l'agroalimentaire, son montant moyen est de 800 euros, mais 90 % des salariés concernés ne la toucheront pas. Pour les agents d'entretien, la moyenne de la prime sera de 760 euros, mais 90 % d'entre eux ne la toucheront pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Personne ici ne sait ce que c'est de gagner moins de 1 000 euros par mois ! Vous ne connaissez pas la souffrance provoquée par les métiers essentiels, pour lesquels nous demandons une augmentation des salaires. Vous parlez, mais vous n'en avez rien à faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Ici, qui a déjà touché ces sommes par mois ? Personne ! Vous ne faites que proposer des primes. Prenez les salariés du groupe Monoprix, eux qui ont servi la France pendant la crise de la covid-19 ; leur PDG a augmenté son salaire de 70 %. Ils vous demandent seulement une augmentation des salaires, et vous refusez. Quelle honte ! Élue députée pour la première fois, je découvre quelque chose d'horrible : vous méprisez les métiers essentiels ; vous mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux :

Il y a donc des écarts d'évolution des salaires par rapport aux différents lieux géographiques. Les amendements de la France insoumise ne prennent pas en compte les différences entre les territoires et les inégalités de ressenti de l'inflation, puisqu'ils proposent des hausses de salaires malheureusement homogènes, lesquelles profiteraient à des personnes qui n'en auraient pas forcément besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Il se trouve que nous étions ce matin même en réunion du bureau de l'Assemblée nationale pour évoquer le tragique accident du travail qui s'est produit dans nos murs. Au cours de cette réunion, nous sommes tous convenus que la gravité du moment que nous vivons imposait une certaine dignité. Tous les représentants des groupes politiques ont considéré que personne ne pouvait oser instrumentaliser ce drame et ce tragique accident.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... Pour la plupart, ces professionnelles touchent un salaire nettement au-dessous du SMIC alors qu'elles travaillent tôt le matin jusqu'à tard le soir. Pendant la crise sanitaire, le Gouvernement affirmait vouloir revaloriser la rémunération de ces invisibles dont tout le monde disait le plus grand bien, mais il ne nous a toujours rien proposé. Depuis, il ne s'est rien passé et les salaires de ces personnes sont aujourd'hui rognés par l'inflation. Rien n'est prévu pour elles ! On nous dit que nous instrumentalisons la mort de Moussa Sylla, mais permettez-moi de rappeler ce qui s'est passé, lors de la précédente législature, avec la proposition de loi « Femmes de ménage : encadrer la sous-traitance, cesser la maltraitance », examinée par la commission des affaires sociales. La majorité a décidé de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

C'est avec solennité que je veux vous répondre, madame Bergé. Personne, dans cet hémicycle, n'instrumentalise la mort de Moussa Sylla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...orçons-nous d'évoquer des situations plus particulières, qui pourront – je l'espère – retenir l'attention des autres groupes, et peut-être recueillir leur approbation. Je souhaiterais ainsi évoquer la situation particulière des travailleuses et des travailleurs de la logistique, car ce secteur du monde du travail est en première ligne dans la crise inflationniste dont nous parlons. Il s'agit des personnes qui transportent, embarquent et débarquent l'ensemble des marchandises dont l'accumulation générale, dans les chaînes de valeur internationales, se répercute en inflation durable, contribuant finalement à amputer le pouvoir d'achat du reste de la population. En France, 800 000 ouvrières et ouvriers appartiennent à ce secteur. C'est là que se trouve désormais le prolétariat, nous semble-t-il, c'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Le respect et l'écoute, d'accord, mais actons que nous ne défendons pas les mêmes personnes. Ce n'est pas très grave.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Les travailleurs qui font ces métiers, vous avez toujours des mots sucrés pour dire combien ils sont « indispensables », « essentiels », « formidables », mais quand il s'agit concrètement de changer quelque chose au bas de leur fiche de paie, c'est comme s'il n'y avait plus personne sur les bancs du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Gernigon :

En France, il y a 4 millions de chefs d'entreprise et vous ne parlez que de ceux qui sont à la tête des quarante entreprises du CAC40 : c'est désespérant ! Il y a encore quelques semaines, j'étais maire d'une commune de 7 500 habitants : les 400 entreprises que compte son territoire ont permis de créer 4 000 emplois et parmi leurs dirigeants figurent des personnes qui ont vraiment à cœur de gérer leur société et de se tenir aux côtés de leurs salariés. Je citerai l'exemple de l'un d'eux qui a vendu son entreprise de 250 salariés pour son départ à la retraite : elle a été reprise par les cadres mêmes qu'il avait formés au fil des ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Gernigon :

Alors, ne faites pas de généralités. N'oubliez pas que les chefs d'entreprise engagent leurs deniers personnels, leur propre vie.