cosignée par Mathilde Panot, Jean-Hugues Ratenon & Aurélie Trouvé
Mesdames, Messieurs, En France, la flambée des prix atteint son plus haut niveau depuis 1985 alors que les salaires et les prestations sociales ne suivent pas : les classes populaires s’appauvrissent.
Les prix ont augmenté de 5,8 % sur un an au premier trimestre 2022 tandis que les salaires, eux, n’ont augmenté que de 1 % dans le même temps.
C’est donc une perte nette de pouvoir d’achat pour la majorité de la population.
Les classes populaires sont plus durement touchées par l’inflation car leurs budgets sont majoritairement composés de dépenses obligatoires pour acquérir des biens de première nécessité. L’alimentation et l’énergie (chauffage, électricité et carburants) croissent fortement (respectivement +4,2 % et +28 % sur un an) alors qu’ils représentent une part majeure de leurs dépenses : 35 %, soit plus d’un tiers de leur budget.
Concrètement, ces hausses se répercutent sur l’ensemble des produits de la vie quotidienne et ont une...
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