« Il convient de révolutionner notre façon de considérer la jeunesse.
Je défends l’idée selon laquelle cet âge de la vie constitue une période de fragilité qui, à l’instar du grand âge, nécessite une intervention forte de l’État. » Le rapporteur fait pleinement sienne cette ambition du récent plaidoyer « Pour une politique de la jeunesse » du sociologue Camille Peugny ([1]). La jeunesse doit être vue comme une période d’expérimentation.
Or aujourd’hui, être jeune, c’est surtout faire l’expérience précoce de la précarité. Plus vraiment des enfants, pas encore tout à fait des adultes, les jeunes sont dans l’angle mort des politiques publiques.
Le système d’aides sociales censé les accompagner face aux difficultés économiques et sociales qu’ils rencontrent est loin d’être à la hauteur.
Ce constat est largement documenté et partagé. Un récent rapport sénatorial pointe trois écueils majeurs du système actuel que le...
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